lundi 27 mai 2019

CHAP. V INTRA-RELATIONS BOUDDHISME - MONOTHÉISMES




CHAP. V  INTRA-RELATIONS BOUDDHISME - MONOTHÉISMES 

I / PROLOGUE  
Maintenant que vous êtes convenablement armés vis-à-vis de l’Ignorance et qu’avec l’Intelligence du cœur et des reins (foi), vous pouvez vérifier et réaliser la véracité de ce qui vous ici expliqué, voici quelques nouvelles armes en guise de connaissances complémentaires pour vaincre d’autres poisons mentaux que constituent l’aversion ou la peur vis-à-vis d’autres religions par exemple, et ici et maintenant en l’occurrence face à l’appréhension vis-à-vis de l’Islam. En effet, beaucoup de guerres et/ou d’atrocités sont d’actualité en son nom, comme la religion chrétienne en a connu à l’époque de son immaturité spirituelle, maturité qui n’est d’ailleurs toujours pas encore totalement aboutie.
Il peut aussi exister un ressenti de peur ou d’aversion, réelle ou illusoire de perdre sa religion, celle de ses ancêtres, etc…  à cause des nouvelles meurs plus ou moins imposés par  la vie moderne ou à cause du prosélytisme d’autres acteurs religieux ou irréligieux par exemple. 

Ici et maintenant, tant ceux qui effraient que ceux qui sont victimes de cet effroi sont dans l’Ignorance du Plan Divin qui nous est prédestiné, à savoir de garder chacun la foi de l’envoyé de sa Nation ancestrale et même en renforcer la Connaissance dans sa complétude,  dans son évolution interprétative, dans sa perfection, là où ils n’en n’avaient eu jusqu’à lors qu’une connaissance temporelle pour instruire les Nations, c’est-à-dire  jusqu’à l’heure de leur Rassemblement. En matière de religions, si les modalités cultuelles diffèrent d’une religion à l’autre, puis d’une Nation à une autre, c’est qu’elles étaient plus que probablement (Dieu sait mieux) adaptées à chaque  Nation, à chaque peuple, à tous les individus qui les constituent pour notamment préparer les hommes de foi à ce fameux  Rassemblement. Celui-ci a été mis en place par le Seigneur dans le cadre d’une sorte de programmation neurolinguistique adaptée à Ses différents sujets pour les convertir au meilleur d’eux-mêmes, pour les convertir au bien, au bon, au vrai, au juste et dans l’adoration du Tout. 

Nous entrons dorénavant dans une nouvelle dimension, dans un nouveau paradigme. 

La plénitude holistique des religions réunies selon la Volonté Divine est conforme à l’unité de cœur des différents envoyés aux Nations, et se réalise autour du « signe » christique, c’est-à-dire autour de Jésus Christ (confirmé par le pacte des prophètes dans le Coran, et comme expliqué par le Bouddha dans le Soutra du Lotus).  Cette Religion du Rassemblement englobe tous les temps et tous les lieux pour favoriser un avenir radieux commun dans la reconnaissance partagée de l’ensemble des envoyés divins et dans l’adoration commune de la Loi Divine (Dharma) et de Son Créateur. 

Soyons donc clairs avec cet opuscule :
- Il ne s’agit pas de convertir au bouddhisme les uns ou les autres.
- Il ne s’agit pas de convertir au christianisme les uns ou les autres.
- Il ne s’agit pas convertir au mohamadisme les uns ou les autres.

Ce qui se produit là va au-delà du dialogue inter-religieux, car qui dit « dialogue » dit au moins deux, alors que là nous avons vocation à devenir tous un « en » Dieu à travers Jésus Christ et grâce aux éveillés, aux prophètes, aux saints et aux anges du Seigneur et de Ses Lois (Dharma), comme nous allons le revoir grâce au Saint Coran aussi.

Car il est bien, bon et juste que tous se convertissent à la Sagesse, à la Loi Divine Commune, en ce qu’il y a de convergent et commun à l’ensemble des enseignements des envoyés, tant au niveau de leurs idéaux que dans la réalité. Il s’agit dorénavant pour l’Humanité de reconnaître ce qui est dans le cadre d’une planification dynamique bienveillante pour les hommes et leur âme,  pour le meilleur accomplissement de notre destinée commune. Ceci se réalise dans le cadre d’une ouverture élargie de la conscience humaine rentrée en Esprit de vérité, en l’impermanence subtile (mitakpa thrawa*), en l’ainsité, où les religions se rejoignent par ce qu’elles ont de commun pour n’en former plus qu’une enrichie de ses différents aspects.

Il s’avère que nous avons d’excellents points de départ avec, en plus d’un Corps de la Loi Commun, un archétype de la sainteté exemplaire commun à suivre, Jésus Christ, un Plan et une eschatologie communs, une « heure » commune, et un des principaux avatars notoires du Christ commun …
Notons au passage que l’usage de paraboles est une caractéristique conférée aux « prophètes » (monothéistes). Ce principe est inscrit dans l’Ancien Testament et confirmé dans le Coran, tous étant soumis au Dieu Un, même si la notion de Dharma ne semblait pas encore explicite :
« J'ai parlé aux prophètes, J'ai multiplié les visions, Et par les prophètes j'ai proposé des paraboles. » Osée 12:10 (12:11) (étai 186) 

Puisqu’il expose les visions correctes et des paraboles didactiques, nous avons déjà un indice permettant de penser que le Bouddha est un prophète du Dieu Un. En effet, celui-ci a simplement constitué une proreligion  sur son continent en attendant l’arrivée et le retour du Christ. Si de nombreux mohamadiens ne considèrent pas le Bouddha comme le prophète du continent / Nation indo/asiatique, c’est parce qu’ils sont le plus souvent prisonniers d’une aversion temporelle en le cataloguant comme « polythéiste ». Or, il faut bien comprendre que les enseignements du Bouddha n’étaient pas définitifs - cf. « Le Kalama Sutra » « Outra de l'accès au libre examen » - car le Bouddha menait une réflexion pour que son successeur puisse s’en saisir et trancher dans le plus pur discernement en vue de guider l’Humanité en toute lumière, ce que jésus Christ fit et continue à faire depuis le ciel avec la permission de l’Ordonnateur. 

Abordons maintenant un minimum de compréhension des termes originels concernant le mohamadisme, car force est de constater que de nos jours, il ne reste (principalement) du Coran que son dessin, et de l'Islam que son nom. Quant à la soumission à Dieu, c’est-à-dire quant à la soumission à la Sagesse, à la Vérité, à la Bienveillance, à la Justice, etc … et à l’attente active de l’accomplissement de la Volonté Divine de Rassemblement dans la confiance et l’obéissance aux envoyés, qu’en reste-t-il dans la foi authentique ?

Si vous l’ignoriez, sachez que le mot « Islam » signifie « Soumission » sous-entendu à la Volonté Divine;  comme nous l’avons vu dans le bouddhisme ou le christianisme à leur origine (cf. § « Commandements » p 21), il y avait bien des Saints Commandements absolus et relatifs dans les religions, …  avant que les hommes n’en fassent les religions que nous connaissons, souvent plus axées sur l’aspect cultuel que spirituel, et ce  d’autant plus dans les excès que constituent les radicalismes de leurs différentes branches (qui s’ éloignent ainsi, concrètement et trop souvent, de la voie du milieu, de la Sagesse …). 

Rq : L’un des maux de cette fin des temps est l’oubli de Dieu - en réalité, pas dans les apparences hypocrites comme parfois constatées, mais  dans le cœur des êtres qui se traduit dans leurs actes, paroles, intentions  -, comme par un manque de respect pour autrui, voire par de l’irrespect, de l’incivisme, de l’incivilité, bref du désordre voire bien au-delà. L’actualité nous montre tous les jours des exemples, et chacun observe aussi à sa porte cet éloignement du bien vivre ensemble dans l’harmonie, avec la courtoisie et l’entraide naturelles, etc.   

Avec la perte de Dieu en soi, se perd aussi le respect d’autrui et/ou des peuples, de la nature.
Et sans ascèse spirituelle au niveau du microcosme, il est difficile d’aiguiser son esprit à ce qui est sain(t) et juste pour le monde qui nous entoure.

L’oubli ou le manque de la Sagesse, la perte de la voie du milieu, le manque de culture de ce qui est juste et sain(t) font même perdre le sens de la bonne conduite à de nombreuses élites. Certaines se perdent et induisent ainsi leur peuple en erreur. 

Par exemple, en termes de meurs, certains quittent le chemin de la juste tolérance, entrainant leur peuple tantôt dans les excès de la permissivité, quand d’autres, parfois en réaction d’ailleurs, poussent aux excès de l’intolérance, pouvant ainsi user de violence et pousser jusqu’à l’usage de la barbarie.
Il en est souvent de même en termes de manque de vision juste en termes de (dé)régulations, notamment financière et économique.

Ceci entraine des disharmonies qui atteignent les sociétés civiles, le climat, la nature …
Ainsi observons-nous de nombreuses émergences de la haine, de la violence, portées à la fois par l’intolérance et son pendant la permissivité, là où la sagesse prescrit la juste tolérance, l’action et la parole justes …

Il vous faut le savoir aussi, contrairement à ce qu’en pensent des esprits ignorants ou dévoyés, le leitmotiv du Coran est d’enjoindre les disciples du prophète arabe (pbsl) à être bons et pieux (à l’image de l’exemplaire Abraham et des autres envoyés) ! Comment en serait-il autrement ? Seules, avec le discernement conféré aux prophètes et à quelques sages avancés, des exceptions à cette règle sont évoquées dans le Coran, mais comme il y est écrit, c’est aussi là un moyen pour Dieu de reconnaître ceux qui, sans discernement, s’égarent  dans la malveillance, la soif d’hégémonisme, etc. …  et qui entre deux ordres divins parfois contradictoires, préfèrent celui de leurs mauvais penchants (Taghout* Tawaghit (pluriel de Tâghoût)) au lieu de rechercher et de privilégier le discernement correct lié à un esprit pur ou suffisamment purifié. 

Rq : Le Coran aussi insiste sur la purification de l’âme, et c’est pour notre bien, car la loi liée au karma existe ; elle est aussi inscrite dans le Coran sous le nom de « Rétribution ». 
La voie bonne est la voie commune à tous les éveillés. C’est la voie christique qu’il nous est dorénavant demandé de suivre. C’est la voie  de la bienveillance, de la miséricorde et du salut, la voie par et dans laquelle il convient dorénavant de lire et de comprendre l’Evangile, les Soutras, le Coran,  les hadiths* et les actes des saints. 

Le prophète arabe (pbsl) a eu la tâche d’enseigner une exception à la règle de total pacifisme, comme il y a une pointe de noir dans l’océan de blanc dans l’image représentative du Tao. En effet, si le Christ,  le Bouddha,  Socrate et tant de saints ont poussé leur ahimsa* jusqu’à l’extrême, telle était leur destinée. Trouvez-vous cependant juste que les meilleurs des hommes aient à subir la loi des méchants ? Non ! Bien évidemment ! Vous comprendrez dès lors mieux un des rôles et enseignements confiés à Mohamad (pbsl) pour le plus grand nombre, tout en privilégiant de son mieux la paix dans le discernement dont il bénéficiait, et dans la mesure du possible.

Rq : Concernant l’usage approprié concernant l’appellation du prophète destiné à la Nation arabe : il convient de l’appeler Mohamad (au lieu de Mahomet qui porte une consonance inopportune en langue arabe) et de faire suivre son nom d’une bénédiction telle que « paix et bénédiction sur lui ». C’est un peu comme dans le bouddhisme,  quand on rend hommage à un être saint en ajoutant «nam» devant son nom, par exemple.

Ceci dit, regardons maintenant de plus près ce qui est réellement écrit afin d’appréhender ce qui est avec le discernement correct.



II / LE PRINCIPE DE LA DESCENTE DE L’ESPRIT PAR, AVEC ET DANS LES PROPHÈTES PREDESTINÉS AUX DIFFÉRENTES NATIONS
Autour de Jésus Christ, le saint « combat » des éveillés, des prophètes, des anges divins et des saints est  au service de la Volonté Divine et de l’Obéissance à la Sagesse …

Dans le Coran, Dieu nous explique en certains termes ce qu’Il explique en d’autres termes avec et par le Bouddha. Le Seigneur de l’Univers expose « en parallèle » par ses porte-paroles, à savoir que les Prophètes d’un côté, les éveillés de l’autre, que tous œuvrent pour une même cause divine, une « grande œuvre unique » convergente, sublimée en Jésus Christ l’archétype de la charité/compassion  commun à l’ensemble des religions - et désigné en tant que signe probatoire en terme de reconnaissance dans la foi - pour guider vers le salut l’ensemble des hommes au temps voulu par le Tout Puissant.

Voici par exemple une version bouddhique des explications qui précèdent :
« {§62} Ce Dharma, ce n'est pas la discrimination réflexive qui peut le comprendre [ce n'est pas par la discrimination réflexive que l’on peut la saisir en profondeur, mais par la foi, l’adhésion cordiale, etc … N.D.LR.]. Seuls les bouddhas peuvent en saisir la teneur. Comment cela se fait-il ? C'est que les bouddhas, Vénérés du monde, n'apparaissent au monde qu'en raison d'une Grande œuvre unique. {§63} En quoi, Shariputra, la raison pour laquelle les bouddhas, Vénérés du monde, apparaissent au monde peut-elle être qualifiée de Grande œuvre unique? C'est parce que les bouddhas, Vénérés du monde, veulent ouvrir les êtres au savoir et à la vision de la bodhéité et leur faire acquérir l'éveil. C'est parce qu'ils veulent montrer aux êtres le savoir et la vision de bouddha qu'ils apparaissent au monde. C'est parce qu'ils veulent faire comprendre aux êtres le savoir et la vision de bouddha qu'ils apparaissent au monde. C'est parce qu'ils veulent faire pénétrer les êtres dans le savoir et la vision de bouddha qu'ils apparaissent au monde. {§64} Voilà donc, Shariputra, comment les bouddhas apparaissent au monde en raison de leur unique Grande œuvre. L'Éveillé déclara à Shariputra : {§65} L'enseignement salvifique des bouddhas Ainsi-Venus s'adresse aux seuls bodhisattvas: toutes leurs activités visent constamment une œuvre unique, qui est seulement de montrer aux êtres l'Éveil profond au savoir et la vision de bouddha. » « Le Sûtra du Lotus » Source 3 chap. 2 correspondant à la page 75 Source 1 (étai 187)

Et maintenant, et maintenant une version coranique correspondant, au sujet de l’instruction des peuples par les envoyés (éveillés et/ou prophètes) du Seigneur de l’Univers :
« Il n'est pas une nation qui n'ait déjà eu un Avertisseur. » 35.24 (étai 188 A)
 «  Nous avons envoyé dans chaque Communauté un Messager. » 16.36 (étai 188 B)
 « Et nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. » 14.4 (étai 188 C)

Rq : Le Coran (qui signifie « la récitation » afin que les soumis à la Volonté Divine le récitent et puissent le garder en tête) précise qu’il s’appelle aussi le « Livre de la Confirmation » ou « Livre explicite ». Il  fut adressé au peuple arabe (en attendant le Jour du Rassemblement) ; ce Livre Saint est « descendu » pour le peuple arabe, comme les soutras sont descendus pour des peuples indo-asiatiques. Le Coran a été livré  dans la langue vernaculaire de la Nation visée, et donc en arabe ! 

En témoigne le Coran lui-même :
« Ce sont les versets du livre évident. 2. Nous l'avons fait descendre du ciel en langue arabe, afin que vous le compreniez. » Sourate 7 (étai 189 A)
 « 7. Et c'est ainsi que Nous t'avons révélé un Coran arabe, afin tu avertisses la Mère des cités (la Mecque) et ses alentours et que tu avertisses du jour du rassemblement, - sur lequel il n'y a pas de doute - Un groupe au Paradis et un groupe dans la fournaise ardente. » Sourate 42 (étai 189 B)

Témoignent aussi de cette réalité ces autres passages : Sourate 13 versets 36 à 39 par exemple, sinon sourate 62 versets 1 à 3,  ou encore Sourate 32, versets 2 et 3, et étais (étais 189 C à E).
Comme vous pouvez le comprendre et le constater avec la Connaissance des différents Livres Sacrés du Monde, le Miséricordieux va jusqu'à s'exprimer dans les langues vernaculaires locales et avec les symboles et des exemples compréhensibles par les peuples auxquels Il s'adresse. Pour cela, grâce à différents « envoyés » (éveillés et/ou prophètes selon la culture) qui sont Ses porte-paroles, les portes paroles de Sa sagesse,  et même Ses « reflets » ici-bas, comme déjà indiqué. En terme coranique, Mohamad (pbsl) est le dernier prophète, mais il n’est pas le dernier éveillé à vivre sur terre, car si tous les prophètes (nabiyyîn en arabe) de Dieu sont éveillés, tous les éveillés ne sont pas prophètes.

Voici la version coranique de l’entente des envoyés en vue du retour de l’Esprit de vérité, aussi appelé l’heure du rassemblement, l’heure du jugement, etc … dans le Coran :
« 81. Et lorsque Dieu prit cet engagement des prophètes: « Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours. » Il leur dit: « Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition ? » « Nous consentons », dirent-ils.: « Soyez-en donc témoins, dit Dieu. Et Me voici, avec vous, parmi les témoins. » Sourate 3 (étai 190)

Tel est en fait le « pacte (préalable) » des éveillés (et des prophètes monothéistes). A leur image, les croyants doivent se soutenir entre eux, et le soutien à celui qui est désigné pour ancrer ici-bas le rétablissement de la vérité dans l’unité du rassemblement constitue dès lors un test, voire une épreuve de la foi pour tout un chacun, comme nous le reverrons plus loin.



III / L’ÉVEILLÉ ÇAKYAMUNI DANS LE CORAN
Concernant l’envoyé dénommé Bouddha, voici ce qu’évoque elliptiquement le Coran : S’adressant à Mohamad (pbsl) et à travers lui aux mohamadiens puis à tous, Dieu a dit :
«78. Certes, Nous avons envoyé avant toi des Messagers. Il en est dont Nous t'avons raconté l'histoire [les prophètes dits du Livre N.D.L.R.]; et il en est dont Nous ne t'avons pas raconté l'histoire. [comme le Bouddha N.D.L.R.];  » Sourate 40 (étai 191) 

Il faut comprendre que plusieurs prophètes abrahamiques ont été révélés à Mohamad (pbsl), mais que d’autres comme l’éveillé Çakyamuni n’ont pas été directement évoqués à la connaissance du prophète arabe, ni conséquemment et encore moins, à la connaissance de ses disciples. Cela doit se faire lors de « l’étape  finale » d’accès à la connaissance dans la foi et l’espérance, dans l’unité spirituelle retrouvée des serviteurs véridiques du Divin. 

Nous avons vu - même si très peu de bouddhistes en avaient conscience - que Jésus était désigné comme « envoyé » du Bouddha (en rapport avec son Corps de lumière), lequel était en parfaite unité avec la Loi Divine et donc « en » Dieu, et s’exprimait parfois même en tant que son profond reflet.
Comme les éveillés qu’ils sont aussi, les prophètes emploient des paraboles, des images et d’autres moyens didactiques et propédeutiques permettant aux disciples de mieux saisir certains enseignements en temps opportun. Ici et maintenant, acceptés en Esprit de vérité, certains symbolismes s’éclairent et révèlent leur sens caché (batin*) : Le Bouddha est subtilement honoré au même titre que Jésus, Moïse et Mohamad (pbsL), mais « caché » dans le Coran sous une symbolique que chaque personne instruite peut dorénavant reconnaître. Même si très peu l’avaient déjà saisi, le Bouddha est subtilement évoqué par le Seigneur de l’Univers dans le Coran. 

Ceci met en relief les préconisations suivantes de tolérance et de perfectionnement de Mohamad (pbsl) : Cf. étais 192.
« Chercher le savoir est une obligation pour tout Musulman » Rapporté par Anas ibn Malik (étai 192 A).
« Quiconque cherche un moyen d’acquérir une science, Dieu lui rendra facile son chemin au Paradis. » Rapporté par Mouslim (étai 192 B).
Maintenant, lisons et décryptons ces subtilités devenues flagrantes pour qui sait.
Que dit le Coran ? Lisons d’abord la sourate qui est notamment consacrée à quatre références de l’Islam éclairé dans la lumière du rassemblement : 

SOURATE 95 (AT-TĪN) LE FIGUIER
«  Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
1. Par le figuier et l’olivier !
2. Et par le Mont Sinaï !
3. Et par cette Cité sûre !
4. Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite.
5. Ensuite, Nous l’avons ramené au niveau le plus bas,
6. sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres: ceux-là auront une récompense jamais interrompue.
7. Après cela, qu’est-ce qui te fait traiter la rétribution [Loi de cause à effet N.D.L.R.] de mensonge ?
8. Dieu n’est-Il pas le plus sage des Juges ? » (étai 193).

Commentaire : Cette sourate est comme dédiée aux éveillés Çakyamuni et Amithaba, respectivement symbolisés, comme vous l’aurez intuitivement saisi, par le figuier et l’olivier, pour peu que l’on sache que  figuier est l’arbre emblématique du Bouddha, celui-ci ayant médité dessous tout au cours de sa vie ; quant à l’olivier, cet arbre représente Jésus Christ, le mont des oliviers étant un lieu récurrent de ses prédications. Pour Moïse et Mohamad (pbsL) ceux-ci  sont aussi évoqués mais par des lieux saints symboliques, le Mont Sinaï pour Moïse,  et la cité sûre représente la Mecque, l’usage des mots « hadhâ al-balad il-amîn » en arabe signifiant cette cité de paix.

Voici les preuves manifestes de la Volonté Divine de rassembler ses fidèles en incluant cette communauté temporelle placée sous l’égide de l’unité du véhicule unique, à savoir dans la soumission au Dieu Unique. Ces quatre communautés confessionnelles sont toutes quatre particulièrement concernées pour l’heure du rassemblement (aussi nommée  jour dernier ou fin des temps), avec chacune leur propre représentant pour  témoin de la vérité (par le biais des paroles véridiques contenues dans chaque Livre Saint)  à l’heure de l’émergence de la vérité supérieure révélée et restaurée à cette occasion, comme annoncé à toutes les Nations, dans toutes les religions, par l’ensemble des éveillés et prophètes !

Nous avons déjà vu le principe de l’Unité en Dieu (cf. étais 72-E, 134, 144 …), et citant Jésus, vous aviez sans doute compris que c’était un peu comme un principe d’emboîtage des poupées russes à laquelle nous sommes conviés (cf. étai 12 A). En voici pour notre sujet ci-présent la version coranique, pour ceux qui demeurent « en dedans de Lui », Lui le Sublime (cf. étai 194).



IV / LE MESSIE DANS LE CORAN
Nous avons vu dans les textes bouddhiques que Jésus correspond à l’incarnation du bouddha messianique, porteur de lumière. Que dit le Coran au sujet de Jésus Christ ?  Lisons !
« 45. (Rappelle-toi) quand les Anges dirent: «Ô Marie, voilà que Dieu t’annonce une parole de Sa part: son nom sera «Al-Masīḥ» [le Messie], «˒Issā» [Jésus], fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés de Dieu». 46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien». 47. - Elle dit: «Seigneur! Comment aurais-je un enfant, alors qu’aucun homme ne m’a touchée?» - «C’est ainsi!» dit-Il. Dieu crée ce qu’Il veut. Quand Il décide d’une chose, Il lui dit seulement: «Sois»; et elle est aussitôt. 48. Et (Dieu) lui enseignera l’écriture, la sagesse, la Thora et l’Evangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d’Israël, [et leur dira]: «En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d’un oiseau, puis je souffle dedans: et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l’aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants! 50. Et je confirme ce qu’il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui vous était interdit. Et j’ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc: voilà le chemin droit.» » Sourate 3 (étai 195 A)
« … Et si Dieu ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Dieu est Détenteur de la Faveur pour les mondes. 252. Voilà les versets de Dieu, que Nous te (Muḥammad) récitons avec la vérité. Et tu es, certes parmi les Envoyés. 253. Parmi ces messagers, Nous avons favorisé certains par rapport à d’autres. Il en est à qui Dieu a parlé; et Il en a élevé d’autres en grade. A Jésus fils de Marie Nous avons apporté les preuves, et l’avons fortifié par le Saint-Esprit. Et si Dieu avait voulu, les gens qui vinrent après eux ne se seraient pas entretués, après que les preuves leur furent venues; mais ils se sont opposés: les uns restèrent croyants, les autres furent infidèles. Si Dieu avait voulu, ils ne se seraient pas entretués; mais Dieu fait ce qu’Il veut. » Sourate 2  (étai 195 B)
« 46. Et Nous avons envoyé après eux 'Isa (Jésus), fils de Maryam (Marie), pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous lui avons donné l'Évangile, où il y a guide et lumière, pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui, et un guide et une exhortation pour les pieux. » Sourate 5 (étai 195 C)

Donc, en résumé, Jésus est plus particulièrement « envoyé » temporellement auprès le peuple  juif pour représenter la lumière divine, pour en être un puissant reflet - comme le bouddha de la Lumière Infinie prophétisé qu’il est - et comme le Bouddha Çakyamuni pour le territoire auquel  ce dernier s’était prioritairement consacré jusqu’à l’heure dite ; avec Mohamad (pbsl) et les autres envoyés, vient dès lors leur règne commun et universel.  Clairement, dans le Coran comme dans les Soutras, Jésus est reconnu et confirmé en tant que Messie universel. Il  doit donc Logiquement l’être en tant que tel auprès de tous les musulmans véridiques, en leur cœur et en leurs reins …

Ainsi, il est confirmé dans le Coran que les envoyés sont autorisés à délivrer des (saints) commandements : « 64. Nous n'avons envoyé de Messager que pour qu'il soit obéi, par la permission  de Dieu. » Sourate 4 (étai 195 D)

Comme à travers l’Ancien Testament, à travers les Soutras et  à travers le Coran, le Seigneur fait même de la reconnaissance de l’autorité de Jésus le principal critère discriminant concernant la foi correcte en Lui, jusqu’au moment du Jugement Dernier pour chaque habitant de la terre :
« 55. (Rappelle-toi) quand Dieu dit: « Ô 'Isa (Jésus), certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n'ont pas cru et mettre jusqu'au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c'est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez. » Sourate 3 (étai 195 E)  

Le Coran précise aussi que Jésus « est accompagné de signes du Seigneur » … et donc  tout être humain qui croit réellement à l’Ancien Testament, aux Soutras ou au Coran devrait en être Logiquement convaincus par et dans la reconnaissance de ces signes, tant vis-à-vis de l’époque du Jésus physique que du retour vainqueur du  Christ en Esprit ! 

Rq : Comme dans le bouddhisme et en chaque religion, il y a des Croyants « véridiques », mais aussi des Ignorants, des Outrecuidants et des Incrédules qui fuient la vérité, qui fuient le rassemblement prescrit, qui fuient la manifestation de la vérité redescendue sur terre ! Concernant ces dernières catégories de personnes, tant pour le passé que pour le présent le Coran dit : « 2. Ceux qui ont mécru sont plutôt dans l'orgueil et le schisme! » Sourate 38 (étai 196 A) 

Le Coran nous l’explique : Abraham est l’exemple à suivre par tous !

Tôt ou tard, le sort des dédaigneux et des orgueilleux sera tranché ! Cf. étais 196 C et D.

Donc, comme dans le bouddhisme, c’est Jésus Christ qui est désigné comme « signe », comme « messager », « envoyé » voire « descente » (d’esprit), là où Jésus lui-même promettait à son tour en tant que Messie l’envoie de l’Esprit Saint, l’Esprit de vérité, autrement dit aussi, son esprit, l’Esprit christique (en descente sur nous dans la foi éprouvée vis-à-vis des éveillés et/ou des prophètes). Et c’est bien ce que nous explique bienveillamment le prophète arabe (pbsl) :
Hadith* d'après Abou Hourayra, le Prophète a dit:
« Par Celui qui tient mon âme en sa main, la descente de Jésus fils de Marie est imminente; il sera pour vous un arbitre juste, [...];  (il) mettra fin à la guerre et il prodiguera des biens tels que personne n'en voudra plus. En ce moment, une seule prosternation sera meilleure que le monde et son contenu ». Puis Abou Hourayra dit: « Lisez, si vous voulez, les propos de Dieu : Il n' y aura personne, parmi les gens du Livre, qui n' aura pas foi en lui (en Jésus) avant sa mort. Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux [contre le polythéisme].  »  (étai 197).



V / L’ESCHATOLOGIE EN ISLAM
Si le Coran vous est inconnu, pour aller à l’essentiel, sachez que ce livre insiste pour préparer les disciples de Mohamad (pbsl) à la dernière heure, avec parfois un double sens, qu’il s’agisse de la fin de vie sur terre pour une âme ou pour préparer les âmes à la fin des temps (de l’Ignorance). Sachez aussi que dans l’eschatologie coranique, un peu comme dans l’eschatologie bouddhique, Jésus est confirmé en tant que Messie, et c’est son retour en esprit qui nous est prédestiné (cf. hadith* précédemment cité qui synthétise le Livre à ce sujet, en quelques sortes).Jésus Christ est aussi désigné comme « signe »  de ralliement pour l’ensemble des « véridiques » à l’heure dite du « rassemblement » (en l’Esprit de vérité) ou du jour dit « jour de la résurrection » (de l’Esprit christique). 

Il y a confirmation vis-à-vis de la reconnaissance de la lumière christique par l’ensemble des Saintes Ecritures, comme déjà évoqué par le Bouddha (cf. étais 198). 

Maintenant, souvenez-vous de la Volonté de Jésus de rassembler (cf étais 67) qui correspond à la Volonté Divine de Rassemblement confirmée en Esprit dans la Coran (cf annexe G), avec  moult avertissements pour cette heure-là. C’est pour cela aussi qu’en tant que rassembleur désigné, le Messie a toute autorité pour l’arbitrage qui doit avoir lieu (cf. étai 199).



VI / LE PRINCIPAL AVATAR DU CHRIST DANS LE CORAN ET EN ISLAM
A / L’éveillé amical, rappel
Intimement lié à l’éveillé Lumière Infinie (qui demeure le modèle et l’intercesseur privilégié), nous avons déjà parlé de cet être d’éveil/éveillé « Maitreya » qui se traduit par « bienveillant »  (ou «rahmat» en arabe) qui selon toute logique est aussi disciple du Bouddha et garde suffisamment le Soutra du Lotus et d’autres enseignements bouddhiques pour pouvoir les interpréter correctement et les transmettre à bon escient.

B / L’approche chrétienne concernant la présence christique (Parousie)
Ayant rejoint le Corps de la Loi, le Christ est  dans les  cieux (étais 200) mais aussi Jean 7.33 ; Jean 8.21 ; Jean 14.12 ; Jean 14.28 ; Jean 16.5).
Le retour du Christ s’opère donc par  « descente » d’esprit sur tous ceux qui sont prêts à l’accueillir, et en premier lieu chez l’un de ses disciples qui correspond à son avatar privilégié, qui garde ses paroles et les livres en témoignage de la vérité. La descente d’Esprit, certes, ne fait pas trop partie de la culture chrétienne, mais c’est ainsi !
Chez certains chrétiens ou dans quelques prophéties secondaires, cet homme providentiel, -que vous l’appeliez « Maitreya » ou « Mahdi » -, est comme le prolongement de l’arbre de la sagesse christique. Ainsi est-il dénommé parfois « le fruit de l’olivier », puisque nous avons vu ce symbolisme et compris son message. Il peut convenir de renforcer la saisie de cette métaphore par  l’image du cep de vigne qui donne de bons fruits (cf. annexe H). La participation à la glorification du Tout, participe indirectement à la gloire de l’olivier, le Christ, glorieux par reflet et invincible car situé dans la vérité éternelle, et ayant rejoint l’Esprit Infini, le Christ est et demeure éternellement intouchable.
 

C / Présentation du Mahdi
Lisons à titre informatif comment cette personne est présentée dans Wikipédia : « El Mahdi (arabe : mahdīy, , « personne guidée (par Dieu) ; celle qui montre le chemin ») ou El Mahdi Mountadhar (arabe :, « le guide attendu ») ou le Khalifat Allah (« Dirigeant élu par Dieu ») est un rédempteur eschatologique attendu de l'ensemble des confessions musulmanes. Le Mahdi promis, (qui) est habituellement désigné par ses titres d'imam al Asr (l'Imam « du temps ») et sahib al Zamân (seigneur du temps) et al-Qâ'îm (le Résurrecteur) [notamment dans le chiisme duodécimain.] » Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahdi

Le Mahdi signifie donc en arabe le « bien guidé » ; c’est aussi un disciple du prophète arabe (pbsl) qui vient avec le discernement et la compréhension correcte des Ecritures et donc du Coran aussi. Comme pour les autres religions, il assume sa mission confiée de rassemblement des différentes branches des religions dans le cadre d’un rassemblement plus grand qui est celui des religions dans la Religion Une (Religion d’Abraham). Il croit puissamment en Dieu, en ses envoyés, à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob, et aux douze tribus ; il croit aux Livres Saints que Moïse, Jésus et les autres prophètes ont reçus du ciel jusqu’à Mohamad (pbsl); il ne met pas de différences entres eux, et étant soumis au Clément dans le discernement idoine, il reconnait la messianité de Jésus devenu Christ. (cf. étai 195 A, et noter l’accomplissement du saint pur devant venir, annoncé à la Vierge Marie dans la sourate 19, versets 17-21).

Tout comme il y a une correspondance, une adéquation analogique entre le bouddha de la Vie Infinie et le Messie monothéiste (Jésus Christ), il y a une correspondance, une adéquation entre l’éveillé « Bienveillant » (Maitreya*) et le « Bien Guidé Attendu »  (El Mahdi* Mountadhar) qui ne sont effectivement qu’une et même personne, étant donné qu’il n’y a qu’une même fin des temps collective pour l’Humanité toute entière. Cet homme est à la fois déférent,  ami des éveillés et des prophètes du passé, connaisseur des Livres de Sagesse (cf. étai 201) et suffisamment instruit pour remplir ses missions grâce à Dieu et aux alliés du Généreux, aux gens de bien. Cet être a été, est et sera porté par l’Esprit de vérité, puisque telles sont les prophéties communes et correspondantes des guides des religions (Moïse, Bouddha, Jésus, Mohamad (pbsL)…).

Tels sont donc quelques-uns des importants moyens de reconnaissance d’un tel homme pour ceux qui dans l’espérance et la charité obéissent et veillent correctement. Que tous se souviennent ce que Jésus a dit a expliqué, afin « d’activer » en eux la descente de l’Esprit Protecteur et Consolateur :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j'aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé. » …et « celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. Et quiconque donnera seulement un verre d'eau froide à l'un de ces petits parce qu'il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. »
Comme pour les disciples du Christ, il serait malvenu aux disciples de Mohamad (pbsl) et à ceux du Bouddha et de Moïse de nier les paroles de Jésus, de renier ses signes et ses commandements sapientiaux, ou de les traiter de mensonges. Ceci reviendrait en fait à entériner une sorte d’apostasie (même si cette apostasie est subconsciente, voire inconsciente).

D’autant plus d’ailleurs que le principe d’accueil d’un frère dans la foi est une prescription commune des éveillés et des prophètes. Nous avons déjà abordé des paroles du Bouddha à ce sujet, il y a le sens du Coran et quelques hadiths* qui confirment cela. Combien plus faut-il être prompt à accueillir un Fidèle qui est en Dieu et en qui Dieu est présent, tout en étant conscient que pour celui-ci, la maladie, la faim et la soif peuvent ne pas représenter des symptômes physiques pour lesquels il consent à bénéficier de l’aide des véridiques et des gens de bien (voir plus loin l’étai 207).

Rq : Il convient, en matière d’eschatologie mohamadienne, de faire attention à certains signes qui caractérisent le Mahdi (notamment par une lecture trop littérale qui concerneraient les traits physiques ou les plus prosaïques de l’homme en question), car de tels signes prophétisés peuvent recouvrir différentes étapes temporelles de sa manifestation, puisque Dieu en a décidé ainsi …
Aussi, des hadiths tels que les suivants (étais 202 et d’autres) doivent être interprétés à différents niveaux de compréhension et/ou d’étapes entrant dans la temporalité eschatologique pour en avoir une compréhension complète !

Exemple sur la base d’un premier hadith :
« Même s'il reste de longs jours d'ici le jour du Jugement, Dieu enverra certainement une personne de ma famille qui emplira ce monde de justice et d'équité. » Sunan Abu-Dawud, « Book 36: The Promised Deliverer (Kitab Al-Mahdi) no 4 270 », rapporté par Ali ibn Abi Talib  (étai 202 A). Ceci est confirmé dans d’autres hadiths.

Au sens littéral, ce hadith suggère plutôt un lien de sang entre le Mahdi et Mohamad (pbsl).
Au sens figuré, ce hadith suggère plutôt un lien affectif entre le Mahdi et Mohamad (pbsl), comme nous l’avons vu pour le Bouddha précédemment.

La voie du milieu nous demande de ne rejeter ni le sens littéral, ni le sens figuré, mais de prier pour avoir le discernement entre ces deux niveaux de lecture, au cas par cas, sans oublier que les éveillés sont assez portés sur le sens métaphorique propre au décryptage correct de différents symboles, images et paraboles évoqués. En fait, les éveillés et les prophètes sont comme frères, leurs disciples comme des fils, et le Bienveillant est comme le Père  Bienveillant de tous. 

«  Les prophètes sont frères d’un même père, leurs mères sont différentes, mais leur religion est une » Mohamad (pbsl) Rapporté par Boukhari  (étai 202 B)
Il se peut très bien aussi que les deux sens soient simultanément vérifiés (comme un lignage génétique et un  lignage spirituel), mais par forcément dans une même étape temporelle. En effet, le Bienveillant, dans sa grande miséricorde, nous a permis de procéder par étapes afin de permettre au plus grand nombre de ne pas être surpris mais éclairés par plusieurs manifestations/reflets de Sa bienveillance au service du Salut de tous et de Son ineffable gloire.

Autre hadith :
« Le Mahdi est un homme que Dieu va envoyer à la fin des temps lorsque la terre sera remplie d'injustice et de mal, lorsque la vérité aura été oubliée, lorsque le désordre sera répandu. C'est à ce moment que Dieu va envoyer cet homme comme dirigeant qui rendra meilleur les créatures et va montrer la vérité. » Charh Al Aqida Safariniya de Cheikh Otheimine p. 451 (étai 202 C)
Rq : Le rétablissement de la vérité est aussi le principe même de la mise en mouvement de la roue du Dharma prophétisée pour la fin des temps ...

Autre hadith : « S’il ne restait qu’un jour avant la fin de ce monde, Dieu allongerait ce jour jusqu’à ce qu’une personne de ma famille, dont le nom sera le même que le mien, gouverne le monde. » rapporté par Al-Tirmidhî  (étai 202 D)

Au sens littéral, ce hadith peut suggérer qu’un prénom du Mahdi correspond à la dénomination de « Mohamad » ou « Mohamed ». 

Au sens figuré, ce hadith peut aussi bien suggérer que le Mahdi a ou aura pour surnom « digne d’éloge »  ou « digne de confiance », qualificatifs qui correspondent au nom   « Mohamad » pris en  son sens étymologique.

Les tremblements de terre tels qu’évoqués dans la Bible et le Coran peuvent correspondre à des secousses de la croute terrestre qui sont d’ailleurs plus fréquemment constatées ces derniers temps et /ou un tremblement de terre peut être compris au sens figuratif, tant les hommes (et notamment parmi les élites) sont ou seront secouées de l’intérieur à l’Occasion !
Etc … 
 
Très important aussi, le Mahdi vient avec le discernent (furqane ou forkane en arabe), instruit par Dieu en Jésus, par Jésus en Dieu ; voir les étais 203 où il y est fait allusion dans le Coran.
Etai 203 A (p.135) : « 77. Et pourquoi ne combattriez-vous pas dans le sentier du Seigneur, quand les faibles, les femmes, les enfants s'écrient : Seigneur, tire-nous de cette ville des méchants, envoie-nous un défenseur de ta part, donne-nous un protecteur ? 78. Les croyants combattent dans le sentier de Dieu et les infidèles dans le chemin de Thagout. Combattez donc les sup­pôts de Satan, et certes les stratagèmes de Satan seront impuis­sants. » Coran IV Source 12 

Etai 203 B (p.135) : « Dis-leur : Dieu prolongera la vie de ceux qui sont dans l'égarement, 77. Jusqu'au moment où ils verront de leurs yeux si le châtiment dont on les menaçait était celui de cette vie, ou bien si c'est le supplice de l'heure. Alors ils apprendront qui est celui qui occupera la plus mauvaise place et qui sera le plus faible en secours 78. Dieu ajoutera à la bonne direction de ceux qui ont été conduits dans le chemin droit. » Coran 19. 76 IV Source 12 

Etai 203 C (p.135) : « 77. Il n'y a point de chose cachée dans les cieux et sur la terre qui ne soit inscrite dans le livre de l'évidence. 78. Le Coran déclare aux enfants d'Israël la plupart des sujets de leurs disputes. 79. Le Coran sert de direction aux croyants, et constitue une preuve de la miséricorde divine envers eux. 80. Dieu prononcera son arrêt pour décider entre vous. Il est le puissant, le sage. 81. Mets ta confiance en Dieu, car tu t'appuies sur la vérité évidente. 82. Tu ne saurais rien faire entendre aux morts ; tu ne saurais faire entendre aux sourds l'appel à la vérité, quand ils te tournent le dos. 83. Tu n'es point le guide des aveugles pour les prémunir contre l'égarement. Tu ne saurais te faire écouter, excepté de ceux qui ont cru à nos signes et qui se résignent à la volonté de Dieu. 84. Lorsque la sentence prononcée contre eux sera prête à recevoir son exécution, nous ferons sortir de la terre un monstre qui leur criera : En vérité ! les hommes n'ont point cru fermement à nos miracles ! 85. Un jour nous rassemblerons ceux qui ont traité nos signes de mensonges ; ils seront rangés séparément, 86. Jusqu'à ce qu'ils paraissent devant le tribunal de Dieu, qui leur dira : Avez-vous accusé de mensonges mes signes, faute de les avoir pu comprendre, ou aviez-vous un autre motif d'en agir ainsi ? 87. La sentence sera exécutée en punition de leur impiété, et ils ne prononceront pas un seul mot. 88. Ne voyaient-ils pas que nous avons établi la nuit pour prendre du repos, et le jour clair pour travailler ? Certes, il y a dans ceci des signes pour un peuple qui croit fermement. 89. Au jour où l'on enflera la trompette, tout ce qui sera dans les cieux et sur la terre sera saisi d'effroi, à l'exception de ceux que Dieu voudra en délivrer. Tous les hommes viendront se prosterner devant lui. » Sourate 29 

Rq : Le monstre correspond à la partie de l’inconscience qui devient flagrante et effrayante pour l’homme qui entre enfin en pleine conscience de la Réalité du Divin.

 Etai 203 D (p.135) : « 31. C'est ainsi que Nous fîmes à chaque prophète un ennemi parmi les criminels. Mais ton Seigneur suffit comme guide et comme soutien. 32. Et ceux qui ne croient pas disent : « Pourquoi n'a-t-on pas fait descendre sur lui le Coran en une seule fois ? » Nous l'avons révélé ainsi pour raffermir ton cœur. Et Nous l'avons récité soigneusement. 33. Ils ne t'apporteront aucune parabole, sans que Nous ne t'apportions la vérité avec la meilleure interprétation. [par et dans la guidance et le soutien] » Sourate 25



VII / LE TÉMOIGNAGE DES PROPHÈTES ET DES ÉVEILLES POUR CELUI ET CEUX QUI ŒUVRE(NT) EN ESPRIT DE VÉRITÉ CONFIRMÉ DANS LE CORAN
Les éveillés et prophètes s’exprimant en Esprit de vérité, leurs paroles sont témoins de la vérité, et à travers leurs paroles justes, ce sont eux qui, en Esprit, sont témoins de la vérité à leur tour! L’acceptation de cette ainsité, l’imprégnation activée des esprits devrait être spontanée pour les mieux attachés au câble de la foi en Dieu, eux qui sont promis à l’union dans l’unité du Saint Esprit.
Ce principe testimonial est évoqué dans tous les Livres Saints, expliqué à plusieurs reprises par Jésus à ses contemporains et à nous à travers eux, comme dans l’étai 156 déjà précédemment développé, où Moïse était déjà témoin pour Jésus, et confirmé en Esprit dans l’Apocalypse de Saint Jean (cf. étai  204).

Conclusion relative à de tels enseignements : Si donc, des saints (êtres d’éveil) s’expriment de leur mieux en Esprit de vérité, ont un comportement adéquat avec la Voie et se placent sous le témoignage des éveillés et prophètes, ceux qui croient réellement en Moïse, au Bouddha, en Jésus Christ, en Mohmad (pbsL) et/ou aux autres prophètes doivent de fait avoir confiance en ces saints (êtres d’éveil), unis dans un même et Unique Esprit ! C’est ce qui est écrit !

L’Esprit de vérité se reconnait en Esprit de vérité.

Inversement, ceux qui n’ont pas suffisamment confiance en des saints (êtres d’éveil) dignes de confiance, même s’ils pensent croire en leur(s) bouddha(s), en leur(s) prophète(s) et /ou au Messie, n’y croient pas réellement en fait, puisque n’activant pas en eux l’obéissance aux Commandements prescrits (praxis effective). 

Ce sont le(s) bouddha(s), en le(s) prophète(s) et /ou le Messie qui témoigne(nt) en faveur ou en défaveur des êtres au jour de la révélation d’ici-bas (Jour de l’Apocalypse) et au jour du rappel de toute âme par Notre Seigneur.
D’où la nécessité de veiller, d’être vigilants quant à l’émergence de l’Esprit de vérité !
C’est ce qui est écrit. Ayons foi et purifions nos cœurs.
Ceci revient à honorer les paroles, qui des prophètes, qui du Bouddha, qui du Messie, et tous ceux-là  glorifient déjà en eux le Seigneur de l’Univers ! 

Puissiez-vous saisir cela et être de ceux-là.


A / Témoignage du Bouddha 
Nous avions déjà entraperçu le témoignage du Bouddha à travers l’intérêt que l’on porte à ses paroles, et notamment au Soutra du Lotus (exemple : étais 205 et revoir les  citations des étais 17). Nous avons déjà évoqué le principe d’identification à ses disciples pour qui croit. Nous avons déjà évoqué le principe de partage de la Vision bouddhique pour qui croit. AJOUTER SUR « VOIR »
Sous le témoigne du Bouddha dans la joie parfaite, non seulement Jésus a exposé le Soutra du Lotus en condensé, mais de plus il le mit en pratique au plus près pour nous en faire bénéficier en ces jours bénis conformément aux Ecritures. Tel est l’un des aboutissements temporels et permanents des œuvres de Jésus pour l’ici-bas.


B / Témoignage de Jésus Christ
Nous avons vu précédemment le principe de témoignage évoqué par Jésus.
Qu’en est-il du témoignage de Jésus lui-même ?
Revoyons cela de plus près. Qu’a dit Jésus à ce sujet ? Lisons 206 et relisons les étais 95 :
« 22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. » Jean 5 (étai 206 A)
« 7 Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. 8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: 9 en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; 10 la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; 11 le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. 12 J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. 14 Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. 15 Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. » Jean 16.7-15 (étai 206 B)
«  Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. » Jean 12.48. (étai 206 C)
«  Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. » Jean 12.47 (étai 206 D)
D’où l’intérêt supérieur pour tout un chacun d’avoir foi en Jésus Christ avant sa mort, car c’est lui qui a été désigné comme Rassembleur au service du Tout Puissant et de la Gloire qui Lui est naturellement due :
«  Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. » Jean 4.34 (étai 207)
Jésus a dit :
« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure « en » moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15.5 (étai 208) … et quels beaux fruits que de participer à la Glorification de Seigneur Dieu, tous unis en Christ pour le rendez-vous fixé pour cette singulière occasion pour l’humanité ! ?
Tout concourt à glorifier l’unité du Corps de Loi, c’est-à-dire de glorifier le Dieu Un Tout Puissant :
«  Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui. »  Jean 7.18 (étai 209, lié à l’étai 207)
Nous retrouvons bien entendu la confirmation coranique quant à la volonté de célébration de la Gloire du Majestueux, et les véridiques / êtres d’éveil  se dressent, surgissent de l’inconscience  pour Le glorifier d’un seul Cœur :
« 172. Jamais le Messie ne trouve indigne d'être un serviteur de Dieu, ni les Anges rapprochés [de Lui]. Et ceux qui trouvent indigne d'adorer Dieu et s'enflent d'orgueil... Il les rassemblera tous vers Lui. »  Sourate 4 (étai 210 A)
« 159. Gloire à Dieu. Il est au-dessus de ce qu'ils décrivent! 160. Exception faite des serviteurs élus de Dieu. […] 164. Il n'y en a pas un, parmi nous, qui n'ait une place connue ; 165. nous sommes certes, les rangés en rangs; 166. et c'est nous certes, qui célébrons la gloire [de Dieu]. » Coran 37 (étai 210 B)

Rq : Des érudits s’accordent pour dire que le mot araméen donnant le mot « fils » en français signifie aussi « serviteur », d’où la probabilité élevée que des prosélytes chrétiens aient souvent préféré traduire ce mot par « fils » (de Dieu) au lieu de « serviteur » (de Dieu). Je vous laisse à retrouver dans l’Evangile comment les prosélytes sont tancés par Jésus, tant cela les conduit (inconsciemment) vers l’iniquité. Quant au Coran plus combatif, il y a de nombreux rappels à l’importance de l’équité : « Oh ! Vous qui croyez. Pratiquez avec constance la justice en témoignage de fidélité envers Dieu, et même à votre propre détriment ou au détriment de vos pères et mères et vos proches, qu’il s’agisse d’un riche ou d’un pauvre, car Dieu a la priorité sur les deux. Ne suivez pas les passions au détriment de l’équité ; mais si vous louvoyez ou si vous vous détournez sachez que Dieu est bien informé de ce que vous faites. » Sourate 4 (étai 211).
 Que dorénavant les serviteurs de Dieu s’unissent en Jésus Christ et les prophètes pour se mettre au service du Tout Puissant dans la reconnaissance naturelle de Sa gloire, comme le firent nos modèles les prophètes du passé et le font les éveillés des dix directions et de tous les temps unis en Jésus Christ pour nous montrer la voie.  


C / Témoignage de Mohamad (pbsl)
Lisons les rôles qui incombent à Mohamad (pbsl) vis-à-vis de sa communauté :
« 45 Ô Prophète ! Nous t'avons envoyé [pour être] témoin, annonciateur, avertisseur, » sourate 33 (étai 212 A)
« 43. Et aussi Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins aux gens, comme le Messager sera témoin à vous. »  Sourate 2 (étai 212 B)
Lisons les rôles qui incombent à Mohamad (pbsl) pour le Jour dernier vis-à-vis de tous :
« 45. Que feront les méchants, lorsque nous rassemblerons contre eux les témoins de toutes les nations, lorsque nous invoquerons contre eux ton propre témoignage, ô Muhammad ! Dans ce jour terrible, les infidèles et ceux qui ont été rebelles au Prophète aimeraient mieux que la terre fût à leur niveau et les dérobât à la vue de tous. Mais ils ne sauront dérober aucune de leurs actions aux yeux de l'Eternel. » Sourate IV Source 12 (étai 212 C)
 « 41. Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin, et que Nous te (Muḥammad) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci? » Sourate 4 (étai 213
Donc, pour le témoignage de la fin des temps, le prophète arabe (pbsl) n’est pas seul, mais accompagné par l’ensemble des témoins de Toute Vérité !
Ainsi, comme le résume pour nous une parole du prophète arabe (pbsl) (étais 214 ), tout vrai musulman est tenu de croire aux différents messagers de Dieu, et donc tenus de croire en Moïse, en Jésus Christ, en Bouddha, en  Mohamad (pbsl). C’est écrit !  C’est ainsi !
Voici un hadith où la Volonté de Dieu est « synthétisée » par le prophète arabe en matière de foi correcte :
« La foi est de croire en Dieu, ses anges, ses livres, ses messagers, au jour dernier et au destin qu’il soit en ta faveur ou non. » Mohamad (pbsL) rapporté par Mouslim (étai 214) et confirmé dans le Coran dans son ensemble et notamment dans le passage déjà cité plus haut.
« 152. Et ceux qui croient en Dieu et en Ses messagers et qui ne font point de différence entre ces derniers, voilà ceux à qui Il donnera leurs récompenses. Et Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » sourate 4 (étai 215)
Les instructions étaient plus évidentes concernant les « éveillés abrahamiques », certes, mais les disciples de Mohamad (pbsl) respectent-ils pour autant déjà l’équité de considération envers  les différents envoyés ? Si tel n’était pas le cas, qu’ils se corrigent. Le Plan de Dieu est ainsi fait, autant s’y soumettre de bonne grâce, et les non mohamadiens n’ont pas de craintes à avoir sur le sujet, nombreux sont les vrais musulmans parmi les mohamadiens.
Si Dieu avait voulu, il aurait fait une seule communauté depuis très longtemps (cf. étai 216), mais Dieu a préféré éprouver les cœurs et les reins des diverses communautés au final (cf. étais 217). Et puisque telle est Sa volonté, il est préférable de s’y soumettre le plus spontanément possible en gage de de foi authentique dans l’attente (ou veille) prescrite.
L’épreuve consiste à se retrouver l’âme nue devant le Seigneur de Vérité, entrés en pleine conscience, soit dans le cadre de la mort physique individuelle, soit dans le cadre d’une conscientisation élargie au Jour Dernier au niveau individuel et collectif (étais 217). 

« 1. A. L. M. Les hommes s'imaginent-ils qu'on les laissera tranquilles pour peu qu'ils disent : Nous croyons ; et qu'on ne les mettra pas à l'épreuve ? 2. Nous avons mis à l'épreuve ceux qui les ont précédés, et certes Dieu connaîtra ceux qui ont été sincères et ceux qui ont menti. 3. Ceux qui commettent des iniquités pensent-ils qu'ils prendront les devants sur notre châtiment ? Qu'ils jugent mal ! 4. le terme fixé viendra pour ceux qui espèrent comparaître un jour devant Dieu. Il sait et entend tout » Sourate XXIX Source 12 (étais 217 A)
« 30.Voilà bien là des signes. Nous sommes certes Celui qui éprouve. » Sourate 23 (étais 217 B)
« 156. Qu'attendent-ils ? Que les Anges leur viennent ? Que vienne ton Seigneur ? Ou que viennent certains signes de ton Seigneur ? Le jour où certains signes de ton Seigneur viendront, la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n'avait pas cru auparavant ou qui n'avait acquis aucun mérite de sa croyance. » Sourate 6 (étais 217 C)
« 130. Ô communauté d’hommes et de génies, ne vous est-il pas venu des messagers, choisis parmi vous, qui vous ont raconté Mes signes et averti de la rencontre de ce jour ? » Sourate 6 (étais 217 D)

Et maintenant qu’est révélé un messager (Bouddha) momentanément caché à la Nation arabe, prophète dont ils ne soupçonnaient pas la sujétion aux ordres divins, comment devraient-ils se comporter selon la foi correcte, maintenant qu’ils sont instruits sur la base  des paroles de vérité dont celles livrées par Mohamad, selon vous ?  

Pour les véridiques, simplement comme il est écrit dans les versets transmis par Mohamad (pbsL) et les prophètes dont l’essentiel vous est ici présenté pour l’Occasion ! 

Certes, il  peut sembler y avoir quelques contradictions apparentes entre les enseignements du Bouddha et ceux de la Soumission christique (à Dieu), mais c’est sans tenir compte de l’impermanence liée au fait religieux, à la complicité et à la complémentarité des éveillés unis pour rétablir à terme l’ordre, précisément lors d’une période où le monde risque le chaos ! Dans ce cadre-là, il est préférable de considérer le dharma du Bouddha  comme une proreligion (mis en place par le Seigneur de l’Univers pour cette Nation) dont l’aboutissement se fait en Jésus Christ, lequel définit ce qui est vrai et qui tranche par sa parole, puisqu’étant en mesure de reconstituer en lui l’ensemble des morceaux confiés aux différents envoyés du Seigneur (cf. étais sur l’épée 125 et 13 C).

Ainsi, dans l’Esprit de concorde et de discernement, certains sujets clivants n’ont plus lieu d’être ou du moins doivent être mis en sourdine pour qui a saisi le Plan Divin pour l’Humanité et qui s’Y soumet dans l’allégresse, sauf à être dans l’erreur et vouloir  traiter ca plan avec orgueil ou oisiveté.
Concernant les chrétiens, les disciples véridiques de Mohamad (pbsl) et ceux qui ont compris et adorent Dieu  présenteront sans contrainte un accommodement prescrit, en toute lumière ici et maintenant rétablie, car comme rappelé dans cet opuscule et davantage développé ailleurs, Jésus était monothéiste (cf. étais 218). En effet, si Jésus a bien expliqué qu’il est « en » Dieu (en dedans du Tout Puissant et non en dehors de Lui), et Jésus n’a jamais prétendu être Dieu ou être un autre Dieu. L’Evangile en témoigne. Jésus nous demande d’adorer Dieu seul, car Dieu seul doit être adoré, et tel est le meilleur de notre destinée (cf. étais 219) !

« Jésus lui dit: Retire-toi, Satan ! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » Matthieu 4.10 (étai 219 A)
« 23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. » Jean 4 (étai 219 B)
« la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » Jean 17.3
« Il disait d'une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux. » Apocalypse 14.7 (étai 219 C)

Vous venez de lire les étais 218 et 219 ! ?  Jésus ne ment pas !
Qu’au cours de l’histoire des Eglises chrétiennes se soient fourvoyées, c’est regrettable, mais c’est ainsi ! Mais maintenant, la vérité est rétablie ! Jésus Christ ressuscité en témoigne ! Les disciples du Christ doivent dès lors se réapproprier l’Evangile pour ne plus commettre d’erreur. Unis en Christ, c’est le meilleur que nous puissions leur souhaiter.

A l’heure du rassemblement, ce sont toutes les Nations qui sont concernées depuis le commencement, et les serviteurs/guetteurs du Vainqueur se dressent dans l’exaltation pour chanter ensemble les louanges du Seigneur de l’Univers  dans le cadre restauré de la manifestation de Sa gloire, comme annoncé à tous :
« Je manifesterai ma gloire parmi les nations; Et toutes les nations verront les jugements que j'exercerai, Et les châtiments dont ma main les frappera. » Ezéchiel 39.21 (étai 220 A)
« Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. » Apo 14. 6 (étai 220 B)

Mais comment doit se manifester la Gloire du Divin ?
Les Ecritures nous guident, pour qui croit. Vous êtes conviez à  retrouver et à partager un petit récapitulatif à ce sujet dans les étais 219.

Etais 221 relatifs à l’avènement de la Gloire du Divin au travers de ses reflets, en conformité avec la permission du Glorieux.

Et  quand l’alliance du peuple avec son Dieu, l’unité des cœurs, le respect de l’engagement (mîthâq en arabe) commun à tous les eucroyants (croyants véridiques qui actent leur foi selon le sens profond des Ecritures) sera en branle alors s’ouvrira une période de bonheur que l’Humanité n’aura jamais connu (poïétique  christique en relation avec la Jérusalem céleste).

Il y a des cultes temporels appartenant au monde de l’impermanence, et il y a les enseignements intemporels - bien qu’éparpillés pour un temps -, et, au final la Religion Universelle dans la soumission confiante au Dieu Un qui nous est prédestinée. C’est à Jésus Christ qu’a été, en quelques sortes, délégué le jugement, ou plus précisément sur la base de ses paroles de vérité.
« 40 La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » Jean 6 (étai 222 A).
 «  22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. » Jean 5 (étai 222 B).
« 39 Puis sus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles » Jean 9 (étai 222 C).
«  47 Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. » Jean 12 (étai 222 D).
Ceci nous est bien sûr confirmé dans le Coran : « 55. (Rappelle-toi) quand Dieu dit: « Ô  Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n'ont pas cru et mettre jusqu'au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c'est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez. » Sourate 3 (étai 222 E).

Il serait bon aussi que l’ensemble des mohamadiens se réapproprient le Coran !

L’acceptation de l’ainsité, c’est l’acceptation de ce qui est tel que c’est et tel que cela doit être, notamment en matière de sainteté !  La résignation à la Volonté Divine revient à dire un peu la même chose, et le prophète arabe (pbsl) a instruit à la résignation l’Humanité dans au destin universel transcendant ! La non –acceptation, le refus, la réfutation de ce Plan Divin  se trouvent en l’esprit de rébellion où seront victimes d’eux-mêmes. C’est à cause de leur mental à la vision restreinte - tel un borgne dénué de perspective trop matérialiste - et/ou trop égoïste, et/ou trop individualiste, et/ou hédoniste, trop orgueilleux, et/ou trop sectaire, etc … pour pouvoir embrasser la vision qui nous est offerte depuis le commencement par l’Eternel, le Tout Puissant.  

Rq : Le Bouddha dit que le mental est comme un singe qu’il faut discipliner (cf.  haut de la page p. 448 Source 1), là où d’autres écritures en parlent en termes plus effrayants.

Donc, il peut y en avoir encore qui se font du souci pour savoir comment réagirons les membres des autres confessions vis-à-vis de leur soumission à la parole de leur propre prophète, mais il conviendrait que chacun regarde à sa porte car chacun est avant tout responsable de son âme, et c’est le mental menteur en soi dont il convient de se méfier, de reconnaître, de maîtriser !


D / Le témoignage du Tout Puissant
Pour un adorateur du Tout Puissant, Dieu est partout, Dieu est en tout, tout le temps.
Gloire à Lui !
Cette présence se perçoit pour qui y est sensible, au travers de la nature bien sûr, mais aussi grâce à des synchronicités occurrentielles, aussi appelées « signes » dans le Coran, car, contrairement à ce que certains croient et font croire, les « signes » ne se limitent pas aux versets du Saint Coran.
Alors, attention, parce que nombreux sont ceux qui traitent les différents signes de mensonges.
Plus nombreux encore seront ceux qui s’y éveillent, grâce à Dieu !
Lisons :
« 164. Certes dans la création des cieux et de la terre, dans l'alternance de la nuit et du jour, dans le navire qui vogue en mer chargé de choses profitables aux gens, dans l'eau que Dieu fait descendre du ciel, par laquelle Il rend la vie à la terre une fois morte et y répand des bêtes de toute espèce, dans la variation des vents, et dans les nuages soumis entre le ciel et la terre, en tout cela il y a des signes, pour un peuple qui raisonne. » Sourate 2 (étai 223 A)

A mettre en lien avec :
« 32. Et vraiment, Nous avons rendu le Coran facile pour la médiation. Y a-t-il quelqu'un pour réfléchir ? » Sourate 54 (étai 223  B)
Donc ces signes témoignent de la présence du Divin, de l’intemporel dans le monde de l’impermanence, et certains qui concernent la conscience collective, l’Humanité, sont des synchronicités particulièrement extraordinaires qui marquent les esprits. Il y a souvent des symbolismes dans ces manifestations du divin. Les symbolismes de l’Esprit Saint tels que la descente semblable à une colombe, ou comme une langue de feu sur la tête ont été rapportés par les premiers apôtres de Jésus, ou bien des rêves signifiants ont guidé plusieurs fois les prophètes, etc …
Malheureusement pour certains, ils ne croient pas aux signes, et malgré les nombreux avertissements des Livres, et, de ne les avoir pas compris, de ne pas les accepter en confiance ils traitent les différents signes de mensonges. Pourtant, au contraire, ces signes sont là pour nous guider vers le meilleur, même s’ils sont parfois effrayants. 

Les manifestations du Divin se reconnaissent  aussi au travers de la manifestation (reflets) de ses attributs ! Ainsi, quand les prophètes et les éveillés témoignaient en Esprit de vérité, témoignaient-ils de Dieu ! Quand ils se parent de leur mieux des caractères du Divin, ils en témoignent aussi.
La justice divine fonctionne selon la simple vérité, en rapport avec les actes commis, les paroles dites, les pensées,  intensions et sentiments émis. Dieu sait tout, c’est Lui le Juge Suprême et comme il est écrit : « 79. Dieu suffit comme témoin. » Sourate 4 (étai 224).

Dieu est Toute Vérité ! Dieu est plus fort que tout !

Gloire et Louange à Lui !






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