lundi 27 mai 2019

CHAP. II INITIATION A LA CONNAISSANCE ET A L’ESCHATOLOGIE BOUDDHIQUE






CHAP. II  INITIATION A LA CONNAISSANCE ET A L’ESCHATOLOGIE BOUDDHIQUE 

En cette période « apocalyptique » des « derniers jours du Dharma », l’intérêt de l’aspect eschatologique du Soutra du Lotus n’en n’est que plus crucial. Rappelons ici que, contrairement à beaucoup d’idées reçues,  « la fin des temps » correspond en réalité à « la fin des temps de l’Ignorance Métaphysique », au « rétablissement de la vérité », et l’une des réalités-phares révélées, c’est que Jésus Christ correspond de fait au bouddha Amitabha attendu par les plus fervents des disciples du Bouddha, même si nombreux  ne l’ont pas encore reconnu jusqu’à lors ...

Il y a beaucoup de confusions concernant la fin des temps, lesquelles sont liées effectivement à un tableau apocalyptique redoutable. Cet évènement majeur pour la race humaine est parfois exploité de manière anxiogène par des oiseaux de mauvais augure.  Mais tout bon maïeuticien sait qu’il y a des signes douloureux précurseurs à la libération et se réjouit aussi de l’évènement. Les  douleurs de l’enfantement sont bien réelles, mais il faut savoir reconnaître et comprendre cette symptomatologie spécifique pour ne pas s’affoler et procéder efficacement à la délivrance. L’analyse sérieuse des symptômes doit ouvrir à l’intelligence du diagnostic pour déboucher sur la thérapie efficace. En ce qui concerne l’Humanité,  la vérité est en gestation depuis plusieurs siècles, et la venue de l’Esprit Saint nous est prédestinée depuis le commencement. Les différentes crises douloureuses que traverse l’Humanité sont certes effrayantes,  mais elles ont pour vocation de déboucher sur un monde de paix, d’harmonie, de développement spirituel, d’abondance partagée, etc … Il s’agit du véritable millenium d’amour et de lumière, de cette fameuse « Pax Christi » promise.

Il y a ce qui est, d’une part,  puis il y a la compréhension puis l’acceptation intrinsèque de l’ainsité au cœur de chaque être et dans la conscience collective d’autre part, et c’est ce qu’il convient de faire émerger le plus sereinement possible pour rentrer de plain-pied dans cette ère lumineuse pour au moins mille ans ! 

Voici le retour de la vérité et vivants soient ceux qui veillent pour cet avènement !
Alors haut les cœurs ! Puissiez-vous faire partie des élus réunis en l’Esprit de Vérité !


I  PERSPECTIVES ET ESPÉRANCES BOUDDHIQUES
A / La réalité sur les enseignements et préceptes du Bouddha
1 / Acceptation et intégration des préceptes et commandements réels du Bouddha, rappels et revisite
a / Concernant le rapport à la vérité
Comme déjà abordé précédemment (étais 5 et 12 notamment), le Bouddha Çakyamuni ainsi que son épigone majeur (le bouddha Amitabha) ont a un rapport ontologique parfait avec la vérité.
Le mensonge leur est inconnu !,  (cf. étai 35 en ce qui concerne le Bouddha).

Ce qui compte donc pour nous qui sommes sur la voie, c’est d’adhérer au mieux à l’Esprit de Vérité de ces éveillés exemplaires, et plus modestement, dans le cadre d’une démocratisation de la sainteté salvatrice, d’éviter de son mieux de mentir, d’éviter de son mieux les « fautes » en intentions, en paroles et en actions, dans le cadre d’une introspection honnête et sincère, d’une connaissance à la fois sans complaisance mais bienveillante de soi-même. Ce n’est pas toujours évident, pour différentes raisons propres à chacun, tout le monde n’étant pas totalement libre pour causes de pressions subies parfois psychologiques, morales, parfois économiques, parfois pharmacologiques, etc … 

Rq :  Déjà, à titre d’exemple, dans un monde moderne comme celui dans lequel nous vivons, où quasiment  n’importe quel achat engendre une chaîne de responsabilités, comment savoir si au niveau de la production ou de la transformation d’un produit l’éthique est convenablement respectée ? Ce n’est donc pas évident, mais de point de vue-là, les choses avancent aussi, et nous pourrons y apporter un coup d’accélérateur si le ciel le permet … mais revenons à nos moutons.


b / Concernant le rapport à la considération et commémoration correctes des paroles saintes
La voie des êtres d’éveil comprend la commémoration du Dharma*, des éveillés, des prophètes, des communautés, des commandements, du don, de Dieu et de Ses anges, de Ses saints, etc…  Cette démarche passe par l’étape de l’acquisition de la vision portée par l’ensemble des éveillés.  Cette démarche intègre un repentir sérieux des organes des sens avec un cœur sincère auprès des éveillés des dix directions pour témoins. Ceci est développé notamment dans le livre de la méthode de contemplation de l’être d’éveil Sage Universel (bodhisattva Samantabhadra), dernier chapitre du Soutra du Lotus (cf. étais 36). La prise de connaissance des soutras développés fait partie de la guérison et de l’avenir radieux, et nous allons l’aborder.


c / Concernant les Commandements
Nombreux sont ceux, y compris parmi les bouddhistes, qui n’acceptent pas l’obéissance à la sagesse du Bouddha, quand au moins ils ont connaissance de celle-ci. Les plus érudits d’entre ces outrecuidants mettent souvent en avant quelques paroles du Bouddha qui effectivement nous demande de faire l’expérience de la réalité et de réfléchir pour répondre efficacement à ces commandements. Mais favorisant leur mental, leur orgueil lié souvent à une  haute intellectualité leur font prendre ces quelques lignes pour commandement absolu  sans pour autant pouvoir bénéficier du discernement nécessaire. Ce discernement supérieur était en fait particulièrement prédestiné à l’éveillé qui avait la charge de succéder au Bouddha pour trancher selon la vérité, à savoir le bouddha Amitabha derrière lequel le Bouddha exhorte tous ses disciples de se mettre en rangs. 

Nombreux sont les commandements du Bouddha et à ce sujet, bien entendu. Veuillez bien vouloir prendre connaissance de cette réalité au travers de quelques passages relevés dans les étais  37 A à C ci-après. L’exemplarité des grands êtres d’éveil y est souvent mise en avant. Ceux-ci sont particulièrement soumis à la sagesse édictée par leur prophète dans une obéissance avancée. C’est aussi pour cela qu’ils se voient confiés la passation de la Loi, car obéissant à la Sagesse, ils sont particulièrement dignes de confiance et capables.

Par exemple, par trois fois, ils prononcent cette promesse :
« Nous en ferons exactement comme l'ordonne le Vénéré du monde... Certes, que le Vénéré du monde, c'est notre seul souhait, ne se fasse pas de souci! » « Sûtra du Lotus » chap. 22 Source 1 p. 342 (étai 37 A).

Tels sont les êtres d’Eveil :
« …parce que nous aurons à l’esprit les ordres de l’Eveillé, nous endurerons tous l’accomplissement. » « Sûtra du Lotus » chap. 13 Source 1 p. 248 (étai 37 B).

La commémoration et l’obéissance font partie de la voie :
« Grâce à leur commémoration de l’Eveillé au profond du cœur et en leur observance des commandements en leur pureté, à entendre qu'ils obtiendront d'être Eveillés, une grande joie les saisira tout entiers. » « Sûtra du Lotus » chap. 13 Source 1 p. 80 (étai 37-C)

La commémoration et l’obéissance jusqu’au jour de la Libération :
« S'il est un être d’Eveil,  dans les mauvais âges ultérieurs, qui, d'un cœur impavide, veuille exposer ce livre, il devra s'engager dans la sphère des pratiques et dans la sphère des proximités : se tenir à l'écart des rois, … » « Sûtra du Lotus » chap. 14 Source 1  p 251 (étai 37 D).
Pour Jésus Christ, l’enseignement repose aussi sur les commandements qui viennent d’en haut (cf. étais 38 A à C).  

L’objectif de sainteté de la race humaine s’effectue par et dans l’éveil aux Lois de l’Esprit (Dharma), (Voir les étais 39 A et B relatifs à la transmission de la vision d’éveillé, et revoir au besoin les étais 26 relatifs au don de la vision de la Prophétie et donc de l’idéal messianique, cette Cité harmonieuse réalisable que la vision prophétique livre en espérance). Parce qu’à un certain niveau d’évolution, les êtres d’éveil et les êtres sur la voie se tournent vers l’avenir radieux promis à l’Humanité ; en conséquence, en plus de leur quotidienne sainteté qui s’exprime dans leurs intentions, actes, et paroles, ils dirigent leurs pensées et prières vers l’espérance collective qui doit s’ouvrir pour l’Humanité avec la fin des temps (de l’Ignorance collective). (Rappels du  principe salvateur en étais 20.)

Il convient donc de s’engager de son mieux dans la sphère des pratiques et des fréquentations adéquates (cf. chapitre 14 Sources 1 et 3), ce qu’a particulièrement bien accompli Jésus. 


d / Acquérir la foi en Dieu et en Son Plan
L’acquisition de la Prophétie - Plan Divin pour le salut - est primordiale car liée à l’espérance universelle pour l’Humanité. Ainsi, progressivement, le Bouddha initie ceux qui y sont sensibles, à savoir les  êtres d’éveil à qui il délivre d’abord des prophéties individuelles ou semi-collectives pour les préparer à la Prophétie de la fin des temps. Tous les éveillés, les  prophètes et les saints de toutes les religions ont d’ailleurs cet objectif en tête et sensibilisent particulièrement leurs disciples à cet avènement.

Les êtres d’éveil ont cette adhésion à la vision collective que n’ont cependant pas ou pas assez les arhats, ceci étant lié à cela :
« … ces Eveillés adressent leur enseignement salvifique aux seuls êtres d’Eveil  parce qu'ils veulent montrer aux êtres le savoir et la vision d’Eveillé, parce qu'ils veulent faire comprendre aux êtres le savoir et la vision d’Eveillé, parce qu'ils veulent faire pénétrer les êtres dans le savoir et la vision d’Eveillé. » « Le Sûtra du Lotus » chap. 2 Source 1 p. 76-77  (étai 39 A)

Comme il en est de même dans la religion de Jésus, même si il est le parfait accomplissement archétypal de l’éveillé sans tâche, lui aussi transmet la Prophétie pour Laquelle son incarnation n’a été qu’une étape (certes primordiale) dans l’histoire de l’Humanité. Les juifs pouvaient savoir et comprendre par leurs Ecritures qu’il y aurait deux temps principaux à l’avènement d’un unique Messie. Un premier temps où Jésus se charge de la rédemption de tous nos péché, et un temps pour son retour honoré au service de tous dans la Gloire du Victorieux.

Ainsi, Jésus reprend des passages de la Prophétie le concernant, et explique longuement, en ce qui concerne son vivant, les signes qui accompagnent l’accomplissement de la Prophétie à travers lui, en admonestant au besoin ceux qui ne reconnaissent pas les signes révélateurs : (cf.  étai 39 B)
Ensuite, Jésus prépare à son retour en esprit  tous ceux qui y sont sensibles et pour qui il souhaite bienveillamment l’adhésion. Lui aussi, comme le Bouddha  sème ainsi l’espérance de l’avènement majeur de son retour spirituel :
« ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts […] ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. 37 […] Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants. » Luc 20 (étai 39 C)

Ceux qui sont dignes de confiance ne sont ni les Ignorants, ni les Oublieux, ni les Orgueilleux, quelle que soit leur religion :
« 130. « Cela sera aujourd’hui difficile à croire pour les hommes dont l’intelligence ignorante s’imagine voir ici un prodige, pour les hommes remplis d’orgueil et qui ne savent rien ; mais ces Bôdhisattvas entendront. » « Le lotus de la bonne Loi » chap. II Source 2 p. 37 (étai 39 D)
Puissent les retardataires être convertis à temps par la compréhension correcte !
« vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas. » Matthieu 24:44  (étai 39 E)

« Veillez ! » …


e / L’importance de la purification
Le meilleur moyen de se rendre digne du monde nouveau est de commencer par demander le pardon des péchés qui ont jonché notre vie, avec la ferme volonté d’éviter de recommencer.
Ce souci de purification est inscrit dans l’ensemble des saintes écritures, et pour cause, c’est que les remords ou les regrets justifiés par l’éloignement d’une conduite sainte constituent un attachement important pour l’âme.

L’étude du Soutra du lotus constitue à ce titre un remède efficace pour se nettoyer des souillures. Le chapitre « Le livre de Sage-Universel » est éloquent à ce sujet, et il conviendrait que tous en prennent connaissance. Ainsi le résume le Bouddha :
« Si, après la Disparition de l’Eveillé, les disciples de l’Eveillé pratiquent le repentir en conformité avec ses paroles, sache que ces gens pratiquent la pratique de Sage-Universel. Ceux qui pratiquent la pratique de Sage-Universel  ne verront pas les aspects du mal, ni la rétribution des actes mauvais. S'il se trouve des êtres pour […] réciter les livres du Grand Véhicule, réfléchir à la Loi primordiale et fort profonde de la vacuité, ils élimineront en l'espace d'un claquement de doigts les fautes de centaines, milliers, millions de quantités incalculables de naissances-morts. Ceux qui pratiquent cette contemplation sont véritablement les enfants de l’Eveillé, ils naissent de l’Eveillé, et les Eveillés des dix directions ainsi que les êtres d’Eveil seront leurs instructeurs. Voilà en quoi consiste la réception complète des commandements d’être d’Eveil; nul besoin de rituel pour qu'elle s'accomplisse spontanément. Ils seront dignes de recevoir l'offrande de l'ensemble des hommes … » « Le Sûtra du Lotus » chapitre « Le livre de Sage-Universel » Source 1 p 450 (étai 40)

Concernant le pardon des péchés, veuillez trouver des pistes importantes à suivre dans les étais  41.


B / Rappels et revisite des différents stades bouddhiques de sainteté
1 / Présentation du terme arhat* (ou arhant*) 
Définition livrée par l’encyclopédie Universalis : « Le terme arhat ou arhant (de la racine arh, mériter), que l'on peut traduire par « saint », désigne dans le bouddhisme ancien le stade le plus élevé dans la progression religieuse pour les adeptes du Petit Véhicule, […] Les caractéristiques principales de l'état d'arhat sont les suivantes : les impuretés du sujet sont détruites (āsravasksaya) ; il sait qu'elles sont détruites (āsravaksayajnāna) ; il sait aussi qu'elles ne renaîtront plus (anutpādajnāna). En cela l'arhat est semblable au Buddha (qui a longtemps été considéré comme un arhat), mais sans les qualités « positives » de ce dernier : enseignement, conversion des êtres, initiatives, surtout le suprême et parfait Éveil (anuttarasamyaksambodhi, privilège des buddha et des bodhisattva.) » Source : https://www.universalis.fr/encyclopedie/arhat-arhant/

Un arhat est donc un « méritant », un saint dit « saint pour soi », qui dans la suite de l’enseignement du Bouddha comme dans le Soutra du Lotus est aussi appelé un « éveillé pour soi », mettant en relief l’aspect « microcosmique » de leur démarche et de leurs résultats. 

A titre d’exemplarité, l’éveillé Çakyamuni est passé par ce stade de sagesse. En effet, le Bouddha lui-même a été arhat avant d’entreprendre la transmission de la Connaissance pour le bien et le Salut de tous. Cette sainte contribution  revient à faire tourner la Roue du Dharma.  (cf. étai 42 sur le vrai sens de la conquête, de la victoire (sur soi-même).)

A titre d’exemplarité, l’être d’éveil « Considérant-les-Voix-du-Monde » devait aussi passer par ce stade de sagesse ( cf. chapitre 25 Sources 1 et 3 ou chapitre XXIV Sources 2 et 4, voir annexe A et B), et Jésus y est parfaitement parvenu : Lire le paragraphe ultérieur relatif au saint de pureté et se remémorer le passage sur les tentations dans le désert (Mat 4.1-11), représentant un symbole paroxystique de sa résistance puis de sa victoire face à la tentation du Diable (Māra*).


2 / Présentation des termes « boddhisattva »*  et  « mahâsattva »*
Considérons les explications livrées à ce sujet dans un commentaire du "Ratnaguna Samcaya Gatha" :
«  « Hommage à tous les Bouddhas et Bodhisattvas !
Quelle est la raison pour laquelle nous parlons de « Bodhisattvas »   ?
Désireux d'éteindre tout attachement, et de s'en débarrasser,
Le véritable non-attachement ou la Bodhi* [l’éveil N.D.L.R.] des Jinas* [bouddha, et / ou un conquérant, et / ou un vainqueur N.D.L.R.] est leur destinée.
 Les Êtres qui s'évertuent à atteindre la Bodhi* [Bodhisattvas N.D.L.R.] » sont-ils donc appelés.

Quelle est la raison pour laquelle les « Grands Êtres » [Mahâsattva* N.D.L.R.] sont appelés ainsi ?
Ils s'élèvent à la plus haute place, au-dessus d'un grand nombre de personnes ;
Et à un grand nombre de personnes ils coupent les vues erronées.
C'est pourquoi nous venons à en parler comme de « Grands Êtres ».
Grand donneur, grand penseur, grande puissance,
Il monte sur le vaisseau des Suprêmes Jinas*.
Armé de la grande armure il soumettra Mara* le malin.
Voilà les raisons pour lesquelles les « Grands Êtres » [Mahâsattva*] sont appelés ainsi. »
Source : http://www.centrebouddhisteparis.org/Sangharakshita/Esprits_heroiques/nature_du_bodhisattva.html

 Le « Vainqueur » par sa maîtrise sait écarter les tentations et les œuvres de mara*, les émotions négatives, l’aspect menteur du mental individualiste, matérialiste, avide, craintif, etc ... qui sont entre ses deux épaules, de sorte qu'il atteint la libération du karma individuel pour en faire bénéficier efficacement la communauté au niveau collectif. C'est là que se trouve l’obtention du Graal Suprême.
Concernant la notion d’être d’éveil dans d’autres soutras, voir l’étai 43. 

Rq : Dans l’iconographie monothéiste, il y a des représentations de quelques archanges (Saint Michel,  …) ou de quelques saints (Saint Georges) menant symboliquement un combat contre quelques démons, dragons, etc …, mais bien peu de monothéistes réalisent la symbolique du saint combat intérieur que cela représente.


3 / Présentation du terme « bouddha »*
Lisons :
« {§146} Sachant dès lors qu'ils sont parvenus au nirvana et qu'ils ont tous réalisé l'état d'arhat, je rassemble alors leur vaste multitude pour prêcher l'enseignement authentique et réel: {§147} Les bouddha, par la force de leurs expédients, distinguent trois véhicules dans leur prédication, or il n'est que l'Unique véhicule de bouddha, les deux autres sont prêchés comme étapes de repos. {§148} À présent, je vous expose la réalité ce que vous avez acquis n'est pas le nirvana, en vue de l'omniscience de bouddha, il vous faut déployer une grande énergie; quand vous aurez attesté l'omniscience, les dix forces et autres attributs d'Éveillé, munis de la totalité des trente-deux marques, ce sera alors le parinirvana authentique et réel. {§149} Les guides que sont les bouddhas prêchent le nirvana pour ménager une étape; dès qu'ils vous savent reposés, ils vous entraînent à pénétrer dans la sagesse de bouddha » « Sûtra du Lotus » chap. 7 Source 3 (étai 44)

Et le fait que Jésus ait gardé le Soutra du Lotus et l’ai subtilement exposé démontre à la fois la véracité des paroles du Bouddha et les siennes, car il est écrit ceci, et combien plus pou Jésus qui a  en plus parfaitement observé les préceptes et pratiqué les austérités :
 « Garder ce Sutra est difficile. Quiconque le fera sien, ne serait-ce qu'un seul instant, provoquera mon allégresse et celle des autres bouddhas. Une telle personne sera admirée des bouddhas. Ce sera une personne de valeur et de courage, que l'on devra considérer à l'égal de ceux qui ont observé les préceptes et pratiqué les dhuta [austérités]. Une telle personne atteindra rapidement l'Eveil insurpassable du Bouddha. » « Le Sûtra du Lotus » chap. 21 Source 3 (étai 45-A)
« Quand quelqu'un récite les grand textes Développés, il faut savoir que celui- là se pourvoit de la totalité des mérites d’Eveillé, les maux disparaissent pour lui à jamais et il prend naissance de la sagesse d’Eveillé.» « Le Sûtra du Lotus » chapitre « Le livre de Sage-Universel » Source 1 p. 447 (étai 45-B)


4 / Œuvre commune / Travail d’équipe / Sainte participation collaborative 
Le travail de perfectionnement sur le microcosme est important, mais il ne s’agit donc que d’une étape sur la voie de l’éveil insurpassable. Même si il peut y avoir exemplarité des arhats,  la notion d’interdépendance liée au bonheur de tous peut y être absente ou insuffisante, et si la notion d’interdépendance liée au bonheur universel en est de fait oubliée voire négligée, cela fait bien dire au Bouddha qu’il ne s’agit là que d’une étape sur la voie de l’Extinction authentique et réelle (cf.  chap. 7 du Soutra du Lotus, Sources 1,2,3,4). 

Aussi, même parvenus au stade de pratyekabuddha* (« éveillé pour soi »), non- investis ou insuffisamment investis de cette mission de contribution bienveillante pour le salut de tous, les arhats soit méconnaissent les enseignements à l’attention des êtres d’éveil (bodhisattvas*), soit sont moins ou pas sensibles aux enseignements salvifiques en ce qui concerne la conscience collective qui correspond à l’aspect macrososmique des choses. Ils sont dès lors moins à mêmes de saisir l’espérance et de reconnaître la mission portée par les autres saints que sont les êtres d’éveil (bodhisattvas*), alors qu’ils sont amenés à le devenir, pour leur bien et le bien de tous (cf. étai 46).
Pourquoi cela ? 

Parce ce que si besoin est, il faut qu’ils accueillent les enseignements complémentaires d’un autre éveillé (que le Bouddha) pour pouvoir saisir le savoir et la vision d’éveillé, de l’idéal messianique et de la transcendance qu’elle porte en elle. Cette circonstance atténuante est évoquée par le Bouddha dans l’étai 3, mais elle disparait sans, à minima, la reconnaissance d’un tel éveillé. Car sans reconnaissance d’un ou de plusieurs éveillés prophétisés qui s’accomplissent ici-bas, des âmes peuvent passer éternellement à côté du Salut. D’où l’importance, pour commencer, d’admettre avec bienveillance l’éventualité que Jésus puisse avoir intégré les enseignements du Bouddha et les ait subtilement transformés pour en faciliter l’accès. Ainsi a-t-il trouvé là un des moyens habiles (upaya*) pour conduire à la reconnaissance et à l’acceptation positive et active de ce qui est, la clef de lecture devenant flagrante avec l’étude approfondies des saintes paroles,  de leur comparaison dans le cadre d’une dynamique de perfection.  

Rq : Le stade transitoire et illusoire d’arhat peut se comprendre sous un autre angle : Peut-on réellement être en paix (absolue) (paranirvana*) en laissant  dans la douleur, dans la souffrance, dans le cycle du samsara*, qui des membres de sa famille, qui des voisins, qui des collègues, qui des personnes de ses différentes communautés, etc …, sans même leur permettre, d’accéder à la fin de la douleur, à la fin de la souffrance (dukkha*), telle que préconisée par le Bouddha ? … alors qu’on peut parvenir à la capacité de transmuter cette douleur, cette souffrance ! Ainsi, quand on souhaite le bonheur, le bien-être, la joie et la paix infinie à tous les êtres, cela ne revient-il pas à agir sur l’aspect collectif, macrocosmique ? Sinon, la bonne conscience ne serait-elle pas que relative, demeurant dans l’incomplétude ?  Si la conscience du microcosme peut accéder à une paix relative (pratyekabuddha*), qu’en serait-il dès lors de la conscience macrocosmique sans la pratique de la compassion active pour autrui ? Il convient bien entendu d’obtenir  le cœur le plus pur possible en soi, certes, mais n’est-il pas quelque part stérile de ne vouloir obtenir cette pureté que pour soi ? N’est-ce pas s’isoler stérilement du tout ? Pour qui souhaite un monde de paix, un monde de joie, etc. …, ne convient-il donc pas d’en passer par pratiquer soi-même - de son mieux - les plus hautes réalisations idéales  de sainteté, pour ensuite participer à l’œuvre de salut pour tous, en faisant œuvre participative de compassion, de bienveillance, de partage, de paix, de joie atteintes par les « guides » du monde ?

Cette participation nous est facilité par l’adhésion au rendez-vous fixé par l’Esprit pour l’Humanité, le rendez-vous de la Délivrance par et dans l’accomplissement de la Prophétie de la fin des temps, l’épreuve résidant dans la reconnaissance que l’on en a et dans l’adhésion charismatique pour tout un chacun, conformément aux Ecritures.

Encore faut-il être capable de reconnaitre un premier éveillé entre deux autres pour croire et comprendre les propos du Bouddha ! 

Maintenant, un constat ! Jusqu’à présent, à ma connaissance du moins, mais il me semble que cela serait clairement établi de la part des institutions bouddhistes qui assumeraient de répondre franchement à de telles questions : pas d’éveillé officiellement reconnu en liaison avec l’ensemble des enseignements bouddhiques et le Soutra du Lotus et en particulier avec la prophétie eschatologique qui s’y trouve !! Il y a certes eu de grand saints bouddhiques, sans doute liés, directement ou indirectement par une pensée fervente,  par cette foi active à la représentation bouddhique idéale de l’éveillé messianique de la vie infinie, mais force est de constater qu’ils ne correspondent pas eux-mêmes au bouddha de la Vie Infinie livré dans l’espérance par le Bouddha.  Sans l’intermédiaire de Jésus Christ, sans accomplissement et son éclairage au sujet du Soutra du Lotus notamment, il était difficile voire impossible d’obtenir la compréhension juste et holistique du dharma bouddhique et au-delà donc, du Dharma. Jésus Christ est la pièce décisive du puzzle de l’Unité Spirituelle des éveillés des dix directions et de tous les temps. A partir de dorénavant, une chance inestimable s’ouvre aux bouddhistes et bouddhophiles du monde entier, et bien au-delà à travers leur compréhension dans la foi réactivée, bonifiée … Veuillez donc bien reconsidérer les étais précédemment cités en ce sens, et comprendre la logique des éveillés, puis partager leur vision salvatrice du monde, en actions adéquates ici et maintenant et en pensées avec eux.



II / INITIATION A LA CONNAISSANCE ESCHATOLOGIQUE BOUDDHIQUE
A / La réalité des prophéties eschatologiques livrées par le Bouddha
1 / Définitions, bases de raisonnement 
Eschatologie : Mot d’origine grecque, signifiant l’étude de la fin (des temps).
La locution « fin des temps » a été a de multiples fois employée textuellement par le Bouddha (dans sa langue vernaculaire), cependant de nombreux autres termes proches ont aussi été utilisés. Il en est de même pour le mot « prophétie », où le terme « annonciation » a  notamment été employé lorsque cela concerne un être ou un groupe d’êtres mais aussi en ce qui concerne « la Prophétie » de la fin des temps. D’autres termes peuvent évoquer cette période apocalyptique riche en signes symptomatiques. Parmi ces signes,  de nombreux dérèglements, écologiques, pathologiques, problèmes phytosanitaires, etc. …, des crises diverses, de graves excès, etc. … mais il conviendrait de se souvenir de l’immense aspect positif que ces signes annoncent, et de comprendre les tenants et aboutissants de cette fin des temps. En effet, il convient de se réapproprier les clefs de lecture correcte afin, tels de bons médecins,  de les reconnaître et les analyser correctement, et une fois le diagnostic avéré, passer à  l’administration les remèdes souverains pour l’Humanité pour au moins mille ans … 

Pour ce faire, un des passages obligés est l’étude sereine des indices prophétiques fournis par  ceux qui sont habilités à les avoir exprimés en Esprit de Vérité, tels les éveillés et les prophètes monothéistes du passé notamment.  Telle est la Logique des êtres d’éveil, et c’est bien cette étude à laquelle nous allons nous atteler le plus concrètement possible !


2 / Étude sur la fin des temps bouddhique
a / Sur la réalité / véracité concernant la fin des temps selon le Bouddha
Reprenons l’opinion mondaine erronée n°4 selon laquelle « Il n’y aurait  pas de prophéties ni d’eschatologie dans l’enseignement du Bouddha ! »
Cette opinion ne repose sur rien de vrai ! Cette opinion nie de facto la noble vérité de l’impermanence en termes d’évolution,  de perfectionnement et d’accomplissement de la sagesse au fil du temps.
Alors que la Prophétie (sous entendue eschatologique quand il y a un « P » majuscule)  relève d’une considération essentielle pour l'Espérance collective, l’aspect prophétique contenu dans de nombreux textes canoniques échappe cependant encore à beaucoup de bouddhistes, quand d’autres n’en n’ont que des notions incomplètes ou les rejettent sciemment.
Regardons cela de plus près !
Répondons simplement à ces questions : 
- Y a-t-il des promesses eschatologiques du Bouddha ?
- Si oui, lesquelles ?
- Qu’a dit précisément le Bouddha ? 
- A-t-il évoqué une étape ou plusieurs étapes ?
- A-t-il désigné un guide ou des guides épigones pour nous tous ?

Lisons ce que le Bouddha a annoncé en guise de testament :
«  « Ne craignez rien, ô Religieux, [s’écria-t-il] ; quand je serai entré dans le Nirvâna [l'Extinction], il paraîtra un [autre] Buddha après moi. 83. « Ce savant Bôdhisattva, Çrîgarbha [Réceptacle-de-Mérites], après être parvenu à posséder la science exempte d’imperfections, touchera l’excellent et suprême état de Bôdhi [d’éveil]; il sera Djina [Vainqueur] sous le nom de [Corps-de-Pureté]  Vimalâgranêtra. » « Le lotus de la bonne Loi »  chap. 1 Source 2 (Repris et développé en étai 47)

Ne serait-ce qu’à la lecture de ces lignes, il est clair qu’au moins un éveillé primordial, archétypal, doit succéder au Bouddha, doit reprendre son flambeau gagnant pour conduire tous les êtres à l’éveil ! Ceci nous amène impérativement à résoudre l’équation de la reconnaissance de ce  « Vainqueur » prédestiné, de ce  « Corps-de-Pureté ».  

C’est ce que nous allons faire dès le prochain chapitre ! 

Maintenant, continuons par nous pencher sur l’évocation explicite ou implicite de « la fin des temps » dans le Soutra du Lotus. Le Bouddha y fait déjà référence en de nombreux points tels ceux cités précédemment, et pour les termes  explicites, (re)lisons :
« C’est de cette exposition de la loi qu’est produit, pour les êtres, l’état suprême de Buddha parfaitement accompli. Pourquoi cela ? C’est que cette exposition de la loi, développée en détail, amplement expliquée, est, par son excellence, le siège du secret de la loi, secret révélé par les Tathâgatas [ainsi-venus], vénérables, etc., dans le but de conduire à la perfection les Bôdhisattvas Mahâsattvas. [grands êtres d’éveil] […] Le Bôdhisattva Mahâsattva, quel qu’il soit, ô Bhâichadjyarâdja, qui, quand le Tathâgata est entré dans le Nirvâna complet, viendrait, à la fin des temps, au terme d’une époque, à expliquer cette exposition de la loi en présence des quatre assemblées, doit le faire, après être entré dans la demeure du Tathâgata, après s’être assis sur le siège de la loi du Tathâgata, après s’être couvert du vêtement du Tathâgata. » « Le lotus de la bonne Loi »  chap. X  Source 2 p. 142 (étai 48)

Vous pouvez observer qu’il y a bien le terme traduit par « à la fin des temps », qui correspond au terme d’une époque (sous-entendu celle de l’Ignorance Métaphysique).

Nous pouvons trouver dans le passage qui suit, par exemple, qu’il s’agit d’une période tourmentée pour l’Humanité :
« {§74} Shariputra, dans les époques en proie aux désordres causés par l'affliction de l'âge cosmique, les êtres accumulent les souillures; leur cupidité et leur envie ont mené à la formation définitive de racines de malfaisance et à cause de cela les bouddhas, grâce à la puissance de leurs moyens appropriés, opèrent une distinction dans le Véhicule unique… » « Sûtra du Lotus » chap. 2 Source 3 (en étai 49).


b / Sur la confirmation de l’évocation de la « fin des temps » dans d’autres soutras 
La fin des temps a été traitée par le Bouddha dès les anciens enseignements  (Tripitaka*), renforcée et développée dans les enseignements du grand véhicule unique afin que tous les disciples bénéficient de l’éveil à cette espérance commune.

Comme nous l’avons vu précédemment et nous allons le revoir, le bouddha Maitreya est intimement lié à la fin des temps dans le cadre du grand véhicule, en  plus des références eschatologiques au bouddha Maitreya contenus dans les anciens enseignements (Tripitaka*). Il faut aussi comprendre préalablement que cet éveillé attendu oscille entre les phases être d’éveil / grand être et la phase éveillée, comme relaté dans le Soutra de la Contemplation de la Vie Infinie par exemple, lequel soutra  confirme l’unité de cette personne/personnage avec l’être d’éveil / grand-être « Considérant les voix du monde » et sa phase éveillé « Bouddha de la Vie Infinie », cf. étai 50.

Lisons ou relisons maintenant ce que dit le Bouddha dans des enseignements du Grand Véhicule Unique autres que celui du Soutra du Lotus.
… : « S’il vous arrive d’être là à la fin des temps … » (complété en étai 51.)
Nous constatons que cette période correspond à celle d’un profond désintérêt pour ce qui relève de la profondeur de l’Esprit, période où les habitants de la terre ne s’intéressent globalement plus aux messages qui leurs sont envoyés, les comprennent pas ou mal,  n’y croient globalement pas, jusqu’à ce que l’Esprit des éveillés et des prophètes monothéistes et notamment l’Esprit de celui qui est à la fois pleinement éveillé, prophète et Messie, ne ressuscite en leurs esprits, qu’Il revivifie leurs consciences pour le bien de tous …

Rq : Il est parfois plus aisé de visualiser et de réaliser l’enjeu en question avec des images qu’avec des mots. Certains peuvent faire appel à quelques mythes, romans ou films pour réaliser ce qui se trame dans notre réalité d’ici et maintenant. Par exemple, en reconsidérant la situation des êtres qui réalisent l’intérêt supérieur pour la nature, grâce à la conscience collective et au soutien que des peuples apportent en masse à l’intérêt général porté par leur(s) héros face aux intérêts particuliers court-termistes de quelques sociétés ou individus. De telles images peuvent  ressembler à celles racontées dans quelques films tels que « sur la piste du Marsupilami » réalisé par Alain Chabat, tels qu’« Avatar » de James Cameron ou bien encore dans « la guerre des étoiles » de George Lucas. Cette résurgence de supraconscience (conscience divine en nous) est évoquée dans les Ecritures, et entre autres dans le chapitre « Surgis de la terre » chapitre 15 Sources 1 et 3 correspondant au chapitre « Apparition des boddhisattvas » chapitre XIV dans les Sources 2 et 4.

Au sujet du contexte de l’avènement selon le Bouddha :
Le  Bouddha évoque les conditions entourant le jour de gloire dans le Soutra du Lotus qui nous concerne tous, avec la participation exaltée de ses vrais disciples comme nous venons de l’évoquer. Qu’en dit-il de plus ?  Lisons :
«  Plus encore, après la Disparition de l'Ainsi-Venu, si l'on entend ce livre sans le calomnier ni le critiquer et en concevant une pensée de joie conséquente, ce sera déjà, sache-le, un signe de la profondeur de la foi et de la compréhension. À plus forte raison pour ceux qui le liront et le réciteront, l'accepteront et le garderont: ces gens tiennent l'Ainsi-Venu en triomphe. Ô Invincible [s’adressant à Maitreya N.D.L.R.], ces fils et ces filles de bien n'auront plus besoin d'ériger à mon intention temples et pagodes, ni de bâtir des quartiers d'habitation pour les moines,  ni de faire offrande des quatre articles à la communauté monastique. [car …/…N.D.L.R.] cela revient à avoir fait de telles offrandes pendant d’innombrables dizaines de millions  et de myriades d’éons. » Source 1 « Sûtra du Lotus » chap. 17 p. 299 (cf. étai 52 A avec compléments relatifs à l’universalité de l’accueil sanctifié pour le retour des Vainqueurs unis dans le Corps de la Loi Glorieuse).

Il y a là une logique avec les explications de Jésus qui accomplissait et continue d’accomplir et de glorifier à travers nous ce Dieu unique qui est aussi en Bouddha :
« celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui. »  Jean 7.18 (étai 52 B) 

Peut-être faut-il l’aide des paroles de quelques saints pour mieux saisir leur finesse de pensée :
« Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. » 2 Corinthiens 10.17 (inclus avec des commentaires en étai 52 C).

C’est dire l’importance de cet avènement et l’intérêt d’y participer, aux yeux du Bouddha et des êtres d’éveil ! Nous en reparlerons à nouveau dans le dernier chapitre du présent opuscule qui traite de l’espérance … 

Alors, si vos doutes se dissolvent au fur et à mesure de vos observations et de votre re(co)naissance selon la foi correcte, ne manquez pas d’honorer vous aussi la Loi Divine (Dharma)  dans l’action juste et adéquate … 


c /  Sur la période de l’avènement de la fin des temps selon le Bouddha 
Certes, il ne convient pas de chercher exactement le Jour et l’Heure, car seul Dieu connait le Jour et l’Heure.

Quels indices nous livre cependant l’Ordonnateur au travers du Bouddha qui est en Lui, pour nous permettre de situer (approximativement) l’avènement de l’Esprit de Vérité bouddhique ? 

C’est dans le « Soutra de la Grande Assemblée », « Sutra Daishutsu », que le Bouddha prophétise plus en détail temporel la fin des temps. Il est précisé en substance que cela doit advenir après une période de cinq fois 500 ans après la disparition (physique) du Bouddha; il s’agit d’un âge de conflits, autrement dit apocalyptique, au cours duquel les textes et enseignements profonds sont délaissés, où il a des disputes voire des conflits y compris entre différents courants religieux … un peu comme c’est à constater en ce  premier quart de XXI ème siècle … !

Sur le plan chronologique donc, sachant que la date du décès du Bouddha est estimée (1) vers le premier quart du V ème siècle avant Jésus Christ, la période de la fin des temps doit logiquement se situer dans le premier quart du  XXI ème siècle …

Rq : Selon un consensus d’historiens, le décès du Bouddha remonterait aux alentours de 483 av. J.-C. ;  2500 après correspondrait donc aux alentours de 2017 pour apporter une notion approximative de période propice ! S’il vous en souvient, Jésus, le Bouddha et les Prophètes avaient recommandé de veiller ?  Comme d’une part il y a inexactitude de la date précise du décès du Bouddha, et que d’autre part, en matière d’Humanité nous ne sommes pas à deux ou trois années prés me semble-t-il, chères lectrices, chers lecteurs, il conviendrait d’être plus vigilants que jamais, à mon humble avis, d’autant plus que d’autres prophéties mineures provenant de différentes religions confirment directement ou indirectement cette période-ci ! Voir par exemple la prophétie de saint Malachie, car le Seigneur guide et instruit qui il veut comme Il l’entend ! C’est ainsi !


3 / Concernant la venue d’un monde meilleur post-Révélation selon les paroles du Bouddha
a / En fait, notre Terre est destinée à être une Terre d’éveillés
Reprenons l’opinion erronée n° 2  évoquée au début du présent opuscule, selon laquelle  « Il ne serait  pas possible de devenir des éveillés ! »
Il faut savoir que l’obtention de l’éveil (bouddhéité) est au cœur même de l’enseignement et de la promesse du Bouddha, et qu’en d’autres termes, il en est de même pour Jésus Christ. D’ailleurs, ceux-ci procurent les moyens de faire de chacun de nous des éveillés, et par là-même, de faire collectivement de cette Terre un paradis souhaitable ! D’abord un paradis terrestre, non pas semé d’individualités repliées sur elles-mêmes mais un paradis collectif (démocratisé en quelques sortes) qui correspond à la Terre Pure promise par les éveillés, suivi d’un paradis céleste (correspondant à l’ataraxie d’une vie méritoire d’éveillé après retour dans la paix absolue). 

Rq : Cette promesse de Terre Pure est reprise et davantage développée dans les Soutras de la Terre Pure notamment. Elle est aussi inscrite dans les prophéties hindouistes sous l’appellation d’ « âge de pureté » (Krita Yuga ou Satya Yuga selon les sources) (cf. étai 53 et voir certaines analogies entre les prophéties bouddhiques et judaïques en étais 54).

Il faut déjà savoir que la bouddhéité est inhérente à chaque individu, et qu’il convient simplement de l’activer pour révéler sa nature véritable (dhamakaya*). C’est ce que nous explique le Bouddha dans le « Soutra de l’Absorption souveraine » et dans le « Petit Soutra du nirvana ».


(1) : Voir à « Bouddha » dans le petit Robert des noms propres, ou bien sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Siddhartha_Gautama
Dès ses « premiers sermons », le Bouddha enseigna le moneyya* (pratique qui permet de se départir du cycle des renaissances (samsara*)) et explique par exemple que :
«  … la pratique du moneyya est très difficile. Elle exige énormément d’efforts. Si vous voulez toutefois la mettre en pratique, je vais vous l’enseigner. Écoutez-moi très attentivement … ». Source : http://www.dhammadana.org/bouddha/premier_sermon.htm   (étai 55). 

Qui croit les éveillés sait donc que leurs paroles ne sont pas vaines ; voir au besoin le rappel en étai 15. Alors, que disent réellement le Bouddha et Jésus au sujet de la période qui doit succéder  au rétablissement de la vérité ? Et bien que tout disciple qui suit logiquement les saints préceptes et se dirige en conscience vers l’objectif suprême dans la meilleure adéquation possible entre la réalité de sa vie et la sagesse … y parvient ! 

Ce fut déjà le cas de l’être d’éveil (boddhisattva*) exemplaire nommé Jésus,  devenu éveillé (bouddha*) et oint de sainteté (Christ). Cet instructeur universel ainsi accompli  permet dès lors un accès plus aisé au salut à tous. Puisque Jésus a dit :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. » Jean 6:47 (étai 56).
Rappelons ici qu’amener les êtres à sortir du samsara revient à guider tous les êtres vers le salut, vers la libération (moksha*)  des attachements ; il s’agit de l’éveil complet et parfait sans supérieur qui nous est souhaité et promis par le Bouddha. 

Tel est donc l’objectif suprême (indirect) de tout être d’Eveil (boddhisattva*), de tout éveillé (bouddha*), car la sagesse des éveillés a intégré l’interdépendance de chacun de nous et de toutes  choses dans le Tout, en dépassant les aspects transitoires d’inconscience collective et/ou illusoires comme ceux de n’être qu’un éveillé (que) pour soi. 

Rq : Il est ici à noter que nos frères en quête d’« éveil pour soi » n’ont pas encore suffisamment intégré les aspects du renoncement/détachement, de la soumission (à la sagesse universelle), d’abnégation altruiste en responsabilité envers la communauté tels que développés par le Bouddha;  cela concerne notamment des religieux du Theravada qui s’accrocheraient à une pensée exclusiviste; ceux-là  se trouveraient en pleine contradiction avec la théorie de l'Anātman* (absence de Soi, impersonnalité) tel que certains l’ont saisie. En effet, comment ceux-là comptent-ils dorénavant rendre compatible et cohérente l’absence de Soi  et la quête personnelle (pour soi) de salut ? 

Non seulement les éveillés (bouddhas) garantissent le salut pour tous, mais de plus, au fil du temps, ils nous en simplifient  l’accès par l’adhésion et la fidélité à leurs enseignements. (cf. étai 57 relatif à la promesse de salut par la foi sincère et cohérente par le Bouddha.) 

C’est donc sur la base des paroles développées du Bouddha et de Jésus Christ que la vision juste revient à considérer que tout être conscient peut (doit !) devenir un être d’éveil et si possible un éveillé tant pour autrui que pour son propre plus grand bien !

Conséquemment, le Bouddha et Jésus affirment ensemble l’accès pour tous au salut par leurs instructions (directes ou indirectes), lesquelles instructions deviennent complémentaires et interdépendantes. Leurs affirmations suffisent en soit à démontrer l’erreur de ceux qui considèrent encore qu’il n’y a pas, pas eu et qu’il n’y aura pas d’autres éveillés en dehors du Bouddha Çakyamuni  (cf. opinion 2 au début du présent ouvrage).
Nous allons maintenant étudier de plus près quelques points clefs utiles, voire nécessaires à la reconnaissance de ce qui est ; que les fils et filles de bien et/ou de foi correcte suivent bien ...


b  / Il nous est aussi prédestiné d’atteindre l’éveil insurpassable 
Que dit le Bouddha ? Lisons : 
« 97. Beaucoup de kôtis [plusieurs dizaines de millions : N.D.L.R.] de Buddhas futurs, que l’intelligence ne peut concevoir et dont la mesure n’existe pas, tous Djinas [Vainqueus] et excellents Chefs du monde, mettront au jour le moyen [dont je fais usage]. 98. Elle sera infinie l’habileté de ces Guides du monde dans l’emploi des moyens,  [… cf. étai 58 …] 103. Dans les dix points de l’espace, il existe, aussi nombreux que les sables du Gange, des Buddhas vénérés par les hommes et par les Dêvas [puissances divines N.D.L.R.]; c’est pour rendre heureux tous les êtres, qu’ils exposent en ce monde l’état suprême de Bôdhi qui m’appartient. » « Le lotus de la bonne Loi »  chap. II Source 2 p. 34 (repris et complété en étai 58)

Dans ce passage, au verset numéroté 103, « les dix points de l’espace » est une allusion à l’universalité territoriale de l’éveil des hommes, et  à la stance 97 « plusieurs dizaines de millions de futurs éveillé » fait prendre conscience de la multitude d’éveillés dont va pouvoir se féliciter la Terre des hommes. Puissiez-vous en faire aussi partie !

Donc oui, Logiquement, dés ici et maintenant se trouvent parmi nous des êtres d’éveil qui s’ignorent peut-être, mais qui à la reconnaissance des paroles de vérité vont « s’activer » pour nous rejoindre en l’Esprit des éveillés. Car, si Ananda se félicite de recevoir la prédiction de son futur réveil pour ses semblables et lui-même dans un temps à venir (cf.  chapitre IX p 130 à 132 Source 2), d’autres participants en bénéficie(ro)nt lors de la période de réalisation parfaite qui se situe précisément à la fin des temps de l’Ignorance (voir début du chapitre 10 Sources 1 et 3 ou chapitre X Sources 2 et 4). Il y a continuité et complémentarité spacio-temporelle dans l’impermanence pour nous tous, qui se traduisent par des manifestations de l’au-delà ici-bas au service de notre éveil et de son maintien. Ayons foi en ce qu’il y ait des êtres d’éveil actifs ici et maintenant, tels qu’ils sont prédits avec des paroles remémorées à l’appui. Ainsi,  peuvent en bénéficier tous les citoyens de la Terre qui font preuve de respect et de bonne volonté vis-à-vis des paroles saintes. Ainsi régresse l’Ignorance collective ! 

 « les Eveillés des temps futurs qui doivent apparaître au monde exposeront aussi leurs enseignements aux êtres à l'aide d'innombrables et d'incalculables expédients salvifiques, une grande variété de relations, de paraboles et de locutions. Parce que ces enseignements constitueront tous l'Unique véhicule d’Eveillé, tous ces êtres qui entendront la Loi de la bouche d'un Eveillé parachèveront l'acquisition de la science de tous les aspects. » « Le Sûtra du Lotus » chap. 2 Source 1 p. 76 (étai 59).

A la question qui lui est posée par l’éveillé « Maître des Remèdes » (Bhâichadjyarâdja), pour savoir qui deviendra un éveillé dans un temps futur, voici la réponse du Bouddha :
« Maintenant, ô Bhâichadjyarâdja, si une personne quelconque, homme ou femme, venait à dire : "Quels sont les êtres qui, dans un temps à venir, deviendront des Tathâgatas, vénérables, etc. ? " il faut, ô Bhâichadjyarâdja, montrer à cette personne, homme ou femme, celui des fils ou filles de famille qui de cette exposition de la loi est capable de comprendre, d’enseigner, de réciter, ne fut-ce qu’une stance composée de quatre vers, et qui accueille ici avec respect cette exposition de la loi ; c’est ce fils ou cette fille de famille qui deviendra sûrement, dans un temps à venir, un Tathâgata, vénérable … » « Le lotus de la bonne Loi »  chap. X « L’interprète de la Loi » Source 2 p. 137 (étai 60 )  

Là aussi, le rappel référencé de cette réalité prophétisée suffit en soit à démontrer l’erreur de ceux qui considèrent encore qu’il n’y a pas  eu et qu’il n’y aura pas d’autres éveillés en dehors du Bouddha Çâkyamuni. Mais si à la vision de la preuve ainsi démontrée ils se ravisent, c’est avec joie qu’ils seront accueillis dans les cercles des nouveaux ainsi venus, tout comme l’est leur accueil éclairé de la vérité ! 

Nous verrons un peu plus loin comment après avoir compris les textes canoniques dont le Soutra du Lotus,  Jésus les a gardés,  se les ait  récités et les a enseignés  en exposant subtilement la voie de la sagesse à tous. Ceci était et demeure une condition sine qua none du parfait éveil qu’il a acquis pour la mise en branle de la roue du Dharma. 

Et c’est ce qui lui permet de revenir en esprit pour nous en faire bénéficier. Béni est-il !

Que le mental de tel ou tel rejette ou nie les passages tirés d’un Soutra du Bouddha aussi majeur que le Soutra du Lotus, quel que soit les prétextes d’un intellectualisme excessif de telles personnes, au fonds, cela  ne semble dès lors relever que de l’incompréhension, de l’outrecuidance ou de l’Incrédulité vis-à-vis du Bouddha et de ses paroles. Chaque individu demeure libre en son for intérieur de la reconnaissance et de l’acceptation des paroles du Bouddha (et des autres éveillés) avec respect, ou à contrario, de les ignorer et/ou de les refuser dans un manque de considération intrinsèque et ontologique évidents.  Vous pouvez lire la fin du chapitre 2 (ou II) du Soutra du Lotus qui sont en confirmation de mes dires à ce sujet …

A travers cet opuscule, concentrons maintenant nos efforts sur  la reconnaissance de l’incarnation de l’éveillé Amitabha. Il apparaîtra dès lors évident que les paroles du Bouddha suivantes correspondent à la vraie nature de Jésus, lui qui a subtilement égrainé l’enseignement du Bouddha dans son propre enseignement, comme cela va être démontré sur la base d’arguments dûment étayés.
Cette prise de conscience portée par les êtres d’éveil surgit dans la conscience élargie du temps présent, et c’est une bénédiction qu’il en soit ainsi !


c / Notre terre est destinée à accueillir deux autres êtres d’éveil / éveillés emblématiques et précurseurs
Reprenons l’opinion erronée n° 1 du début  selon laquelle « il n’y a eu, il n’y a et il n’y aurait que l’Eveillé Shakyamuni  comme « éveillé notoire » qui puisse se manifester ici-bas ». Cela peut sous-entendre que personne d’autre ne peut devenir éveillé et/ou que le Bouddha n’aurait  jamais évoqué d’éveillés notoires devant se manifester sur terre après lui, à moins que ce ne soit à considérer que cela se manifestera dans un futur hypothétique, car c’est aussi une ruse du mental que d’insuffler la procrastination et le manque de vigilance au temps présent. Cette opinion erronée est un des a priori illusoires qui empêchent de chercher puis de regarder la vérité en face, ici et maintenant. Ceci conduit indirectement au nihilisme, puisque une pensée qui nie la réalité révélée par les éveillés au temps présent nie dès lors l’espérance majeure de salut inscrit dans le système sapientio-prophétique bouddhique. 

Dans le soutra du Lotus, dès les premiers chapitres, le Bouddha cite de nombreux éveillés (bouddhas*), et annonce à nombreux de ses contemporains devenus êtres d’éveil qu’ils deviendront un jour éveillés ici-bas. Certes, il y a certains éveillés évoqués dans le Soutra du Lotus qui sont protéiformes, peut-être même mythiques parfois, servant à illustrer plus particulièrement certaines vertus (comme certains archanges dans d’autres religions). Ces éveillés-là sont évoqués au service de la pédagogie sapientiale et de la propédeutique eschatologique. Mais le fait est que d’autres éveillés  ont été, sont ou seront bien réels, appartenant aussi à la temporalité passée, et/ou  présente et d’autres encore au futur (vis-à-vis de l’époque du Bouddha, puisque le Bouddha a vécu, rappelons-le,  aux alentours de 563-483 av. J.-C selon un consensus d’historiens) (1)

Alors qu’a réellement dit le Bouddha à ce sujet ?

Le Bouddha a lui-même annoncé dès le premier chapitre du Soutra du Lotus qu’il n’est pas le dernier éveillé à devoir se manifester sur Terre, et annonce notamment la venue d’un éveillé emblématique que l’on peut d’ores et déjà qualifier de « messianique » et dont quelques caractéristiques sont étudiées un peu plus loin (cf. chapitre 3 de ce livre). 

Un éveillé « sauveur », aussi dénommé « Corps de Pureté » nous est prédestiné.

Mieux présenté dans le Soutra du Lotus, un « sauveur du monde » est aussi évoqué dans d’autres écritures comme dans le Ratnaguna Samcaya Gatha : « … Ceux qui ont gagné le fruit d’un Arhat, d’un Seul Bouddha, ou d’un sauveur du monde … » (2). Cet être d’Eveil, cet éveillé - guide « parfait »  devant lui succéder -, sera lui-même suivi par une multitude d’éveillés (bouddhas*) qui seront « aussi nombreux que les grains de sable du Gange ». Tel est en quelques sortes, l’optimiste et réaliste héritage du Bouddha :
« Ne craignez rien, ô Religieux, [s’écria-t-il] ; quand je serai entré dans le Nirvâna [l'Extinction], il paraîtra un [autre] Buddha après moi. 83. « Ce savant Bôdhisattva, Çrîgarbha [Réceptacle-de-Mérites], après être parvenu à posséder la science exempte d’imperfections, touchera l’excellent et suprême état de Bôdhi [d’éveil]; il sera Djina [Vainqueur] sous le nom de [Corps-de-Pureté]  Vimalâgranêtra. » (cf. étai 47 plus complet).
- Quelle mission ?
- Quelle qualités et nature doit posséder un tel être ?
-  De qui devra-t-il tenir une grande partie de son savoir ?


(1) Source : Voir  à « Bouddha » dans le petit Robert des noms propres, ou bien sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Siddhartha_Gautama

Lisons :
« Il a été envoyé par le Guide du monde dans le but de convertir les êtres, celui qui, par compassion pour les créatures, expose ce soutra. C'est après avoir quitté une bonne existence qu'il est venu ici-bas, le sage qui par compassion pour les êtres possède ce soutra ... Il remplit la mission que lui ont confiée les Ainsi-Venus, et il a été envoyé par moi dans la condition humaine, celui qui, pendant cette dernière époque du éon, écrit, possède et entend ce soutra. » Chap. 10 Source 4  (étai 61)   

Nous verrons que cet être d’exception porte plusieurs « renoms » dans le Soutra du Lotus, puis nous constaterons ô combien Jésus Christ remplit ces conditions, ces rôles, ces objectifs de par son incarnation parfaitement  accomplie grâce à  la puissance de l’Esprit qui lui est conférée. 

- Un autre éveillé, « co-sauveur » en quelques sortes, plus exactement avatar du « sauveur messianique annoncé » nous est aussi prédestiné. Il s’agit du bouddha dénommé « Maitreya ».
Effectivement, un autre éveillé doit ainsi succéder au deux principaux éveillés du passé et se manifester en unité de pensée avec le Messie et avec les autres éveillés dont Çâkyamuni. Cet éveillé notoire est  évoqué dans de nombreux soutras (y compris dans les premiers prêches du Bouddha) sous différents renoms parfois, mais le plus souvent sous les surnoms « d’Ami », de « Bienveillant »; il s’agit du bouddha Maitreya (voir le développement en étai 62). Mais concentrons-nous d’abord sur la reconnaissance de ce qui est en ce qui concerne d’abord  l’éveillé de la Lumière Infinie, si digne d’éloges par son degré d’idéal (au niveau nouménal), d’intelligence, de vertus et de mérites accumulés.

Donc, puisque c’est l’Ainsi-Venu Çâkyamuni  lui-même qui l’annonce et que ses paroles sont vraies, comme vous pouvez le lire par vous-même dans les extraits sélectionnés, au moins deux éveillés notoires doivent se manifester au monde, suivis d’une multitude, contrairement aux opinions erronées que plusieurs se complaisaient à entretenir. 

Telle est l’interprétation correcte, confiante dans les dires du Bouddha.
Regardons plus avant ces précurseurs-là. 


B / Présentation des personnes et personnages clefs de la fin des temps bouddhique
 1 / L’être d’Eveil qui considère les voix du monde (bodhisattva Avalokiteśvara)
a / Ce qui en est communément dit de cet être d’éveil
Le grand être d’Eveil  (bodhisattva mahāsattva ) Avalokiteśvara  ou  « seigneur qui observe depuis le haut (des cieux) » se retrouve sous différents noms et renoms.
Avalokiteśvara (exprime une compréhension étymologique populaire, sur la base de « loka » qui signifie  «monde», d’où  lokeshvara qui signifie  «seigneur du monde» ; c’est aussi  « Le bodhisattva Qui Considère les voix du Monde», ou « seigneur qui observe » ou « qui connait nos pensées » ; il représente le «bodhisattva de la compassion» par excellence 

En fonction des pays, différents noms qui lui sont associés, comme Guanyin  en Chine, Kannon au Japon, Tchenrézi pour les tibétains, Lokeśvara en Khmer, Quán Thế Âm en vietnamien pour l’essentiel.

Rq : Certains (comme présenté dans Wikipédia par exemple ou ailleurs) estiment qu’il s’agit d’un bodhisattva protéiforme et syncrétique incarnant la compassion ultime. 

Rq : Outre les signes archétypaux qui ont jonché le parcours non-violent de Jésus, nous allons pouvoir étudier de nombreux autres termes éclairants que ce saint  a édictés, qui sont autant de « coïncidences troublantes », de signes d’accomplissements et de références subtiles au Soutra du Lotus auquel il fait ainsi honneur; vous pourrez découvrir qu’ils sont autant de « signes de reconnaissance », de signes d’interprétation correcte comme semés à notre attention, tel le petit poucet qui s’en sert pour évoquer les Soutras et notamment le Soutra du Lotus. Jésus démontre ainsi qu’il gardait en lui et a fait sien les préceptes de la réalisation ultime, conformément aux affirmations du Bouddha qui explique que ces Soutras sont une Voie de passage obligée pour atteindre l’Illumination et faire sienne la Lumière du Monde en vue de la partager.


b / Ce qu’en dit le Soutra du Lotus
Dans le Soutra du Lotus, il est décrit comme l’être idéal à suivre et à invoquer.
Le vingt-cinquième chapitre (Sources 1 et 3 correspondant à la traduction de Jean-Noël Robert) est nommé « La porte universelle du bodhisattva «Qui Considère les voix du Monde» » ;  ce chapitre est particulièrement consacré à ce boddhisattva/bouddha d’exception. L’éveillé Çakyamuni vante les mérites acquis pour tout croyant ayant foi en lui,  ne serait-ce que par la récitation de son nom ! C’est dire ! Plus encore : Le Bouddha s’incline lui-même respectueusement devant ce grand  être d’éveil et le place même au-dessus des autres éveillés dans certains de ses propos ! C’est dire aussi !  (cf. étais 63)

Voici d'abord un petit aperçu du chapitre en question où  le bodhisattva Akchayamati (Intention-Inépuisable) demande bouddha Çakyamuni d'expliquer pourquoi le bodhisattva Avalokiteshvara, « Celui qui perçoit les sons du monde »,  est ainsi nommé, l’éveillé Çakyamuni lui répond que c'est « parce qu'il perçoit et sauve tous ceux qui, en quelque lieu que ce soit, sont tourmentés et l'appellent avec sincérité. ». Ainsi,  le bouddha Çakyamuni parle du grand être d’éveil « Considérant-les-Voix-du-Monde » comme d'un être « parvenu [devant parvenir] à la perfection de toutes les vertus » ; son terrain d’exercice de la vertu est bien l’ici-bas pour se réaliser. En effet, le Bouddha n’entretient pas des considérations éthérées ou mythiques comme certains le croient ou l’aiment à penser à ce sujet, mais le sage des Çakyas en parle comme d'un être bel et bien vivant à un moment donné,  en «  homme sage » qui s'accomplira dans le futur (par rapport à l’époque du bouddha Çakyamuni). 

Lisons toujours dans ce même chapitre qui lui est consacré :
« Ce sage, [...], sera dans un temps à venir un Éveillé qui anéantira toutes les douleurs et les peines de l'existence [...] après avoir rempli les devoirs de la conduite religieuse ».
Le temps employé par le bouddha Çakyamuni  est bien le futur, car cet avènement devait se passer après la mort physique du Bouddha, et de fait, l’accomplissement en question s’est produit quelques cinq siècles plus tard.

Le bouddha Çakyamuni  présente bien cet éveillé épigone comme devant devenir un être universel, commun à toutes les religions, à toutes les Nations et force est de constater que c’est bien le cas tel que saisi  par tous ceux qui sont entrés en pleine conscience active :
«  Ce Guide des rois des chefs du monde, cette mine des devoirs du religieux, ce sage honoré par l'univers » 

Le Soutra du Lotus a promis à l’Humanité la révélation de la réalité au sujet de cet être d’éveil devenu éveillé et notamment au travers de ce chapitre clef de reconnaissance de ce qui est :
«   s'il se trouve des êtres pour entendre ce chapitre du bodhisattva Avalokiteshvara, son action souveraine, la révélation de sa porte universelle, la force de ses pouvoirs miraculeux, les mérites de ces personnes, sachons-le, ne seront pas peu nombreux. » « Le Sûtra du Lotus » chapitre 25 Source 3 (étai 64)

Nous retrouverons plusieurs des caractéristiques de cet être décrites dans la prophétie et nous en comparerons avec quelques caractéristiques contenues dans vie et paroles de Jésus Christ au niveau du chapitre III de ce présent opuscule. Mais d’ores et déjà, ne ressentez-vous pas que l’incarnation d’une telle intention et d’une telle réalisation se trouve par Jésus Christ, avec Jésus Christ et en Jésus Christ, avec l’autorité que la conformité à la vérité lui confère ?


2 / Présentation de l’éveillé dénommé Lumière Infinie / Vie Infinie (bouddha Amitabha)
a / Ce qui en est communément dit de cet éveillé :
Les noms Amitābha, Amitāyus ou encore Amida représentent le même éveillé.
Amitābha, en sanskrit, signifie littéralement « Lumière Infinie » et Amitāyus, en sanskrit, signifie « longévité infinie », (amita: infini, non mesuré, indéterminé; āyus: vie, longue vie)).
Il est à noter que cet  éveillé est aussi connu et réputé sous le nom de « bouddha de la compassion » dans le bouddhisme.

b / Ce qu’en dit le Soutra du Lotus
Vous pouvez d’ores et déjà lire le chapitre en question que vous allez retrouver en annexes A et B.
Sinon, vous retrouverez des concordances entre les caractéristiques décrites dans la prophétie et la vie et paroles de Jésus Christ au  chapitre III du présent opuscule.


3 / Rappel sur l’éveillé dénommé Amical ou Bienveillant (bouddha Maitreya)
a / Ce qui en est communément dit de cet éveillé :
Comme rappelé par le Bouddha, les autres éveillés sont des « Corps émanés » de son Corps de Lumière (cf p. 272-273 Soutra du Lotus Source 1).  Il en est donc de même pour l’éveillé « Amical » (vis-à-vis de tous), qui est aussi présenté dans plusieurs soutras comme allié, ami, intime du bouddha Amitabha. Ils sont souvent cités ensemble tout particulièrement en ce qui concerne la Prophétie de la fin des temps (cf. étai 50).
L’éveillé « Bienveillant » est cependant aussi parfois accompagné du grand être d’éveil « Douce Gloire » (Mañjuçrī) qui représente souvent la sagesse et l’intelligence dans la foi, d’où sa présence auprès des deux précédents éveillés.
Des saints ont témoigné de la sagesse de cet éveillé, et il est dit qu’elle peut être ressentie dans des rêves aussi, toutes cultures confondues. Lire l’ « Uttara-Tantra » ou « Continuum Incomparable » d’Asanga (IV ème siècle) inspiré par le bouddha Maitreya  en annexe C.

b / Ce qu’en dit le Soutra du Lotus
L’ainsi-venu « Amical » est une personne menant des vœux,  des sentiments, une pratique, etc … proches de ceux décrits dans le chapitre 14 du Soutra du Lotus (Source 1 ou 3), pas forcément dans le cadre d’une conduite strictement religieuse,  mais qui se trouve vraisemblablement dans un timing prédestiné adéquat correspondant davantage à celui d’un homme pieux laïque préfigurant la démocratisation effective d’une raisonnable sainteté ici-bas (cf. étai 62).

Rq ; Nous allons nous concentrer sur le soutra du Lotus, mais il serait sot d’ignorer l’importance accordée à la Prophétie eschatologique par le Bouddha tirée des autres textes canoniques ou des autres Saintes Ecritures, puisque toute ces indices prophétiques convergent vers un seul et même ultime évènement.



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