CHAP. IV ÉTUDE COMPARATIVE ENTRE PROPHÉTIES
ET INCARNATION DU CHRIST
Aparté :
Membre du peuple et ne me considérant pas comme un « intellectuel » en
comparaison avec l’intelligentsia, et celle qui a pignon sur rue en France
notamment, il ne m’est pas toujours aisé de mettre des mots sur une
compréhension intuitive, mais la motivation de pouvoir partager quelque chose
qui se vit de l’intérieur m’a amené à étudier quelques théories souvent
trouvées par sérendipité, dans la guidance par la foi. C’est un peu comme s’il
était demandé à un internaute qui surfe allègrement sur la toile d’expliquer la
mécanique d’un ordinateur et d’internet à un public donné, alors qu’il n’y
connait pas grand-chose en composants, en softwares, en hardwares, en
algorithmes, en programmation ou que sais-je encore. Il faudrait qu’il se mette
à compulser des livres pour pouvoir partager sa connaissance pratique et
intuitive sur la base de théories, de raisonnements d’ingénieurs. Je me suis donc
instruit au sujet de divers concepts intellectifs rencontrés, lesquels peuvent
compléter et affiner la compréhension des enseignements du Bouddha et de Jésus
Christ que nous avons déjà abordés précédemment. Parmi ces outils complémentaires
en vue de la reconnaissance correcte de ce qui est, nous allons aborder une
approche historique, puis employer des moyens statistiques et probabilistes, et
aussi considérer plus avant dans des
concepts tels l’idoénisme, la «
préhension » (intellective) qui méritent d’être évoqués, à mon humble avis, et
notamment pour celles et ceux d’entre
vous qui n’auraient pas une cognition intuitive, qui n’auraient pas une
certaine sensibilité ou une foi suffisante(s). J’espère que ces approches vont
tous vous aider avantageusement pour la reconnaissance des synchronicités, des
« signes », des miracles, … afin que le plus grand nombre puisse s’accomplir en
la Circonstance ! Ces approches font appel à l’observation et à la
capacité de conscientisation de ce qui est livré à l’inconscient individuel et
collectif pour faire émerger la vérité supérieur au niveau des consciences et
de la conscience collective. C’est en quelques sortes une façon plus
cartésienne d’appréhender la vérité supérieure, la voie royale et un minimum
indispensable étant cependant la foi correcte. Il y a dans ces moyens de mieux comprendre
une sorte de trousse à instruments utiles en maïeutique, laquelle a pour
vocation d’enfanter la vérité au moment où apparaissent les signes-diagnostics
correspondants aux phases de l’enfantement,
signes symptomatiques, voire
pathognomoniques* conduisant en l’occurrence à une sain(t)e délivrance.
I
/ DE LA LOGIQUE CARTÉSIENNE A LA LOGIQUE MÉTAPHYSIQUE
Gaston Bachelard -
philosophe épistémologue français (1884-1962) - disait dans « La Formation de l'esprit scientifique »
que « l'esprit scientifique nous interdit
d'avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des
questions que nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout, il faut
savoir poser des problèmes. Et quoi qu'on dise, dans la vie scientifique, les
problèmes ne se posent pas d'eux-mêmes. C'est précisément ce sens du problème
qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit
scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas
eu de question, il ne peut y avoir connaissance scientifique. Rien ne va de
soi. Rien n’est donné. Tout est construit. », et Aristote, dans son œuvre
« Métaphysique » posait ainsi le principe de l’étude de la
vérité : ≪ Les axiomes sont universels et au plus haut point et
principes de tout, et si ce n’est pas au philosophe d’en traiter, a qui
d’autre reviendrait-il d’en traiter, a qui d’autre reviendra-t-il d’en étudier
la vérité ou la fausseté ? ≫
Voici donc un
aspect de la problématique : Etant donné que du côté « pôle émetteur », les
éveillés et les prophètes nous ont transmis - en provenance de l’Esprit-, en
plus des enseignements sapientiaux, des images, des symboles, des descriptions
de signes à venir pouvant dans une certaine mesure être pris en compte en
fonction de nos connaissances et des occurrences rencontrées et reconnues, il
convient donc pour nous de développer notre « pôle récepteur », puis de faire
l’analyse la plus correcte possible des données pour parvenir à
l’interprétation juste. Nous pouvons objectivement observer des phénomènes et
déterminer s’il y a des corrélations suffisamment importantes pour voir s’il y
a correspondance entre ce qui advient par rapport à ce qui devrait advenir
selon les prophéties livrées pour notre bien-être et pour notre paix d’esprit.
Rq
: Les incroyants et les athées percevront mieux le Tout Puissant, l’Omniscient,
en intégrant qu’Il intègre en Lui une sorte de supra-conscience collective
permanente, bienveillante envers nous tous et toute Sa création en général, tel
le Père Aimant ressenti par Jésus. C’est parfois aussi grâce à des images
d’œuvres littéraires, théâtrales ou cinématographiques qu’ils comprendront peut-être
mieux la communion d’esprit des hommes avec la Puissance Divine. Tout ceci ne
se substitue pas à la reconnaissance intuitive dans la foi contemplative mais
de telles approches peuvent et devraient faciliter l’accès des profanes en
cela, si Dieu le veut.
II CONCEPTS INTELLECTIFS AU SERVICE
DE LA MAÏEUTIQUE MÉTAPHYSIQUE
A
/ L’idonéisme
L’idonéisme
est la démarche philosophique favorable à l’idonéité, c’est-à-dire à la
recherche de ce qui est idoine, en adéquation, à ce qui « coïncide »
correctement et idéalement. Par là même, cette approche permet une meilleure
reconnaissance des phénomènes temporels significatifs voire signifiants. Ce
concept a été inventé par les philosophes des sciences tels que Gaston
Bachelard et Ferdinand Gonseth dont voici quelques citations clefs pouvant
aider à intégrer ce concept.
« Un axiome n'est plus une vérité en
soi qui serait évidente pour un esprit suffisamment éclairé : ce n'est pas non
plus une Hypothèse ou bien une convention adoptée librement. C'est plutôt un
compromis entre une objectivité absolue irréalisable et une impossible liberté
totale. Si ce compromis aboutit, alors l'axiome est juste. »
Ferdinand. Gonseth
« La convenance d'un schéma est
alors le seul gage qu'on possède de l'authenticité de la connaissance qu'il
exprime. » Ferdinand. Gonseth
« Une doctrine préalable ne se
justifie pas d'elle-même au préalable. Elle se révèle idoine par ses incidences
et par ses conséquences. » Ferdinand. Gonseth
« Chacune de nos facultés doit
trouver sa place et son rôle dans une synthèse, qui d'un certain point de vue
sera une théorie de la connaissance et d'un autre une méthodologie de la
connaissance.»
Ferdinand. Gonseth
« L'essentiel de l'acte compréhensif
réside maintenant dans une certaine identification qui doit être établie entre
certaines parties, certains détails et certaines propriétés du modèle, et les
réalités correspondantes » Ferdinand. Gonseth
Source
des citations : https://fr.wikipedia.org/wiki/Idon%C3%A9isme
Concrètement,
en matière métaphysique, présentement, l’idoénisme revient à observer
l’adéquation entre les promesses livrées par les prophètes-éveillés et leurs
accomplissements temporels, puis d’en tirer des enseignements et s’en servir à
bon escient pour le salut de tous.
B
/ La préhension
A
propos de liaisons et de liens entre les différentes Ecritures, sachez que
certains auteurs développent l'idée que
nos perceptions sensibles non cognitives utilisent un langage parfois différent
que le langage totalement rationnel, comme des associations d’idées, des
images, des paraboles, des analogies, ou la prise en considération de
synchronicités signifiantes, etc …, lesquelles perceptions peuvent permettre de
se rejoindre avec la cognition, l’entendement, la conscientisation, en passant
par des amplificateurs d’adhésion (foi, intuition, supra-sensibilité, ouverture
d’esprit nouvelle, etc … …) pour expliquer la saisie des paroles différentes
telles que celles des éveillés, des prophètes. C’est le philosophe britannique Alfred
North Whitehead (1861-1947) qui développe
le concept de «préhension » (intellective/métaphysique). C’est sans doute
là qu’intervient la part d’ontologie individuelle, de foi vraie ou à contrario d’Incrédulité avérée,
aboutissant en définitif au jugement divin pour lequel nous avons tous été au
moins avertis par les enseignements sapientiaux prophétiques livrés à toutes
les Nations.
Néanmoins,
ce concept peut aussi aider à saisir ce qui s’applique ici et maintenant à ce
qui était caché dans l’expression des lumières du passé. Ainsi, pour Alfred
North Whitehead explique qu’il « il est urgent de voir le monde comme un
réseau de processus interdépendants dont nous sommes partie intégrante, et que
tous nos choix et nos actions ont des conséquences sur le monde qui nous
entoure ». Il dit aussi que « La réalité s'attache aux connexions, et
seulement relativement aux choses liées. (A) est réel pour (B) et (B) est réel
pour (A), mais [ils ne sont] pas absolument réellement indépendants les uns des
autres. »
Ces
deux citations de ce philosophe ont attiré mon attention car elles peuvent
correspondre à une approche de ce qui nous est enseigné dans les Ecritures en
matière de Lien sacré (suprasensible).
Ne
rejoignons-nous pas là ce qui faisait dire ceci à Jésus ? :
«
Je vous le dis en vérité, tout ce que
vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez
sur la terre sera délié dans le ciel. » Matthieu 18.18 (étai
174)
Rq
: Il semblerait que ce concept procède d’un continuum de logique lié à l’ «
Ingenium*» tel que défini par Giambattista Vico, philosophe du début du XVIII ème
siècle. S’agit-t-il d’une sorte de constructivisme épistémologique réaliste ?
Aux intellectuels de voir. En tout cas, il conviendrait de réfléchir sur l’aspect
collectif et historique des êtres d’éveil et des éveillés qui œuvraient à partir d’intentions pures et qui avaient pour
fondements le bien, le bon, le beau, le vrai, et donc le Divin (ou Dharma) en
eux.
Pour
en revenir à ce lien métaphysique qui nous concerne particulièrement dans cet
ouvrage, il correspond notamment aux liens d’interdépendance et historiques
(puisque ici-bas le chronomètre tourne) existants (mais oubliés ou méconnus),
enfin rétablis en Esprit de vérité grâce à Dieu, et grâce à Jésus Christ au
plus près de Dieu (cf. étai 175). Ce
lien est précisément celui qui a été mis en place dans l’espérance par les
éveillés et entretenu par les êtres d’éveil, et dont Jésus est la pierre d’angle. C’est lui qui
nous apprend à mettre ce lien en évidence tant pour le temps passé que pour le
temps présent, présent capital en ce qui
concerne son retour en esprit et pour l’avenir durant au moins dix siècles en
demeurant tous dans un éternel présent.
Ce
lien mis en évidence à l’heure de la fin des temps (de l’Ignorance) met ainsi
en exergue l’histoire universelle de la spiritualité, de la relation entre Dieu
et les Hommes, entre les Hommes et Dieu. En effet, bientôt vous réaliserez par
exemple que s’il n’y avait pas eu les prophètes juifs ou le Bouddha avant
Jésus, il n’y aurait pas eu le Christ ni d’éveillés après lui ; Jésus n’aurait
pas pu accomplir parfaitement sa mission salvatrice sans leurs lumières, ni
bénéficier de transcendance pour accomplir ses miracles comme celui de son
retour en esprit, et nous n’aurions pas pu faire le lien avec sa Messianité salvatrice
non plus.
III APPROCHES MULTIPLES EN VUE DE LA
PRÉHENSION CORRECTE DE L’IDONÉITE CHRISTIQUE
A
/ Approche historique
1/ Saint Josaphat
Il
est à noter que certains attribuent le nom de Josaphat au Bouddha suite à la
version christianisée de la « Vie du
Bodhisattva ». Ce récit légendaire est évoqué dans plusieurs écrits du
premier millénaire entre l’Inde et la Perse. Le Bouddha correspondrait à Saint
Josaphat, puisque, comme similitudes avec le Bouddha entre autres, cet homme a
aussi pris conscience du poids de la souffrance dans la vie humaine, a aussi
quitté le palais de son père et s’est
aussi engagé sur le chemin de l'éveil …
Sans
trop de connaissances sur le sujet, je me contente d’évoquer simplement cette
curiosité, voire cette coïncidence ...
2
/ La période cachée de la vie de Jésus
Intéressons-nous
dès lors davantage à un autre fait : Les Evangiles font l’impasse sur la vie de
Jésus depuis sa jeunesse jusqu’à son retour dans son pays d’origine qui est
situé vers ses 30 ans, âge où il commença son ministère (cf. Luc 3.23). Nous
savons qu’après avoir quitté l’Egypte la sainte famille était à Jérusalem et
qu’à ses 12 ans Jésus avait déjà conscience de sa prédestination et de sa
mission pour l’Humanité (Luc 42.2).
Pour
se parfaire ses connaissances et accomplir parfaitement ses missions, qu’a donc
pu faire ce jeune homme prédestiné, précocement mûr et doué pour la gnose
et l’ésotérisme, maîtrisant des
Ecritures hébraïques très tôt (cf. Luc 22) et naturellement avide de
connaissances sapientiales ? Selon vous ?
N’étant
pas historien non plus et ne détenant pas en ma possession de preuves
archéologiques et/ou scripturaires irréfutables, je ne saurais trancher sur la
réalité historique des déplacements de Jésus durant cette période de vie dite «
occulte ». Voici cependant deux
approches historiques intéressantes qui peuvent apporter chacune d’elles des
explications concernant l’historicité d’un ensemble de faits qui se constatent
: La réalité de la recherche et de la prise directe de connaissance des enseignements
du Bouddha par Jésus ainsi que la mise en pratique de ses enseignements et leur
diffusion - une fois ceux-ci « digérés » puis « repris et transformés » - dans
ses paroles et dans son exemplarité de
sainteté pragmatique confrontée à la réalité du monde ici-bas (ahimsa*).
a
/ Thèse du voyage de Jésus jusqu’en Asie pour s’instruire sur le dharma* du
Bouddha
Nicolas
Notovitch un journaliste russe (1858 – 1941)
est qui a enquêté sur les traces de Jésus parti au-delà du Tigre. En 1887, Notovitch a vraisemblablement pris
connaissance et consulté certains manuscrits apocryphes tibétains provenant de
l’Inde et du Népal. Selon ces manuscrits, Issa (Jésus en persan), qui y est mentionné,
serait arrivé en Inde vers l’âge de 14
ans pour suivre l’enseignement de brahmanes et de bouddhistes. Nicolas
Notovitch publia sa traduction des manuscrits qu’il inclut dans son livre « La vie de Saint Issa » en 1894.
D’autres
témoins ont confirmé l’existence de ces manuscrits !
Il
s’agit d’abord d’un dénommé Swani
Abhedananda, religieux hindou
(1866 – 1939), qui affirme avoir lu des manuscrits traitant de Issa au
monastère de Hémis lors d’un voyage dans
l’Himalaya en 1922. Il en a incorporé
des traductions dans un livre « Journey
Swami Abhedananda au Cachemire et au Tibet » publié par le Ramakrishna
Vedanta Math vers 1922.
Peu
après, un philosophe et peintre russe dénommé Nicolas Roerich (1874 – 1947) s’est également rendu au monastère en question et
lui aussi a confirmé la présence du manuscrit évoqué par Notovitch.
Ensuite,
il y eut Elisabeth Caspari (1899 - 2002), femme suisse qui a appris en Inde une méthode pédagogique
intéressante auprès de Mme Maria Montessori, puis qui a enseigné avec, en Inde
puis aux Etats Unis d’Amérique. C’est en
voyageant à Hémis qu’elle a rencontré un
moine bouddhiste qui leur a montré un ancien rouleau en leur disant : « Ce rouleau dit que votre Jésus était ici »,
ou du moins, dans le monastère où ces manuscrits avaient été écrits.
Ultérieurement,
il semblerait que ces manuscrits aient disparu …
Il
faut dire que de tous temps, il y a des vérités qui dérange(ai)ent dans
l’ancien monde.
De
tous temps des opposants à la vérité et à son avènement exist(ai)ent dans
l’ancien monde. Les plus attachés à leur docte ignorance persécutaient les
prophètes et allaient jusqu’à les tuer.
Il
s’avère que les Eglises, notamment l’Eglise catholique, étaient partisanes
d’une sévère censure sur tout ce qui concernait la vie de Jésus, et plus
particulièrement de ce qui concerne Jésus en tant qu’homme.
Y
a-t-il relation de cause à effet au sujet de la disparition de ces
manuscrits ? Aux journalistes ou aux historiens d’y répondre.
b / Les enseignements du Bouddha présents au
Moyen-Orient à l’époque de Jésus
Dans
son livre (cf. Source 10), Raphaël Liogier, émet l’hypothèse selon laquelle ce sont
les enseignements du Bouddha qui seraient parvenus à Jésus au Moyen-Orient. Et
cet auteur qui s’oppose à la première thèse, de dire : « Quelques-uns de nos contemporains imaginèrent un Christ initié sous
l’ombre impérieuse de quelque monastère asiatique. Son éducation ne nous sera
sans doute jamais dévoilée. Une enfance oubliée. ». Source 10
Cet
enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris et chercheur à
l'Observatoire du religieux de l'Université d'Aix-Marseille III, dans son livre
« Jésus, Bouddha d'Occident »,
observe une convergence des enseignements qui selon lui ne serait pas à
attribuer au hasard ; l’auteur y verrait même plutôt une sorte de filiation. Il
écrit aussi : « Tel l’Avalokitésvara
bouddhiste, le Christ se penche vers le bas, enveloppe de compassion le corps
dolent des pécheurs. » Ibidem, p.
95 et évoque l’« Aspect intérieur et social de la personne du boddhisattva. » Ibidem p. 97
Raphaël
Liogier nous rappelle que l’empereur Ashoka (né v. 304 av. J.-C. mort en 232
av. J.-C.), - sage monarque et fervent
bouddhiste pacifiste -, avait créé de nombreuses missions pour promouvoir le
bouddhisme tant à l’est, jusqu’en Chine, qu’à l’ouest jusqu’en Egypte et en
Grèce tout en couvrant le Moyen Orient ;
cet auteur écrit ceci, dans un chapitre intitulé « L’Asie au chevet de Jésus » :
« Victoire par le Dharma
Aśoka se ventera d’avoir enseigné la
sagesse de Śākyamuni aux peuples de l’occident. Que Jésus fût un avatar
méditerranéen de sa gigantesque entreprise prosélyte, et que les saints héros
du christianisme eussent ensuite redécouvert ces exotiques racines ne saurait
plus nous surprendre. Le bouddhisme fut, pendant au moins un siècle avant Jésus
Christ, la plus importante religion du monde, le culte le plus répandu sur la
surface du globe.
Vaincre par le Dharma, la bonne loi
du Bienheureux, était le slogan du plus grand roi bouddhiste. Ses vraies
victoires seront évangélistes et non plus militaires. Il s’enorgueillissait de
nombreux succès spirituels sur des peuples hellénistiques, de l’Egypte à la
Syrie. Voilà au moins ce que nous apprennent les multiples inscriptions gravées
plus de deux siècles avant Jésus Christ. » Ibidem p. 189
Raphaël
Liogier nous apprend que l’idiome de Jésus, l’araméen, « … était déjà, sous la domination chaldéenne puis achéménide, usité
dans tout l’empire perse, de l’Afghanistan aux frontières de l’Inde, et de la
Judée à celles de l’Egypte. … et qu’un « système de routes et de relais
innombrables quadrillait les possessions perses. » Ibidem p. 121-122. Donc, l’araméen était semble-t-il parlé jusqu’en
Asie, laquelle possédait des voies d’accès depuis le Moyen-Orient.
Ce
sont des thèses respectables qui expliqueraient aussi l’accès indéniable aux
enseignements du Bouddha par ce jeune nazaréen qui cherchait à se mettre en conformité avec sa destinée
afin de l’accomplir au mieux en pleine conscience.
B
/ Approche statistique et probabiliste
Entamons
une approche probabiliste du phénomène Jésus Christ eu égard aux descriptions
des enseignements et prophéties du
Bouddha sur quelques points d’identification précis.
Voici
le principe de calcul :
-
Sachant d’une part que selon certains chercheurs le nombre de visiteurs humains
sur cette planète depuis les débuts de l'humanité, il y a trois millions
d'années est évalué à 80 milliards.
Source : https://www.herodote.net/Croissance_demographique-synthese-2064.php
Même
si le nombre d’humains nés sur terre depuis le décès du Bouddha est inférieur à
80 milliards, tenons nous en au chiffre de référence de 80 000 000 000 (soit 80
x 1010) pour les prochains calculs.
-
Sachant d’autre part que qu’il y a peut-être plusieurs dizaines d’êtres humains
qui ont plus ou moins affirmé être le Messie, mais qu’il y a un nombre bien
moins important d’hommes qui, ce faisant, ont repris le symbolisme bouddhique
de « la porte » (sous-entendu du Salut pour tous).
Admettons
pour l’estimation qu’ils soient une huitaine d’êtres humains à avoir affirmé
plus ou moins sérieusement être à la fois « le Messie » et être « la porte ».
Sur
toute l’humanité, il y a donc une probabilité de 8 / 80 000 000 000 soit 10-10
chances d’avoir une personne à avoir
sérieusement affirmé être « l’Oint de Dieu » et
« être la porte » (du salut).
Il
y a donc 1- 10-10 chances que Jésus soit le Christ et soit effectivement
la Porte du Salut correspondant à l’être
d’éveil puis à l’éveillé de la Vie Infinie !
-
Sachant d’autre part que peu de saints se sont servis du « principe
d’identification » avec leurs disciples, et qu’encore moins de saints se sont
présentés en même temps comme capables d’être un envoyé/ainsi-venu et d’«
envoyer » à leur tour un saint sur terre ou bien de permettre (la descente) de
l’esprit de sainteté sur un ou plusieurs de leurs disciples.
Rq
: Ce privilège de faire descendre l’esprit saint appartient à Dieu seul, et
nous connaissons déjà deux êtres humains - Bouddha et Jésus Christ qui sont « en dedans de la Loi Divine » (unis en Dieu) - à avoir bénéficié de ce pouvoir.
Admettons pour l’estimation, qu’ils soient une huitaine d’humains à avoir pu
bénéficier d’une telle double permission divine.
Sur
toute l’Humanité, il y a donc une probabilité de 8 / 80 000 000 000 soit 10-10
chances d’avoir un être humain bénéficiant d’une telle double permission
divine. Il y a donc là aussi 1- 10-10 chances que Jésus Christ soit
à la fois un envoyé/ainsi-venu et ait eu la permission et la capacité «
d’envoyer » l’esprit de vérité qui le caractérise sur ses disciples !
En
terme de probabilités, quand il y a une première probabilité (P1), puis une
seconde (P2), puis une troisième (P3), etc. …,
indépendantes les unes des autres, si l’on souhaite connaître la
probabilité qu’un phénomène remplisse la condition 1 et la condition 2 et la
condition 3 etc …, les probabilités P1,
P2, P3… Pn doivent se multiplier.
Si
donc, on souhaite connaître la probabilité P pour que l’on ait un être humain
capable de bénéficier des deux caractéristiques précédemment sélectionnées,
nous calculons donc la probabilité P = P1 x P2 , soit une probabilité de 1 x 10-10
x 10 -10 = 10-20
A
quelques choses près, parce que je ne suis pas statisticien non plus, cela
revient à dire, qu’il y a 1- 10-20
chances que Jésus soit le bon « candidat » selon ces critères de
messianité là.
Conclusion
objective et logique de l’approche
statistique et probabiliste : Si nous multiplions les critères incontestables
de messianité tels que repris et égrainés dans cet opuscule, nous tomberions
sur une probabilité quasi égale à 100 % de chances que Jésus soit le seul «
candidat » valable à la messianité pour le salut de nos âmes selon les indices
bouddhiques livrés pour nous, soit la quasi-certitude que ce soit bien lui à la
fois le boddhisattva Avalokiteshvara et le
bouddha Amitabha . Cette reconnaissance de messianité est par ailleurs conforme
à ses propres paroles qui relèvent tout simplement de la vérité, rappelons-le.
Nous nous trouvons donc devant un
faisceau d'indices concordants statistiquement probatoires.
Nous
pourrions faire appel à des logiques combinatoires ou à d’autres logiques
adaptées, ou même à l’intelligence artificielle pour résoudre un éventuel doute
sur la reconnaissance de Jésus en tant que Messie selon les critères de
l’Ancien Testament et, je dis bien « et », selon les critères des
Ecritures bouddhiques. De tels calculs
relèveraient d’abord du ressort de mathématiciens ou d’ingénieurs qualifiés,
mais il est surtout à craindre que les résultats - qui seront forcément
conformes aux propos que je vous expose - soient particulièrement accablants
mais à la fois révélateurs pour les personnes de mauvaise volonté, pour les
outrecuidants, pour les Incrédules, ect …
qu’ils se reconnaissent ou qu’ils s’ignorent comme ils ignore(raie)nt la
vérité.
En
effet, si le doute sépare les rives entre ce qui est et la perception que l’on
en a, le « saut de l’ange » réduit à des parts de doutes aussi mathématiquement
insignifiants transforment ce « saut de l’ange » en « saut de puce ». A
l’inverse, le risque de tomber dans l’abime de l’orgueil, de la mauvaise foi,
de l’incrédulité, etc … devient immense
voire abyssal pour ces frères-là.
N’oublions
pas qu’il y a aussi une Logique de cohérence en matière de foi authentique.
Alors attention à tous ! En effet, s’il vous apparait soudainement logique que
Jésus soit le Christ « Sauveur » universel, et qu’il ne s’exprime qu’en Esprit
de Vérité, la cohérence de la foi vraie impose d’obéir de son mieux aux
commandements qu’il nous a livrés, lesquels sont cohérents avec ceux du
Bouddha.
Pour
en revenir à l’approche statistique et probabiliste, des études littéraires ont
été menées depuis longue date pour établir des comparaisons entre l’Ancien
Testament (sur la base de critères prophétiques) et l’Evangile au sujet des
accomplissements correspondants. Ils permettent de relever plusieurs dizaines
de similitudes significatives qui lient les signes hébraïques prophétisés aux
signes d’accomplissement accompagnant Jésus Christ. Là aussi, l’aide des probabilités
qui seraient prises en compte rendrait affligeant la mauvaise foi,
l’incrédulité ou l’orgueilleuse outrecuidance
des détracteurs du Messie universel qu’est Jésus Christ. Et attention à ces
malheureux. Combien pire ce sera(it) quand ils seront face à Toute Vérité,
devant rendre compte de leur vie prêtée, de leurs vaines paroles et vaines
pensées s’ils ne se convertissent pas au bien, au bon, au vrai et à ce qui est
juste avant leur mort ; car à ce moment-là, leur mental menteur (qui s’oppose
au Christ et à sa reconnaissance) ne leur sera d’aucun secours face à la pleine
vérité ; au contraire même, cette remémoration (de ce mental éphémère là et de
ses arguments illusoires) témoignera contre leur âme !
A
titre d’exemples statistique et probabiliste centrés sur la naissance du
Christ, nous avons de nombreuses pistes quant au choix des corrélations
signifiantes prophéties/accomplissements ; exemples :
-
La prophétie qui annonce une naissance miraculeuse par une jeune femme
vierge (cf. Isaïe 7.14) est à mettre en
lien avec l’accomplissement d’une naissance conformément à la prophétie messianique judaïque (cf. Matthieu
1.18-23 ; Luc 1.30-35) (repris plus loin dans les étais 181)
-
La prophétie qui annonce une naissance du « Sauveur » à Bethléem (cf. Michée
5.1) est à mettre en lien avec sa Naissance à Bethléem conforme à la prophétie messianique judaïque
(cf. Matthieu 2.3-6 et Luc 2.4-7)
-
La prophétie qui annonce son entrée triomphale du « roi » dans
Jérusalem monté sur un ânon (Zacharie 9.9) est à mettre en lien l’arrivée
triomphale de Jésus dans Jérusalem porté par un ânon, descendant du mont des
Oliviers avec la foule qui lui fait honneur (Matthieu 21,1-11; Marc 11,1-11;
Luc 19,28-44 ; Jean 12,12-19).
-
Les prophéties qui annoncent que la maltraitance, le procès inique et la
crucifixion du sauveur (Michée
4.14 ; Psaumes 22 et 69.21-22) …
Etc,
etc …
Peut-être
y a-t-il des mésinterprétations tenaces qui empêchent la reconnaissance
correcte de ce qui est, parfois liées à de nombreuses allégories, certes. A
titre d’exemple, si circonstances atténuantes il y a à chercher, il y a ceux
qui n’ont pas encore compris que l’heure de gloire du Christ a déjà pris place en
son cœur intime et au niveau nouménal. En effet la plus belle des victoires
n’était pas la victoire sur soi ? Et ne se
traduit-elle pas par la victoire
de l’amour liée à celle de la justice divine en soi dès ici-bas ! ?
D’autres
peut-être n’ont pas avoir encore compris que l’heure de gloire du Christ devait
se produire par étapes au niveau phénoménal, ici-bas, avec la fin des temps
pour étape principale et décisive et non comme ils pourraient se l’imaginer
autrement.
Il
serait donc déjà préférable pour toutes ces personnes-là de reconnaître
l’excellence de l’adéquation entre ce dont ils ont déjà connaissance entre les
parties accomplies et les Prophéties judaïques, et reconnaitre donc
convenablement le Messie sur ces bases-là, pour commencer. A défaut, et selon
toute logique, à y réfléchir bien honnêtement, ils verraient qu’ils n’y a aucun
autre personne ayant habité la terre qui corresponde parfaitement au Messie
judaïque parfaitement incarné en Jésus. S’ils le pensent encore, c’est
regrettable pour eux. En effet, c’est qu’ils ne réalisent pas qu’il serait
quasi impossible qu’un autre homme soit né ou naisse à Bethléem d’une jeune femme vierge, qu’il soit non violent,
capable de miracles, soit disciple des prophètes juifs, du Bouddha, ait étudié
les textes sacrés dans une ascèse du plus haut niveau, bref, remplisse toutes
les conditions quand ces malheureux ne sont pas capables de réaliser que Jésus
les a remplies, etc., etc. … !
C
/ Approche pathognomonique
Prenons
de suite connaissance de la signification de l’adjectif « pathognomonique ».
Dans
le Larousse en ligne, nous trouvons ceci :
« Se dit d'un symptôme ou d'un signe spécifique d'une maladie. »
Source
: https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/pathognomonique/58643
Dans
la base du CNRTL en ligne, nous trouvons :
« PATHOL. [En parlant d'un signe, d'un symptôme] Qui caractérise spécifiquement
une maladie, qui permet le diagnostic certain d'une maladie. » Source :
http://www.cnrtl.fr/definition/pathognomonique
Dans
WIKIPEDIA, nous trouvons ceci : « On dit
d'un signe clinique ou d'un symptôme qu'il est pathognomonique lorsqu'il
caractérise spécifiquement une maladie unique et permet donc, à lui seul, d'en
établir le diagnostic certain lorsqu’il est présent. Cependant, pathognomonique
ne veut pas dire systématique : l'absence d'un signe pathognomonique n'exclut
pas la maladie.
L'adjectif pathognomonique vient du
grec πάθος (páthos), maladie, souffrance et γνώμη (gnốmê), esprit, jugement,
certitude, tandis que γνώμων (gnômôn), signal indicateur, a donné le terme
gnomon1.
Les signes pathognomoniques sont très
rares, ce qui fait toute la difficulté du diagnostic médical. Le plus connu est
le signe de Köplik, qui consiste en la présence de petites taches blanchâtres
sur la muqueuse buccale en regard des molaires, qui surviennent quelques jours
avant l'éruption de la rougeole. » Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pathognomonique
Sorti
du contexte médical, il s’agit donc d’un « signe » qui caractérise à lui seul
un phénomène.
Reprenons
quelques signes déjà abordés précédemment en nous concentrant sur les pouvoirs
surnaturels dont peuvent bénéficier les éveillés. Peut-être avez-vous gardé en
tête quelques points évoqués précédemment, au moins le fait de pouvoir marcher
sur l’eau sans tricher ni mentir, pureté spirituelle obligeant. Notons bien que
de tels pouvoirs sont déjà évoqués dans les anciens soutras du Tripitaka. Ce
sont donc des signes qui permettent de reconnaître assurément tout éveillé qui
en fait un usage nécessaire. Et, Jésus n’a pas employé qu’un seul de ces signes
en guise de signes de reconnaissance pour les véritables disciples du Bouddha
qui sont vigilants !
Rq
: Il est à noter ici que les bouddhistes
qui n’ont pas la culture du grand véhicule auraient mauvaise grâce, sous
prétexte d’ignorer les écritures du grand véhicule (mais sans analyser
utilement cette part d’Ignorance en eux),
à rejeter un élément qui devrait faire autorité chez l’ensemble des
disciples du Bouddha. A l’heure du rassemblement et du partage de la vision des éveillés, il
ne convient plus de stagner dans cette double Ignorance (celle de la
Connaissance des Ecritures et l’Ignorance métaphysique), mais d’évoluer dans la
communion du partage salvateur sanctifié, au-delà des voiles que leur
imposeraient leur mental.
D
/ Conclusion objective et logique des approches métaphysiques présentées
A
lui seul, un des signes surnaturels réalisables par un éveillé (décrit par le
Bouddha tant dans les anciens enseignements que dans le Soutra du Lotus par
exemple) suffit à déterminer sans coup férir l’existence d’un éveillé qui en
fait bon usage. Or, nous avons déjà évoqués trois de ces signes
pathognomoniques concernant Jésus ! …
D’où
viendrait donc la non-reconnaissance de la bouddhéité du Christ ? Elle ne
viendrait en tout cas pas de l’absence de tels signes chez Jésus Christ !
Peut-être viendrait-elle de la Méconnaissance de tels signes pathognomoniques
pour certains ? Cette Ignorance-là est maintenant levée ! Peut-être
subsisterait-elle d’un manque de réflexion pour d’autres ! ? L’éclairage est en
cours ! Dès lors, d’où persisterait donc la non-reconnaissance de la bouddhéité
christique si ce n’est sans doute, de la
part des bouddhistes concernés, d’un
manque de foi et de soumission aux commandements d’espérance et de veille
bouddhiques ?
L’introspection
est individuelle et appartient à chaque âme, mais il est conseillé de se
corriger de son vivant, comme inscrit dans l’ensemble des Ecritures. C’est une
chose plus aisée à comprendre quand on a réalisé que l’Esprit Divin est
bienveillant envers nous tous, rempli de compassion, de Justice et de
Miséricorde en vue de la paix infinie de notre âme.
Il
y des agents facilitateurs intrinsèques qui aident à décharger le mental pour
permettre une adhésion plus intuitive à la Loi et aux phénomènes engendrés …
II / LOGIQUE MÉTAPHYSIQUE OU MÉTALOGIQUE
A
/ Jésus Christ est aussi appelé le « Logos »
Qu’est-ce
que cela signifie ? Regardons de plus près la définition du mot « logos » qui
provient du grec ancien, terme qui correspond à la parole, au discours oral ou
écrit, à la raison, aux relations, voire à la révélation ; mais cela peut aussi
signifier rapport, raison, raisonnement,
explication, argumentation. En tapant ce mot dans la base de données du Centre
National de Ressources Textuelles et Lexicales (C.N.R.T.L.), nous trouvons dans
la rubrique philosophie ceci : « [Chez
Platon, les stoïciens, Hegel, etc.] Raison divine; sort, raison organisatrice,
explicatrice de l'univers. Logos, terme que Pythagore, Platon et les premiers
philosophes chinois ont également employé pour exprimer la manifestation de
l'être ou de la raison suprême (MAINE DE BIRAN, Journal, 1823, p. 381) »
Source : http://www.cnrtl.fr/definition/logos
Le
logos « sagesse » et/ou « lien » invite aussi conséquemment à la réflexion, à
la raison, aux vrais syllogismes, à l’analogie au besoin, etc … pour faire reconnaître et accepter la réalité
à ceux qui ne seraient pas assez vigilants dans la foi (cf. étais 176), pour
les conduire aussi au discernement de ce qui est, pour séparer le vrai du faux,
le bon du mauvais en toutes choses ...
En
fait, comme Aristote et d’autres métaphysiciens depuis l’antiquité, Jésus, le
verbe de Dieu, nous révèle et nous explique intellectivement aussi, les relations
métaphysiques liées aux Lois de l’Esprit, à l’interdépendance et /ou à la
complémentarité des choses, des sagesses, etc. …, à l’impermanence y compris de
certaines approches, entrainements ou rituels dans le cadre d’un Plan Divin plus
vaste dont Jésus a saisi l’intelligence supérieure, l’omniscience et la
bienveillance universelle. Initié et éveillé lui-même à ces Lois Divines
(Dharma), il nous a particulièrement sensibilisés à la saisie occurrentielle
des synchronicités liées aux prophéties et nous transmets ce savoir de
différentes manières, la voie royale étant la foi en lui, et à travers lui, en
Dieu, puisque le Christ demeure en Dieu, et Dieu en Christ.
Nous
avions déjà abordé le sujet; voici donc un complément d’éclairage.
Il
est à noter qu’il n’est même pas important d’appartenir à une religion pour
adhérer à cette approche-là, et que parfois même, les religions peuvent
constituer un emprisonnement psychologique néfaste vis-à-vis de la
reconnaissance de la réalité, de l’acceptation de l’ainsité, de ce qui est,
alors qu’en toute choses et au sommet de
tout, Dieu est.
A
titre d’exemple, n’est-il pas à constater que le roi Hérode a pris peur de
l’accomplissement de la prophétie messianique du prophète Michée (étais 177) au point que ce malheureux
souhaita s’y opposer. C’est donc qu’il
prenait cette prophétie partiellement au sérieux, mais au lieu de faire
confiance à Dieu, là où tant de croyants auraient dû se réjouir et prendre part à un tel avènement, c’était pour
se méfier de l’arrivée du « roi » voulu par Dieu. C’est là que les religieux
juifs et le Sanhédrin en particulier auraient dû être plus alertes, plus
éveillés à l’accomplissement de la prophétie salvatrice, à sa reconnaissance et
conséquemment au soutien inconditionnel à apporter à Jésus, car n’étaient-ils
pas ceux qui étaient censés diriger les croyants selon la foi correcte pour
Israël ? Comment dès lors se sont-ils livrés à la méfiance vis-à-vis du Plan
Divin, dans l’ignorance de ce qui est
ainsi venu plutôt qu’à la confiance dans le discernement et donc dans la
reconnaissance, la gratitude et la participation exaltée à ce qui leur était
providentiellement offert ? Ce refus de providence évidente ne constitue-il pas
un reniement plus ou moins inconscient de la foi dans les Ecritures, et donc
une forme d’apostasie ?
Si
Saint Matthieu rapporte ce que nous retrouvons en étai 177 A, c’est aussi pour
nous sensibiliser, comme Jésus, à la corrélation synchronistique entre des points
donnés de la prophétie messianique et
les points correspondants de son accomplissement. Le Christ est l’Herméneute
par excellence de la Loi Divine et tient à nous communiquer sa lumière en nous
encourageant à faire de même (cf. étais 178), unis en lui, rayonnant par lui,
avec lui et en lui, lui qui est en Dieu et au plus près de Dieu.
Pour
Jésus, l’exposé des rappels des Ecritures et des corrélations avec leur
accomplissement a notamment consisté à permettre à ses contemporains et à la postérité
de reconnaître de nombreux signes
synchronistiques d’accomplissement, à savoir saisir, avoir conscience des
adéquations Prophéties/Accomplissements
et correctement « préhender » les
manifestations du divin ici-bas, du témoignage de l’intemporel dans le monde saha*.
Jésus fait bien de la pédagogie et de la propédeutique au sujet des liens métaphysiques qui le
concernent en relation et concordance avec les Saintes Ecritures du passé qu’il
connaissait par cœur et citait à bon escient pour éclairer sa démonstration sur
la base de son étape corporelle en témoignage.
Ici,
dans le passage qui suit, par exemple, il rappelle à ses contemporains le
principe fondamental des prophéties et de leur accomplissement, en insistant
sur les éléments objectifs qui entouraient sa présence afin de leur ouvrir les
yeux (de la bonne foi) :
« 25 Alors Jésus leur dit: O hommes sans intelligence, et dont le cœur
est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes ! 26 Ne fallait-il pas que
le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire ? 27 Et,
commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes
les Écritures [hébraïques N.D.L.R.] ce qui le concernait. » Luc 24 (étai 179)
Jésus
s’adressa aussi à des Incrédules incapables de le « reconnaître » en tant que Messie annoncé par les Prophéties, ne
croyant même pas en celles de Moïse leur prophète et héros historique, en qui
ils disent pourtant avoir confiance, en qui ils
prétendent avoir foi, mais qui de fait refusent l’autorité du témoignage
des Ecritures ; Jésus leur dit :
« Vous scrutez les Ecritures, dans lesquelles vous pensez avoir la vie
éternelle ; or ce sont elles qui me rendent témoignage ; et vous ne voulez pas
venir à moi pour avoir la vie ! […]
46 si vous croyiez Moïse, vous me croiriez
aussi, parce qu'il a écrit de moi. 47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits,
comment croirez-vous à mes paroles ? » Jean 5.39-47 (étai 180)
Ainsi,
au lieu de rentrer en l’Esprit de vérité dans la reconnaissance de ce qui est,
certains contemporains de Jésus ont rompu en eux l’alliance, le continuum de
confiance et d’intelligence collective
bienfaisant que même des athées reconnaîtraient sans doute en étant munis de
bonne volonté.
Pourtant
la méthode de reconnaissance développée par le « Logos » de Dieu, la
propédeutique en vue de la fin des temps consistait à permettre à minima de
reconnaître les signes des temps en vue d’aiguiser la reconnaissance sur la
véracité de sa Messianité, par la présence de l’Esprit de vérité qui
s’exprimait à travers lui, comme à travers des autres éveillés, des autres
prophètes de Dieu. Car là était la responsabilité des croyants et des gens de
bien, et c’est cette responsabilité intrinsèque que ceux-là ont fui au lieu de
l’assumer pour leur propre âme et pour leur propre communauté, et au-delà même
vis-à-vis des êtres et des choses. Tel est l’un des sens de l’évocation du
prophète Jonas (cf. étai 181).
Le
Logos, Jésus, montre la voie dans l’exemplarité. Pour la fin des temps, ce
n’est pas Jésus en personne qui vient vous expliquer ses paroles et les liens
qu’ils recèlent, mais c’est en esprit (Dharmakaya) que s’opère son retour et
qu’il convient de l’accepter et de l’accueillir ainsi, en entrant en communion en
cet Esprit de vérité qui témoigne de lui. Au cœur de cette Communion est sa
Communauté, sa véritable Eglise réactualisée au temps présent de la révélation
intellective des Lois de l’Esprit pour le salut de tous et pour la
glorification de Notre Père adoré.
Il
y a ainsi une trentaine de corrélations prophéties / accomplissements révélées
dans les Evangiles pour conduire à la saisie indubitable de la réalité
messianique de Jésus, sans parler des autres synchronicités que constituent les
nombreux miracles et la sagesse du Christ qui sont suffisamment probatoires
pour les véridiques. Vous pouvez retrouver quelques exemples de ces
corrélations Prophétie/Accomplissement dans les étais 182, que vous pouvez en retrouver
de plus nombreuses sur des sources papier ou en ligne.
Non
seulement Jésus fait observer ce qui est, ce qui le concerne - par rapport à ce
qui est écrit - mais de plus il cite et rappelle des passages des Ecritures
correspondants, y compris au moment d’extrême douleur qui annonçait sa
libération définitive, passage souvent mésinterprété, notamment par de nombreux
bouddhistes, mais qui correspond en fait à l’évocation d’une prière du Roi
David que Jésus devait psalmodier dans ses derniers instants de vie terrestre (cf
annexe F).
Ainsi
Jésus est bien le « Logos » d’une métalogique divine où l’amour est au cœur de
tout.
Solidaire
et altruiste, Jésus partage ainsi sa Connaissance, son Savoir avec nous, lui
qui se met à notre service pour notre salut, comme il nous l’explique lui-même clairement
:
«
45 Car le
Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir, et pour donner
sa vie en rançon pour une multitude ». Marc 10 (étai 183 A)
Il
en est, et doit en être de même pour nous tous qui sommes les héritiers du
Christ et des prophètes, quelle que soit notre confession d’origine !
Il
vous est ainsi rappelé ici-même ce qui concerne le Christ dans l’ensemble des
Saintes Ecritures, à commencer par le Soutra du Lotus …, et c’est en Esprit de
vérité que l’on parvient à saisir en soi l’entéléchie christique (au sens
aristotélicien du terme, ce qui n’est pas sans rejoindre le concept de Kundalini*).
Rq : A l’heure où
les signes des temps sont présents, j’espère que vous conviendrez qu’il serait dès
lors regrettable de rejeter les enseignements christiques, de rester dans
l’Ignorance et dans l’Incapacité de reconnaitre de tels signes. Les
reconnaissances de synchronicités du passé doivent nous permettre de
reconnaître celles du temps présent, en entrant en pleine conscience christique.
Etre vivant, au sens spirituel du terme, c’est agir au présent et en
conscience, et en l’occurrence, c’est reconnaître ce qui est, discriminer en esprit de vérité.
Telle est la moisson
correcte pour tous ceux qui sont en unité avec l’Esprit de vérité.
Souvenez-vous que la
récompense des cueilleurs de bons fruits fait la joie des semeurs d’amour
divin :
« Celui qui moissonne reçoit un
salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin
que celui qui sème et celui qui moissonne se
réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre
est celui qui sème, et
autre celui qui moissonne. » Jean 4:36 (étai
183 B).
Être présent, c’est s’abstraire
de diverses illusions qui pourraient apparaître, tels des prétextes qu’utilise
le mental trompeur, lequel cherche à nous dissuader d’observer objectivement
les signes, de réfléchir, d’écouter sa foi, d’être dans espérance et la
charité.
La procrastination ou
l’attente passive perpétuelle de toujours plus de signes peuvent faire partie
des ruses du mental pour éviter de s’engager dans la Logique Divine sur la base
des signes suffisamment évidents.
A l’inverse, l’attente
active est positive.
Aussi, maintenant, intéressons-nous
à la reconnaissance des signes présents ...
B
/ De la pédagogie du Logos à la
propédeutique christique en vue de la fin des temps
1
/ Enseignements et transfert de connaissance
Le
Bouddha l’a bien précisé :
« C’est une condition qui échappe à l’intelligence [au
mental, à l’intellectualisme borné (parfois trop matérialiste), N.D.L.R.], une
condition utile au monde, que celle des êtres établis dans la science des
connaissances surnaturelles, qui, doués d’une vue infinie, manifestent ici-bas
leur puissance magique pour réjouir toutes les créatures. » « Le lotus de la bonne loi » chap. 20
Source 2 p. 236 (lire les compléments en étai 183 C)
Les
connaissances transmises par les Ecritures et par le Christ constituent des
éléments décisifs qui caractérisent particulièrement le Logos (christique) afin
que nous en fassions bon usage le temps venu. Cet interprète de la Loi, en
ayant acquis, gardé, « digéré » puis condensé et réduit en un volume
(l’Evangile) les enseignements du Bouddha – moyen évoqué par le Bouddha dans le Soutra du Lotus
(rappel en étai 184) - revient en
esprit, et c’est donc en esprit qu’il nous faut honorer ce fidèle au Bouddha
historique.
La
propédeutique métaphysique bouddhique et christique ont été développées
communément, et, telles des graines, ces enseignements ont été semées avec
l’ensemble des éveillés et les prophètes
du passé. Pour nous préparer à quoi ? En temps dit « normal », c’est
pour nous préparer à la mort, pour nous y conduire dans l’espérance de la
justice divine. Mais en temps opportun, c’est pour nous préparer à la fin des
temps et notamment à sa dernière étape, cette période étant une période
cruciale pour tous. En effet, il s’agit de l’épreuve de vérité (voir le 6ème
chapitre du présent opuscule) pour avoir
accès au meilleur, à titre individuel et collectif, ici-bas comme dans
l’au-delà. Ensuite, après cette étape de reconnaissance collective, une autre fidèle participation sera
sollicitée pour « enterrer » l’ancien monde et pour construire un
Monde Nouveau, cette Cité Idéale, tantôt nommée Nouvelle Jérusalem, tantôt la
Jérusalem Céleste (cf. Apocalypse 21.10 et suivants), tantôt la Bénarès
Céleste, tantôt la Cité de la Paix (Mecque), etc …, Cité tant espérée qui ne peut pas être autre que
christique (conforme au Dharma, conforme au meilleur de notre destinée
commune).
La
fin des temps était déjà plus ou moins inscrite dans les premières mythologies,
puis dans les protoreligions bien que parfois éloignées de l’Unité divines pour
se perdre dans des panthéons illusoires. Des prémices de
« recadrage » vers l’Unité et l’Unicité Divine ont été opérées grâce
à ce que l’on peut considérer comme des proreligions méditatives, qui ont
permis d’ imprégner plus avant l’inconscience collective en vue du savoir
commun. Ce sont surtout les Ecritures Saintes monothéistes qui nous permettent
de conscientiser l’arrivée de cet avènement, de nous mettre en veille vigilante
dans le cadre d’un esprit ouvert et élargi, confiant dans quelque chose de
nouveau qui relève du niveau métaphysique mais qui comporte néanmoins des
signes phénoménaux observables ici-bas, tels des indices laissés à notre
disposition pour la sagacité de ceux qui n’ont pas perdu, oublié ou délaissé la
promesse divine.
Au
cours du temps a émergé dans la conscience collective le rôle éminent d’un « Saint
Vainqueur », d’un « Saint Sauveur » de l’Humanité, et le Bouddha et les
prophètes monothéistes ont parachevé la connaissance décisive en termes
d’éléments de reconnaissance des différentes étapes d’accomplissement de la
Prophétie.
Carl
Jung relève que dans ce cadre-là, le rôle préhensif des archétypes est mis en
exergue, lesquels, tels des engrammes à réactiver, nous permettent de nous
accomplir dans et par le meilleur de nous-mêmes (ce qui correspond à
l’individuation chez Jung), dans l’unité spirituelle du Divin. C’est ainsi que le Bouddha et le Christ insistent sur le
fait de « garder » leurs enseignements, et le Coran demande à ses disciples de
le réciter, et de remémorer la bienveillance, la bonté, la miséricorde, et tant d’autres attributs
divins du Tout Puissant en vue du jour
dernier.
Il
se peut qu’il y ait plusieurs saints issus des religions qui s’approchent ou se
soient approchés du stéréotype du saint pour telle ou telle branche de
religion, mais, ayez-en bien conscience, celui qui est attendu, l’est en fait,
pour l’ensemble des croyants des différentes religions. Comme nous l’avons vu
précédemment, peu d’hommes ont incarné l’archétype de la compassion qui soit à
la fois commun à la religion bouddhique, juive, chrétienne et mohamadienne
notamment. C’est parce qu’en quelque sorte, le Christ en est le dénominateur
décisif, placé par la Puissance Divine au sommet de la pyramide des différentes
facettes des religions (non pas parce que tel ou tel homme l’a décidé ainsi,
mais parce qu’il est présenté comme seul Messie commun des Ecritures des religions
en question). C’est donc bien lui qui a incarné et demeure l’archétype du
Sauveur, incarnant puis endossant les attributs des archanges et des êtres
d‘éveil idéaux qui l’accompagnent (Saint Mickaël, Saint Gabriel, Saint Raphaël, Manjushri, etc …). Quant à l’autre archétype, celui qui est
présenté comme un homme porté par l’Esprit de vérité à la fin des temps, c’est
qu’il s’agit aussi d’un homme commun à ces religions, prédestiné en cela à être
simultanément le sincère disciple des instructeurs des religions du Grand
Véhicule ayant en commun Jésus Christ le Rassembleur pour Messie. Il est à
considérer en quelques sortes comme l’archétype de la foi juste et correcte en
Dieu, et croit aux différents envoyés, conformément à la foi correcte multi-prescrite.
Dans
Son immense Bonté, en plus de nous avoir entraînés à la reconnaissance correcte
de ce qui est, le Seigneur de l’Univers nous a livré des signes majeurs, puis des
indices secondaires pour accroître notre vigilance à ce qui vient, à ce qui
est.
Il
est un autre élément à prendre en considération quant à l’émergence de l’Esprit
de vérité, même si celui-ci est certainement un des éléments le moins attendu,
et difficile à concevoir : C’est que l’accomplissement de la fin des temps
se décompose en différentes étapes temporelles échelonnées depuis le dernier
prophète destiné à la dernière Nation avertie
(Mohamad pbsl), étapes jonchée de signes de reconnaissances divers.
Il convient donc de se concentrer sur
les signes des temps présents sans perdre de vue aussi que plusieurs des signes
annoncés peuvent revêtir du plus haut degré de symbolisme dans le cadre de leur
accomplissement.
J’aimerais
maintenant revenir avec vous sur le lien entre un vocable métaphysique déjà
employé et explicité par Aristote, puis largement repris, approfondi et
démocratisé par Carl Gustav Jung: Il s’agit du mot « synchonicité ».
Il
y a un livre très instructif écrit par David RICHO (Source 11) avec lequel nous
nous rendons compte qu’en définitif les
éveillés et prophètes du passé étaient initiés à la reconnaissance des
synchronicités signifiantes parfois pour eux, et souvent dans le cadre des missions
qui leur ont été confiées pour leur communauté et au-delà. Ces synchronicités
constituent des manifestations et des signes divins qu’ils avaient capacité à
reconnaitre et à interpréter convenablement car il y a là une guidance de la
part du Seigneur de l’Univers mise à leur disposition, d’autant plus grande que
ces hommes avaient l’intelligence de la foi, partageaient la vision des
éveillés, y étaient sensibles et les acceptaient avec attention.
Quant
au mot « synchrone », il signifie que
deux évènements se produisent en même temps, qu’ils coïncident. Retenons donc
pour faire court qu’une synchronicité correspond à une sorte de coïncidence
dont la significativité est personnelle, soit individuelle, soit collective. La
cause sous-jacente est le plus souvent subtile,
peu perçue quand elle n’est pas rejetée par le mental rationnel voire
matérialiste, du moins au premier abord. C’est certainement une autre partie du
cerveau davantage liés à l’intuition, à l’ouverture d’esprit vis-à-vis de la
spiritualité et aux Lois de l’Esprit, à
la guidance que le Seigneur met en œuvre
pour nous aider dans le cadre d’une co-créativité permanente. Etait-ce ce qui a
fait dire à Jung : « Finalement, les
seuls évènements de la vie qui méritent d’être racontés sont ceux où le monde
impérissable a fait irruption dans ce monde transitoire. » ?
C’est probable ! Nous sommes
passants, et Jung en avait conscience. Ce qui est sûr pour l’Humanité, c’est
que les manifestations du Divin dans le
monde impermanent d’ici-bas sont autant de signes qui méritent notre plus vif
intérêt et une infinie gratitude.
C’est
précisément ce à quoi nous ont préparés les Saintes Ecritures en vue de
l’émergence de la conscience collective (depuis l’inconscience collective)
grâce à ces merveilleux pionniers que sont les éveillés, les prophètes et les
saints. Et qui mieux que les êtres d’éveil et les éveillés déjà en alerte et
« éveillés » en cela, pour instruire au sujet de tels signes, pour nous
livrer les bonnes clefs d’interprétation ?
Alors
hommage aux éveillés, aux prophètes, à Jésus Christ !
Honneur
à leur résurrection !
2
/ Progressivité de la révélation, accomplissements par étapes
Afin
de nous ouvrir à la reconnaissance de ce qui est, le Seigneur de l’Univers nous
conduit dans Son Royaume ainsi progressivement et par étapes, d’abord
intrinsèques puis extrinsèque le plus souvent, guidés dans la Loi et la voie du
milieu, au plus près nos idéaux mais parfois avec pragmatisme, dans la mesure
du possible.
Quelles
sont donc les perspectives du Monde
Nouveau tant espéré pour ici-bas ?
Nous
avons vu que, par l’approche statistique ou l’approche pathognomonique, le
Messie prophétisé tant par les prophéties judaïques que par les prophéties
bouddhiques correspond à 99,99 …% à Jésus Christ ! Pourtant, même en cet
an de grâce 2019, nombreux encore sont ceux qui n’ont pas reconnu en Jésus
Christ le Messie !
Ce
qui permet de Franchir l'Espace (Gap) entre la démonstration intellective d’un
accomplissement prophétique (précédemment évaluée à 99, 99…%) et son Acceptation
en tant que Certitude s'appelle la Foi (dans les Ecritures et donc en Dieu) !
Ce
qui empêche de Franchir l'Espace (Gap) entre la démonstration intellective d’un
accomplissement prophétique (précédemment évaluée à 99, 99…%) et son
Acceptation en tant que Certitude s'appelle l’Incrédulité (dans les Ecritures
et donc en Dieu) !
L’Acceptation
d’une confirmation (sorte de hiérophanie) par un envoyé ou un saint homme s’appelle
aussi la Foi (selon les Ecritures) !
Rq :
Ces étapes et confirmations livrées par les envoyés ont pour dénominateurs
communs (en plus ou moins explicite) la reconnaissance de l’Unicité Divine, de
l’Esprit Saint, du Messie, de la Fin des Temps, d’un disciple commun des
envoyés lié au retour du Christ en esprit (Parousie).
La
non- Acceptation d’une confirmation par un envoyé et/ou un saint homme
s’appelle aussi l’Incrédulité (selon les Ecritures) !
Ainsi,
Jésus a dit : « Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra
une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité
de juste recevra une récompense de juste. » Matthieu 10:41 (étai
185).
Il
en est de même pour la fin des temps, car ces paroles (citées) sont et seront toujours
vraies.
Même
si les approches statistiques ou
pathognomoniques réactualisées et adaptées aux phénomènes apocalyptiques
et au retour de l’Esprit de vérité ne
permettent peut-être pas d’atteindre un pourcentage aussi élevé (que 99,99 %),
- suite à différents artéfacts ou des connaissances partielles, etc. …- , la
reconnaissance, l’acception et l’accueil de la résurrection de l’Esprit
Christique sont ontologiquement liées à la Foi des vainqueurs, ou à
l’Incrédulité des perdants (Incrédulité vis-à-vis des Ecritures et donc
vis-à-vis de Dieu) !
Malheureux
seront ceux qui n’auront pas entretenu correctement leur flamme !
Puissent-ils
être le moins nombreux possible !
Rq :
Chacun pourra établir une grille d’aide à la décision s’il estime en avoir le besoin,
aide à la réflexion issue d’observations et de compréhension utiles à la
reconnaissance des signes du temps présent (au moment de la divulgation de ce
livre) pour gagner en discernement par la logique qui réduit l’espace (gap) tel
un pont rapprochant les deux rives, le « grand saut » ne pouvant s’opérer
que sur les bases de la foi, de l’espérance et de la charité correctes. Les
éveillés du passé et votre présent serviteur pouvons contribuer à animer ou
raviver la flamme de la foi intrinsèque en Dieu, peuvent réduire par la
réflexion le gap fatidique, mais ne se substituent pas au libre arbitre de
chacun.
Nous
continuerons à approfondir le discernement correct au sujet des signes et de la
reconnaissance correcte tout u cours de ce présent opuscule.
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