CHAP. I PRÉLIMINAIRES ET PRÉREQUIS D’ORDRE GÉNÉRAL REVISITÉS
I / PRENDRE CONCRÈTEMENT REFUGE
A
/ Prendre refuge dans la Loi Divine (le Dharma*)
Concrètement,
pragmatiquement, prendre refuge dans le Dharma consiste à comprendre, puis
accepter et adhérer de son mieux aux Lois de l’Esprit et à se placer sous leur
protection. La vérité est plus forte que
tout. Ces Lois nous sont édictées et explicitées par les éveillés (bouddhas*)
dans le cadre de leurs enseignements (dharmas*). Ces derniers sont
« vrais », car conformes à la vérité (satya* : véracité dans
l’hindouisme), et ceci est capital, car la vérité est le fil conducteur de ceux
qui servent correctement la Loi (en plus des étais 5, 10, 11 voir les étais 12).
Tant le Bouddha que Jésus
Christ demeurent dans la sphère de toute sérénité, en paix, dans un état
d’esprit empli de joie (mudita*), de compassion (karuṇā*) et de bienveillance
(maitrī*), laquelle voie inclut
aussi la non-violence / non-nuisance (ahimsa*).
J’insiste,
mais nous sommes tous conviés à entrer dans cet état d’esprit bienveillant,
autrement dit, dans l’Esprit de sainteté
qui sied aux « saints pour soi » (arhats*) et plus encore aux
« êtres d’éveil » (boddhisattvas*).
Cet Esprit de sainteté correspond en fait aussi à l’Esprit de vérité. Il
est honoré dans l’ensemble des Saintes Ecritures, sous différentes appellations
parfois, et abordé sous différents angles. L’Esprit de vérité, l’Esprit de
sainteté, le Saint Esprit, le Consolateur correspondent au « Schilo »
dans la Torah, et représentent une seule et même réalité. Voir l’étais 10 D, les étais 13 A à C et
les étais 14 A à E au sujet du Schilo.
Lisons : « Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le
bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les
peuples lui obéissent. » Genèse
49.10 (étai13 A)
D’ailleurs,
observez que, tant le Bouddha que Jésus Christ entretiennent un rapport à la
fois intime et macrocosmique avec la vérité, vertu purificatrice qui constitue
un de leurs divins attributs, une de leur marque commune et commune à tous les êtres
d’éveil, éveillés et prophètes monothéistes. Puisque ces humbles instructeurs
affirment solennellement être en unité de pensée avec l’Esprit de vérité et le
démontrent dans l’exemplarité de leur vie, c’est dire si la vérité est une
condition sine qua none de l’appartenance à l’Esprit Saint, l’Esprit de vérité qui les porte, et qui peut porter
chacun d’entre nous parmi ceux qui y demeurent de leur mieux (cf. étais 12).
Dans
le passé, le présent ou le futur, il en de même pour les saints, pour les
hommes sur la voie, bouddhistes comme non
bouddhistes qui invitent aussi ceux dont ils ont charge d’âme d’œuvrer
selon la vérité, dans le cadre de leurs différents sphères, quelle qu’en soit
l’époque, y compris et surtout ici et maintenant (cf. étais 11). Et dans
le cadre de la démocratisation de la
sainteté qui se présente à nous, dans la mesure où l’immense majorité du
peuple ne se présente pas dans le cadre d’une vie monacale mais laïque, il est
clair que des contraintes comme le vœu de célibat et de chasteté n’a pas à
s’imposer à tous, mais qu’il convient de recentrer les devoirs vers les idéaux
spirituels communs aux religions de la Prophétie Christique. Ceci
conduit donc tous les chercheurs de vérité et les disciples authentiques des différents
instructeurs spirituels à s’intéresser à leurs enseignements, ce qui revient à
prendre refuge à la fois dans les éveillés (bouddhas*) et donc dans leurs enseignements
(dharmas*) inscrits dans la Loi Divine Universelle (Dharma*).
B
/ Prendre refuge dans le(s) bouddha(s)*
Concrètement,
pragmatiquement donc, prendre refuge dans un ou plusieurs éveillés (bouddhas*)
revient à une puissante adhésion à leurs enseignements, voire à une « soumission »
(dans le discernement adéquat) vis-à-vis des commandements qu’ils ont édictés;
l’intériorisation confiante de leur sagesse confère dès lors une certaine
sérénité, sorte de bienheureuse béatitude - non sans rapport avec la Joie
partagée (Muditā*)
- d’autant plus développée qu’elle est suivie d’une réalisation actée au plus juste
de leurs justes préceptes ( cf. étais 4 B à D relatifs à la mise en pratique).
Comme nous
venons de commencer à le voir, le but des enseignements des éveillés et des
êtres d’Eveil est d’aider tous les êtres
à parvenir au Salut. C’est décisif. Il s’agit de permettre d’atteindre la Libération
(moksha*), sous-entendu la libération de
tout attachement (tašhá*).
Maintenant,
puisque, comme l’explique le Bouddha, « l'ignorance est la cause des formations
karmiques ... », pour parvenir à la libération, il convient de partager
l’instruction sapientiale, et en particulier, celle qui est puisée à la source
de la Connaissance. Peut-être conviendrez-vous vous aussi que c’est en prenant
connaissance, en (re)lisant ou en (ré)entendant les paroles de sagesse
authentique, puis en les gardant et en les mettant en pratique que cette
instruction s’acquiert, entrainant à terme la production de fruits de qualité.
Remarque
: Ce principe de cohérence de la foi correcte entre les principes
et les actes et paroles, cette
authenticité, cette véracité intrinsèque sont d’ailleurs en principe partagées
à différents degrés par de nombreux
représentants des religions. Sa Sainteté le Dalaï-Lama s’est exprimé
dernièrement en des termes que vous pouvez retrouver ci-après en ce qui
concerne son domaine de prédilection, le
bouddhisme, et celui-ci d’écrire : «
Si l’on prétend être bouddhiste et que l’on ignore et néglige les paroles du
Bouddha, c’est une forme de tromperie. C’est contradictoire et déplorable. Il
doit y avoir une harmonie entre ce que nous disons et ce que nous
faisons. » Dalaï-Lama Source 6 p. 21
Sans
doute conviendrez-vous vous-même de ce qui suit :
-
Les enseignements du Bouddha devraient faire autorité à minima chez les
bouddhistes … Alors, pourvu qu’ils les connaissent et les fassent leurs !
-
Les enseignements de Jésus Christ devraient faire autorité à minima chez les
chrétiens, voire chez l’ensemble des monothéistes pour qui le Christ est une
référence de sagesse ... Alors, pourvu qu’ils les connaissent et les
fassent leurs aussi !!
Et
quand bien même ce ne serait pas encore le cas pour certains et pour d’autres,
ces deux enseignements sacrés n’en sont pas moins dignes d’étude, de commémoration
et d’apologie pour tout être en quête
sincère de vérité, pour tout être candidat à l’éveil et qui se situe
conséquemment et même inconsciemment sur la voie de l’espérance et de la
libération … !
C’est
pour cette raison suffisante qu’il est préférable de se tenir de son mieux sous
la protection des paroles fondatrices des religions de la Prophétie Christique dont
traite principalement ce livre, au plus proche de leur pensée commune et
convergente, au plus proche de leurs préceptes communs et convergents en vue de
leur objectif commun : Le Salut
pour tous les êtres et la glorification de la Loi Divine !
C
/ Préceptes et commandements réels du Bouddha
Reprenons
l’opinion erronée n°3 selon laquelle
les enseignements du Bouddha ne constitueraient
qu’une philosophie, qu’il n’y aurait pas de commandements à suivre découlant de
la sagesse du Bouddha et de ses paroles !
Si
de tels contempteurs de l’obéissance avaient mené une introspection sérieuse et
correcte, sans doute auraient-ils trouvé à l’origine de leur affirmation
erronée de la méconnaissance (des textes bouddhiques), ou bien de l’orgueil en
considérant vaines les ordonnances du Bouddha ou en considérant (même
inconsciemment) que le Bouddha s’écarte de la vérité en se trompant ou en mentant,
à moins qu’ils ne réalisent enfin humblement leur profonde Incrédulité (même si
inconsciente) vis-à-vis du Bouddha et/ou
du Christ ! Car rappelons ceci : Comme déjà évoqué précédemment, les éveillés
ont une liaison intime, ontologique avec la vérité et s’expriment «
en » vérité ! Aussi, ceux qui nient, dénigrent ou méconnaissent leurs préceptes
s’écartent dès lors – et parfois dangereusement - de la vérité, de la sagesse,
de la prudence … Ces personnes insouciantes et/ou inconscientes ont
certainement une perception incorrecte de la vérité qui les entraine à avoir un
manque de considération vis-à-vis des paroles saintes, lesquelles sont pourtant
ô combien instructives et non vaines ou futiles ! (Cf. étais 15 A à D).
«
{§79} Shariputra, et vous tous,
vous devez avec foi et compréhension recevoir et garder le Dharma du Bouddha.
Les paroles des Éveillés Ainsi-Venus n'ont rien de vain ou futile. Il n'est pas
d'autre véhicule, seulement l'Unique véhicule de bouddha. » « Le Sûtra du
Lotus » chap. 2 Source 3 (étai 15 A).
Donc
pas de paroles vaines chez les éveillés accomplis (cf. étais 15) et leurs
disciples doivent éviter d’en exprimer aussi et doivent (c’est un devoir) s’attacher
à fortifier leur foi (étai 15 C).
Nous
reverrons ultérieurement les saints préceptes, ordonnances et commandements
avec des citations correspondantes mises en étais, mais dans leurs grandes
lignes, voici quelques thèmes développés dans les ordonnances de ceux qui
portent la parole de la Sagesse et quelques-uns de leurs appels :
-
L’appel à la confiance et à la foi dans
les éveillés et leurs enseignements.
Dans
l’ensemble du Soutra du Lotus, de très nombreuses fois, le Bouddha exhorte à la
foi correcte : cf. Etais 16 relatifs aux exhortations à la foi correcte.
Cette
foi ne concerne pas que la confiance dans le Bouddha, mais dans l’ensemble des
éveillés! Et l’on comprend l’importance de ce commandement quand on sait qu’il
en va du jugement :
« quand le Fils de l'homme viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Luc 18.8 (étai16
G)
-
L’appel à la sauvegarde et à la mémorisation correcte :
Cela
demande un effort sain(t), mais il est important de garder la bonne direction
pour s’y conformer pour atteindre l’illumination. Ainsi l’exprime le Bouddha :
« Garder ce livre est difficile : qui le maintiendra, ne serait-ce que
brièvement, provoquera mon allégresse et celle des Eveillés. De telles
personnes sont admirées des Eveillés : voici ce qu’est le courage, voici ce
qu’est le zèle, voici ce qui s’appelle garder les commandements et pratiquer l'ascèse. Ils feront leur, et
rapidement, l’insurpassable voie d’Eveillé. » « Le Sûtra du Lotus »
chap. 11 Source 1 p. 232 (étai17)
-
L’appel au partage de la Connaissance.
Ce
partage est une nécessité car, pour que la sagesse se développe de par le
monde, il faut que tout un chacun
accepte en soi les commandements
sapientiaux et l’autorité puissante des envoyés/ainsi-venus; en effet, avant de
comprendre et d’adhérer aux enseignements parfaits des éveillés, encore faut-il
en avoir un minimum pris connaissance puis garder à l’esprit leurs instructions
! Ce minimum s’impose à la raison honnête, me semble-t-il !
-
L’appel à la vigilance intrinsèque quant à la droiture, à la bonté et aux
autres vertus.
-
L’appel à la vigilance extrinsèque quant aux signes personnels et collectifs
qui nous sont adressés, avec une attention générale et une autre bien plus spécifique
concernant la vigilance vis-à-vis des signes de la fin des temps (cf. étais 18 et 19) !
Parmi
les commandements majeurs inscrits en filigrane dans la prophétie
eschatologique, pour ce qui ne sont pas oublieux, il y a la veille et la
reconnaissance de l’avènement salvifique du réalisé. Une étape s’est produite
en Jésus Christ, disciple et avatar du Bouddha, et lui-même a réitéré cet appel
à la vigilance pour l’une des étapes ultérieures décisives : « veillez
donc …» recommandait Jésus. Cf. étai 19 C.
Alors suivons les guides ! Veuillez conséquemment retrouver dans cet
opuscule une sélection non exhaustive mais suffisante de citations référencées
faisant office d’étais indispensables pour témoigner de la vérité et que
celle-ci témoigne pour nous. Découvrez et partageons une réalité métaphysique
jusqu’à lors enfouie dans l’inconscience collective.
Rq
: Ici se partage la Connaissance nécessaire, et même si nous sommes tous
invités à la meilleure compliance possible au traitement, la motivation
nécessaire de cette démarche est d’abord individuelle et appartient à chacun.
D
/ Prendre refuge dans la ou les communautés (le(s)sangha(s)*) du ou des
éveillé(s)
Concrètement,
pragmatiquement, prendre refuge dans la ou les communautés, c’est en quelques
sortes s’investir en responsabilité pour la ou les communautés, à différents
degrés, et contribuer autant que cela se peut à l’objectif ultime qui est
d’amener tous les êtres à l’éveil, à la vérité ultime, et par là, à la
libération …
En
ce début de XXI ème siècle, n’est-ce pas se mettre au service de
tous ?
Et
comment ne pas considérer que l’Humanité représente la communauté universelle !
?
Pour
ce faire, commençons par relire, ou, à défaut, par prendre connaissance de
quelques passages particulièrement instructifs mis à disposition afin que tout
un chacun puisse plus aisément accéder au discernement. Concentrons notre
raisonnement sur une sorte de quintessence pragmatique mise au service de la
reconnaissance objective de ce qui est, réalité objectivable en rapport avec le
sujet de ce livre qui est notamment de rétablir la conscientisation des liens
qui existent entre Bouddha et Jésus Christ premièrement, puis entre eux et nous
jusqu’à englober la communauté universelle ...
Ainsi
déterminés, abordons une méthodologie de recherche et de reconnaissance …
II
/ POUR UNE BONNE GUÉRISON : UN DIAGNOSTIC SÛR, PUIS LES REMÈDES ADPATÉS
Le
processus de guérison implique un diagnostic précis, un principe thérapeutique adéquat, le choix
des remèdes adaptés, la recherche de la compliance du sujet aux prescriptions
souveraines !
A
/ Epistémologie et diagnostic : «
l’Ignorance Métaphysique » (Avidya*).
Dans
le soutra des « Prérequis », aussi dénommé « Discours sur les conditions fondamentales », après un brillant
développement, le Bouddha parvient à la conclusion que la cause primordiale du
maintien dans le cycle des renaissances (samsara*) est l’Ignorance, étant
sous-entendu qu’il s’agit de « l’Ignorance Métaphysique » (Avidya*), (cf. étais
20 relatifs à l’Ignorance). Donc,
l’Ignorance Métaphysique, qu’elle soit consciente ou inconsciente, n’en
demeure pas moins la principale cause
des formations karmiques, cause d’attachements et de maintien dans le cycle de
renaissances établis dans un karma dit «négatif», qui empêche l’évolution dite
«positive» de l’âme. Pour traiter le « mal
» à la source, intéressons-nous de plus près au
meilleur antidote de l’Ignorance qu’est la Connaissance (Jnana*) sous
l’angle livré par les éveillés du passé, et plus précisément en appréciant le puissant remède particulièrement adapté à
notre temps ! Lisons :
« Par la cessation complète de l'ignorance, les formations mentales
cessent » […] Ainsi, l’ascète nu dénommé Kassapa comprit :
« Toute naissance nouvelle est anéantie. La conduite pure est vécue. Ce qui
doit être achevé est achevé, plus rien ne demeure à accomplir. » » « L'ascète
dévêtu » « Acela Sutta » SN 12.17 (repris et plus développé dans
l’étai 20 B).
Le
Bouddha lie l’Ignorance au phénomène des « pollutions mentales » (fabrications,
formations mentales, subjectivité, à priori, craintes, etc … qui conditionnent l’être), qui nous dirigent et engendrent conséquemment
un karma dit « négatif » voire « délétère ». Le mental est néanmoins utile quand il est bien dirigé.
L’élimination
de la méconnaissance métaphysique est donc bien un premier pas nécessaire vers
l’éveil complet, permettant ainsi d’acquérir la vision discriminante (prajnâpâramitâ*), la vision
réelle de ce qui est (paramārtha*), sur
et par une base sain(t)e et objective, éliminant ainsi la cause première qui
influe sur et par le mental et sur les
conséquences qui en découlent.
Il
convient donc de faire régresser les formations mentales (souillures) qui
maintiennent dans un état de basses vibrations pour s’élever à la hauteur
vibratoire des êtres d’éveil et des éveillés. En bref, il convient d’apprendre
à raisonner comme les êtres d’éveil et
les éveillés, de devenir « acteurs » de la Sagesse et non plus de simples
auditeurs ou spectateurs !
Là
aussi, les êtres d’éveil et éveillés montrent la voie des six vertus
transcendantes (paramitas*) et du chemin octuple. Cette voie a été simplement
et méritoirement suivie par Jésus devenu Christ. Parmi tant d’autres, voici par
exemple une référence concernant l’action juste qu’il a suivie :
« 17 Mais Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent ; moi aussi,
j'agis. » Jean 5 (étai 21)
Tel
est le remède souverain dont a bénéficié Jésus. Tel est le pouvoir souverain
qui lui a été confié. En effet, puisque cet homme a acquis la Connaissance
grâce à l’Esprit Saint dont il a fait preuve dans la plus parfaite observance
des vertus transcendantes (paramitas*) et des austérités religieuses, Jésus est
parvenu jusqu’à l’omniscience. Cet homme s’est
parfaitement accompli dans l’ici-bas (monde saha*), d’où aussi, en écho
et hommage au Bouddha, le sens de ses
paroles aux derniers instants de sa vie terrestre : « Tout est accompli.
Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. » Jean 19:30 (étai 20 C).
Car
l’accomplissement relevait aussi bien de la réalité intrinsèque qu’extrinsèque,
du microcosme réalisé au macrocosme induit à venir.
C’est
cet état de parfait accomplissement qui permet au Christ de nous faire
bénéficier du salut transmissible à tous par la Bonne Nouvelle, puissance
conférée dans une sorte de démocratisation
de la sagesse rendue plus accessible
pour tous à travers lui et ses enseignements synthétisés. Tout ceci est en
conformité avec l’ensemble des Saintes Ecritures pour l’ensemble des Nations rassemblées dans
l’unité sacrée et divine prescrite (véhicule unique), (cf. étais 22).
B
/ Le principe thérapeutique adéquat : En finir avec « l’Ignorance Métaphysique
» (avidya*).
La
perspective révélée pour la cessation ou l'« extinction » (nirodha*) des
souffrances.
De
tout temps, c’est par compassion envers l’ensemble des êtres que les éveillés
livrent la Connaissance adéquate et les moyens idoines permettant d’inverser le
processus engendré par l’Ignorance. Ces bons docteurs emploient largement des remèdes, des « expédients salvifiques »
mis sur ordonnances, usant de méthodes et prescriptions sapientiales qui
permettent de soigner tout auditeur réceptif à la sagesse.
Lisons
: «
La prajna* [sagesse transcendante N.D.L.R.] des
bouddhas* [éveillés] est
fort profonde, incommensurable ; difficile à comprendre, difficile à franchir
est la porte de cette prajna*
[sagesse]. Ni le shravakas *
[auditeurs] ni les pratyekabuddhas*
[éveillés pour soi] ne peuvent en avoir connaissance [à moins de devenir puis de
demeurer en quête d’éveil pour tous, c’est-à-dire en étant ou devenant des
êtres d’éveil / N.D.L.R.]. Comment cela se fait-il ? C’est que dans le
passé, un éveillé a approché d'innombrables bouddhas*, par milliers et myriades
; il pratiqué jusqu'à leur terme les innombrables méthodes portant sur la Voie
des bouddhas*. Pleins d'audace et d'énergie,
et de diligence, son renom s’est universellement répandu, il a mené à
accomplissement des méthodes sans précédent et très profondes ; la teneur
de ce qu’il prêche de façon appropriée est difficile à comprendre. Ô
Çâriputtra, depuis que j'ai réalisé l’état d’éveillé, à l'aide de toutes sortes
de relations et toutes sortes de paraboles j'ai amplement exposé la doctrine
orale. Par des expédients sans nombres, j’ai amené les êtres amené les êtres à
se séparer de leurs attachements. Comment cela se fait-il ? C’est que
l'Ainsi-Venu est muni de la totalité des expédients salvifiques et du savoir et
de la vue juste.» « Le lotus de
la bonne Loi » chap. 2 Source 3 correspondant à Source 1 p. 67 (étai 23 A)
Le
principe des prescriptions est préfiguré dans les anciens enseignements (cf. étai 23 B).
En
effet, en matière de Salut, rien ne sert d’être érudit et outrecuidant, mais
presque au contraire, il est préférable d’être simplement instruit et
compliant, doux, simple, à l’image des bienheureux, ou à défaut, le temps d’y
parvenir, de se faire conseiller par un bon apothicaire de la Loi, capable de
lire et d’interpréter correctement les ordonnances des docteurs de la Loi et de
les expliciter convenablement pour une meilleure compliance au traitement pour
chacun (en vue du bonheur et du salut) !
Comme
évoqués dans le second chapitre du Soutra du Lotus dénommé « les expédients salvifiques », les moyens salvifiques (en vue du
Salut de tous) employés par le Bouddha sont innombrables. Bouddha les emploie
avec habileté, usant de la dialectique, de développements imagés, de paraboles,
de comparaisons, etc, etc … dans la cadre d’une maïeutique visant à l’accouchement
de la vérité pour tout auditeur qui y est réellement sensible, qui est ou
devient réellement sur la voie de l’éveil pour leur plus grand bonheur.
Ainsi,
La Connaissance s’acquiert principalement en deux temps pour tout être motivé
et en faisant preuve de bonne volonté, ce qui caractérise aussi les êtres
d’éveil :
-
D’abord, par une prise consciente d’une
instruction sain(t)e (phase Suta-mayā paññā* ou Svādhyāya* dans l’hindouisme).
- Puis par un affermissement par la
reconnaissance et l’acceptation cohérente, en conscience, de celle-ci (phase
Bhavana-mayâ paññā*) tout en passant par le stade de réflexion / méditation
(phase Cinta-mayâ paññā*) afin de parvenir à la compréhension et vision juste
(prajnâpâramitâ*), (panna ou pajna*), étape de discernement propice à nous
libérer de bien des maux dans la foi …
Durant
ces étapes, avec le renforcement de la foi et de l’intuition, il convient aussi
de réfléchir en profondeur, méditer pour distinguer le vrai du faux, le bon du
mauvais, etc … Il convient aussi de discerner la cohérence des enseignements et
/ ou des arguments présentés, bien qu’il puisse y avoir parfois des
contradictions apparentes (de par une notion de relativité et/ou de degré de
conscience par exemple, ou bien du fait
d’étapes d’instruction évolutives adaptées aux auditoires concernés, impermanence
obligeant, etc …).
Dans les étapes de la reconnaissance,
il convient aussi d’apprendre à
reconnaître ce qui est utile, méritoire, bon, juste et ce qui est
susceptible de générer bénéfice et
félicité pour le plus grand nombre, en vue d’y adhérer activement, chacun à son niveau …
C
/ Le remède souverain plus particulièrement adapté à notre temps,
le temps béni de la reconnaissance universelle et du rassemblement
Parmi
« les expédients salvifiques » mis à notre disposition, nous allons nous
intéresser plus particulièrement à la logique conséquente des relations de
cause à effet liées aux prophéties du Bouddha. Dans la logique des éveillés,
puisqu’il y a prophétie, il y a forcément accomplissement à un moment donné,
que ce moment s’effectue en un temps unique ou en des temps fractionnés. Il
faut que ce principe soit clair pour tous. Les remèdes souverains mis en œuvre
par les éveillés passent donc par la reconnaissance de l’accomplissement des
étapes de telles prophéties, avec différentes émergences des manifestations de
l’intemporel dans le temporel ; c’est pour cela que des indices spécifiques et des moyens opportuns ont été livrés sur ordonnances à notre
attention, à notre vigilance, à notre sagacité, à notre foi.
Les
éveillés et les prophètes monothéistes étaient déjà éveillés à la
reconnaissance des « signes » tels les miracles, les coïncidences signifiantes,
les rêves signifiants, les « preuves » d’accomplissement et autres synchronicités
présentes dans leur ici et maintenant durant leur incarnation bien sûr, et pour
leur postérité aussi. Les outils de reconnaissance qui nous ont été laissés
et les exemples qui nous ont été fournis
l’ont été afin qu’à notre tour nous puissions reconnaître ce qui est ici et
maintenant, à commencer par les évènements passés accomplis et notamment révélés à travers Jésus Christ.
Cette
Connaissance / Sagesse (Prajna*) des éveillés et êtres d’Eveil
comprend la saisie des Lois universelles et en l’occurrence, de moyens
intuitifs et/ou intellectifs particuliers plus à même de nous faire entrer dans
l’émerveillement, considérations pouvant être vues comme enfantines sans pour
autant être puériles, d’une simplicité et d’une si précieuse utilité pour
parvenir à la reconnaissance correcte …
Cf. étais 24 : Un jeu d’enfant ! ? … Pas loin !
1
/ Le terrain favorable : prérequis concernant une Loi fondamentale de l’Esprit
Universel
Primordiale et métaphysique : la
relation de cause à effet, autrement nommée « interdépendance » ou « coproduction conditionnée ».
Dans
un soutra fort ancien appelé « Prérequis
», le Bouddha développe une logique métaphysique selon laquelle il y a bien une relation de cause à effet dans tous les
phénomènes, que ce soit au cours de la vie sur terre ou en dehors, au niveau
individuel voire collectif. Cette Réalité métaphysique est nommée « coproduction
conditionnée » (pratitya samutpáda ou paticca samuppáda) ou « interdépendance
» ; elle est résumée, voire réduite en ces fameux termes : « on récolte ce que l’on sème ». Cette
Loi est liée à la Loi de rétribution souvent plus connue chez les bouddhistes
sous le nom de Loi karmique (cf. étais 24 B et 25).
De
tous temps, ceux qui sont réellement éveillés à la loi de cause à effet
saisissent la part de manifestation
temporelle dans ses aspects phénoménaux temporels dont ils peuvent être les témoins
privilégiés. Ces initiés comprennent plus aisément la suite du raisonnement
portant sur les moyens de reconnaissance des manifestations avérées des
prophéties et autres prédictions émises par les éveillés, contrairement aux ignorants,
aux sots ou aux outrecuidants qui négligent la réalité de la coproduction
conditionnée, laquelle Loi concerne pourtant leur propre histoire et l’histoire
de l’Humanité.
En effet, ceux qui ne
sont pas (encore) éveillés aux liens entre l’émission des annonciations et/ou
prophéties des éveillés et de leurs accomplissements saisissent moins bien
ou pas du tout la reconnaissance concrète, objectivable des
phénomènes, signes et synchronicités réellement actés ici-bas, soient qu’ils
les ignorent par méconnaissance, soit qu’ils les ignorent par outrecuidance,
par orgueil, demeurant dans un cas comme dans l’autre dans une Ignorance
mortifère (cf. étai 26 sur l’éveil à l’Annonciation du salut pour tous, à la
Prophétie eschatologique libératrice).
2
/ Outils et méthodologie pour la reconnaissance de ce qui est
La
méthodologie la plus indiquée pour appréhender correctement la réalité
supérieure est celle mise en place, développée et enseignée par les êtres d’Eveil
et les éveillés eux-mêmes; sans doute en conviendrez-vous, déjà sur le principe
tellement l’évidence s’en fait sentir. Mais plus précisément ?, vous demandez-vous. Concernant les méthodes
d’éclaircissement fournies par les expédients salvifiques, lisons pour
mieux nous en imprégner les étais 27
pour aborder l’aspect énigmatique des paroles des envoyés, avec leurs
symbolismes, leurs paraboles, etc ...
Le
commun des mortels qui s’en donne la peine peut déjà se servir de la logique
rationnelle. Les êtres d’esprit divin se servent en plus d’une « Logique »
éclairée particulière qu’ils appliquent à la science métaphysique; le terme
sanskrit ou pali Cinta-mayâ paññā* correspond
assez bien à cette sagesse qui s’acquiert par Logique et Déduction.
Nous retrouvons là un moyen habile développé par les éveillés à l’attention des
êtres d’Eveil et gens de bien, raisonnement métaphysique explicité à travers
des exemples livrés par le Bouddha, employés puis ré-enseignés à son tour par
Jésus Christ à l‘attention de ses contemporains et de la postérité, comme nous
allons le voir ensemble.
Cette
méthode inductive - déductive
s’assimile un peu à de la logique mathématique.
Illustration
: Partons d’une équation simple telle que : y = a x + b
Si
nous connaissons les constantes a et b, et qu’ « x » est pré-établi, on peut en
déduire la valeur de « y ». Inversement, si « y » est connu, on peut retrouver, reconnaître la
valeur de « x ».
En
métaphysique, c’est un peu la même chose, mais la méthode est appliquée au
principe de la reconnaissance de signes, de coïncidences signifiantes, de
synchronicités, et culmine en particulier avec la reconnaissance de
l’accomplissement d’une prophétie ô combien importante pour l’Humanité qui se
trouve être la manifestation avérée d’un éveillé salvateur universel ici-bas (dans
le monde saha*), un être réellement incarné, et non simplement mythique ou
illusoire comme le prétendent malheureusement pour eux certains Incrédules
et/ou hommes dans l’erreur.
Pour
mieux saisir cela, ici et maintenant, employons certaines clefs de lecture
disponibles parmi les moyens salvifiques développés et expertisés par les
éveillés ; intéressons-nous plus particulièrement à la Logique qui s’appuie sur les
comparaisons, les similitudes …
Vous
aurez préalablement noté que le Bouddha lui-même, pour affuter les esprits, interroge ses
auditeurs en utilisant des comparaisons, les analogies existantes - ou à
contrario les dissimilitudes - entre un
concept sapiental d’un côté par exemple, et l’observation de la manifestation -
ou pas - de telles valeurs au travers
d’une personne donnée.
Nous
retrouvons ce principe intellectif dans
les plus anciens Soutras dont celui de «
la voie de Brahma », où le Bouddha permet à ses auditeurs de reconnaître
l’authenticité d’un religieux par ce moyen de comparaison (avec la présence -
ou l’absence – d’attitudes ou d’attributs divins sur une personne donné). Ainsi
:
« N'y a-t-il pas une concordance et une similitude entre le disciple
religieux qui est libéré de la haine et le Brahma qui est libéré de la haine ?
» « Soutra de la Voie de Brahma » « Tevijja sutta »
DN 13… (Etai 28 relatif à l’emploi de la Logique dans les liens de causalité
et/ou acausaux.) Source : p. 210 http://dorje.lam.free.fr/sutras/sutras.pdf.
Mieux
encore, dans le Soutra du Lotus, l’Ainsi Venu des Çâkyas dépeint un maître de
la Loi idéal et prophétise l’arrivée d’un tel Illuminé, ce dernier étant
capable d’employer cette méthode d’éveillés afin d’ouvrir les yeux de ses
contemporains à la réalité de la manifestation de son statut messianique !
C’est précisément ce que fit Jésus de son vivant et qu’il continue à faire à travers
ses enseignements et en Esprit, comme annoncé pour l’être pur qu’il incarna parfaitement
:
« D'une voix profonde, pure, sublime, il
prêchera la Loi à la vaste foule; grâce aux relations et comparaisons, il
attirera et guidera le cœur des êtres ;
ceux qui l'écouteront seront pleins de liesse, ils lui présenteront
d'excellentes offrandes ; … » «
Le Sûtra du Lotus » chap. 19 Source 1 p. 321 (étai 29 A).
Il
s’avère précisément que Jésus a prêché la Loi et s’est beaucoup servi de
similitudes, de comparaisons, de paraboles
pour ouvrir l’esprit et éclairer les Hommes ! Voir quelques exemples
cités en étais 29 B et C.
Nous
constatons de bonne foi que le principe évoqué correspond donc bien à un
des moyens par lesquels Jésus amenait
aussi à la (re)connaissance, à l’éveil, ses coreligionnaires juifs, et tel le
vainqueur qu’il est aussi, Jésus
s’appliqua fermement dans l’enseignement du Bouddha. Il employa ainsi ses
préceptes et ses méthodes vis-à-vis du public de son époque qui avait pour
culture et pour bases de reconnaissance préalable les prophéties livrées et
prodiguées dans la religion judaïque;
ces enseignements-là traversent le temps, et en ces jours singuliers, c’est
aussi à nous qu’ils ont été livrés afin de nous aider et nous mener à la reconnaissance
de ce qui est, si utile voire nécessaire au salut individuel et collectif !
Ainsi,
nombreux sont les passages des Evangiles qui (r)établissent le lien entre les
prophéties hébraïques et la manifestation de Jésus Christ ; il y a des ouvrages
qui sont consacrés à cette quête de vérité, à l’établissement de
correspondances, d’adéquations entre les passages prophétiques et leur
accomplissement en Jésus Christ; vous pouvez aussi retrouver aisément de tels ouvrages
sur la toile, tel que https://www.info-bible.org/credo/1.3.2.htm
par exemple, ou ailleurs. Ce principe d’éveil là est basé sur la pédagogie (cf.
étais 30) et l’observation des cas pratiques (cf. étais 31) à titre de
propédeutique.
Rq
: Il est clair qu’il eut été vain, improductif voire contreproductif que Jésus
Christ établisse directement le lien entre les prophéties délivrées par le
Bouddha et lui-même devant le peuple juif au début de notre ère. Mais
maintenant, en entrant dans l’acceptation
adéquate en l’Esprit de vérité, ces liens deviennent évidents pour tout
être de bonne volonté. Ceci fait partie
des « éclaircissements » promis devant parvenir à l’Humanité après son départ
en occultation :
« Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 26 Mais le
consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera
toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 27 Je vous laisse
la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que
votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. »
Jean 14:26 (étai 31 C inclus dans l’étai 10 E)
Le
Bouddha aimait à répéter dans ce qui ressemblait aussi à son testament (le
Soutra du Lotus), qu’il est très difficile de saisir la profondeur de ses
enseignements et difficile de rencontrer des hommes qui comprennent, gardent et
font bon usage de ses enseignements (cf. étai 32 et revoir étais 18 et 19). Il
était jusqu’à lors effectivement très difficile, déjà de prendre connaissance
en langage usuel de tels enseignements, puis d’en saisir la profondeur. Tout
aussi difficile était de repérer un vainqueur/éveillé, mais grâce à Jésus
Christ, la démonstration de la résolution d’une première équation historique clef
nous ouvre maintenant la porte de l’équation eschatologique salvatrice,
laquelle passe par la reconnaissance de l’universalité de sa mission en unité
d’Esprit avec l’un de ses principaux instructeurs dont le Bouddha historique.
Les éléments de relations et comparaisons ont été semés, et vient l’heure de la
récolte pour ceux qui reçoivent les instructions et scrutent les faits selon la
réalité/vérité, tels des êtres d’éveil authentiques ou des fils de bien
sensibles à l’appel final.
Alors,
nous aussi, avec l’ouverture éclairée des livres fondateurs, ouvrons notre
esprit à ce type primordial de reconnaissance de ce qui est, et par là même, à
l’éventualité de concordances notamment, de similitudes entre d’un côté les
prophéties concentrées dans le Soutra du Lotus et de l’autre, leur
accomplissement (en deux temps principaux) en Esprit de vérité qui porte Jésus
Christ et l’ensemble de ceux qui lui sont réellement liés, directement ou
indirectement. Appliquons cette Réflexion déjà au cas pratique de « l’éveillé
messianique» espéré et prophétisé dans le Soutra du Lotus par le Bouddha
historique corrélativement au cas
concret du saint issu de l’occident, et de Nazareth plus précisément.
« 34 Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a
envoyé, et d'accomplir son œuvre. 35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre
mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez
les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. 36 Celui qui moissonne reçoit
un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème
et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. 37 Car en ceci ce qu'on dit est
vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. 38 Je vous ai
envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé,
et vous êtes entrés dans leur travail. » Jean 4 (en étai
33)
En
effet, la question de la reconnaissance de l’accomplissement d’un éveillé
déterminé et de plus prédestiné s’impose à la raison (Cinta-mayâ paññā*), s’impose
à la plus haute quête sincère de vérité, au-delà de toutes les passions et/ou
souillures que pourraient constituer pour tout un chacun des freins
psychologiques à une acceptation sereine de la vérité supérieure révélée. Parmi
les freins et obstacles à l’acceptation de l’ainsité, de ce qui est, il y a les
opinions mondaines, les idées reçues, les dogmes, les sectarismes, les
appréhensions comme celle du vide, de rompre avec les habitudes, peur de
l’inconnu, etc … qui correspondent à de puissants attachements au sens des
éveillés et qui s’opposent trop souvent à l’ouverture d’esprit nécessaire à la
reconnaissance éclairée, et par là même, au salut.
3
/ Avant de reconnaître (Discernement), encore faut-il d’abord connaître
(Science) !
Notez
que dans « re-connaissance », il y a
déjà une première nécessité qui est de «
connaître », et « connaître en conscience » est l’inverse d’ignorer !
De
même qu’avant d’être en capacité de comparer une théorie avec sa pratique, un
idéal avec sa manifestation archétypale, un paradigme tel que la Prophétie avec Son accomplissement, encore
faut-il connaître les deux parties, des deux éléments en présence.
Tout
comme certains juifs qui ne connaissaient pas ou connaissaient mal les
Ecritures et qui conséquemment n’étaient pas en mesure de reconnaître
correctement le Messie prédestiné, d’autres terriens ne connaissent toujours
pas ou connaissent assez mal les Ecritures pour établir correctement le
lien-paradigme qui traverse le temps et permet à l’Humanité d’accroitre sa
conscience collective afin de mieux en bénéficier en harmonie avec la nature. En
effet, sans connaissance, comment reconnaître ce qui peut l’être, ce qui doit
l’être tel qu’il est ?, puisque rien n’est caché, mais porté à la connaissance
de tous, dans « toutes les langues » et « toutes les Nations »,
sauf rares exceptions peut-être, car Dieu sait mieux.
Alors,
menons connaissance et discernement de pair, si vous le voulez bien.
Viendra ensuite la phase d’analyse, de réflexion,
d’interprétation.
Vous
retrouverez donc préalablement une liste non exhaustive d’éléments de
connaissance bouddhique au cours de la lecture de ce livre, et des éléments de
comparaisons au chapitre III en particulier.
Nous
abordons là une autre illustration de la méthode
inductive – déductive : Dans le domaine matériel comme dans le domaine
spirituel, il peut en est de même : dans une construction quelconque par
exemple, pour voir si deux pièces désignées correspondent bien à une même unité
structurale, si tel tenon correspond bien au bon emboitage avec telle mortaise
prétendument correspondante, encore faut-il étudier les deux éléments ensemble,
observer, constater leur adéquation (ou pas, à contrario), jauger de leur
congruence (ou pas…) , puis dès lors accepter le principe d’un embrèvement
(assemblage) adéquat, vérifier sa stabilité, ou à défaut rejeter le principe du
lien de complémentarité mécanique censé unir les deux éléments entrant dans le
cadre de l’élaboration d’un édifice donné.
En
matière de sapience et d’historicité d’éveil messianique et de l’édification du
salut pour l’Humanité, ici il en est de même.
Comme
brièvement évoqué précédemment, c’est à cet effet (de re-connaissance) que
Jésus rappelait méthodiquement à ses contemporains ce que disaient les
Ecritures hébraïques à son sujet. Il mettait en relief nombre de signes de
reconnaissance correspondants qui jonchaient sa vie afin d’attester de son
accomplissement, de sa messianité, en plus des œuvres qui témoignaient pour
lui. (Voir ou revoir les étais précédemment évoqués à ce sujet.)
De
plus, maintenant nous savons qu’il y a des signes subtils qui existent mettant
en évidence des liens qui unissent Jésus Christ à l’eschatologie livrée par le
Bouddha.
Si
vous le voulez bien, il est dès lors préférable de se remémorer ou d’évoquer
quelques passages des paroles du Bouddha d’une part, et de se remémorer ou
d’évoquer la vie et l’enseignement de Jésus Christ d’autre part.
C’est
pour ce faire que nous allons étudier, comparer, tirer une logique de
convergences probatoires, de corrélation significatives entre ces deux séries
d’éléments mis en comparaison, afin de ne plus en ignorer cette réalité. Le
champ d’investigation choisi se concentrera essentiellement sur le Soutra du
Lotus et l’Evangile non sans raisons (cf. étais 34 entre autres).
Sans
connaissance des intentions bienveillantes,
des liens cordiaux et salvifiques qui unissent les éveillés et notamment
les deux éveillés emblématiques (Çakyamuni et Jésus Christ), comment
reconnaître l’accomplissement salvateur d’un éveillé prédestiné à sauver tous
les êtres? Comment en apprécier ses
effets bénéfiques ? Comment savoir et comprendre quel est notre rôle, notre
devoir, l’action juste à mener face à l’avènement du rétablissement de la
vérité ainsi révélée ?
Une
fois quelques rappels significatifs évoqués, il conviendra d’adopter une
réflexion qui va au-delà des préjugés en adoptant une approche des plus
scientifiques, des plus cartésiennes, et indirectement, plus détachée du
résultat, (cf. chap. IV du présent opuscule). Le principe en est que dans de
nombreuses études dites rationnelles, les physiciens, les biologistes
établissent souvent des équations à partir du vivant, élaborent des modèles
mathématiques à l’aide de lois statistiques ou de probabilités. Les équations théoriques et autres
modélisations mathématiques reproductibles leur permettent ainsi d’étudier, de
jauger leurs observations du vivant pour anticiper un phénomène, ou pour servir
de référence de comparaison le cas échéant. En étudiant statistiquement la
corrélation des résultats du modèle
mathématique avec un phénomène défini observable, après études, mesures et calculs, les chercheurs peuvent
déduire statistiquement la significativité des corrélations
trouvées ente le modèle mathématisé et la réalité observée. De là, ils peuvent
raisonnablement conclure sur la base d’une haute probabilité (ou à défaut, à la
basse probabilité) l’adéquation entre disons une théorie et son application
dans le cas observé.
Eh
bien ! Ce qui est employé dans le
domaine physique ou biologique peut correspondre à une approche constructive
complémentaire, au domaine métaphysique. Viennent alors la Conscience d’une corrélation
effective, d’une similitude, de la réalité d’une étape ou de plusieurs étapes
de d’accomplissement de la Prophétie, ou bien à contrario le rejet statistique
et/ou probabiliste de l’hypothèse d’une corrélation effective. C’est alors qu’intervient aussi une phase
interprétative où intervient un facteur intrinsèque, ontologique et forcément
binaire, celui qui correspond à la foi véridique face à l’incrédulité. Ce
facteur est cependant prépondérant aux yeux de l’Esprit car il permet en tout
un chacun d’accomplir l’étape du paradigme prophétique salvateur.
Une
fois rentré dans le paradigme prophétique, il convient d’en faire bon usage, de
l’employer dès lors avec une certaine maîtrise au temps présent en témoignage
actif au bénéfice de tous pour rejoindre consciemment la destinée merveilleuse
qui nous est tracée depuis la nuit des temps …. Des paramètres d’ajustage sont
toutefois à prendre en compte ; nous en aborderons par la suite, mais
ceux-ci n’interviennent toutefois et éventuellement que dans la phase
interprétative des résultats.
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