lundi 27 mai 2019

CHAP. IV ÉTUDE COMPARATIVE ENTRE PROPHÉTIES ET INCARNATION DU CHRIST





CHAP. IV ÉTUDE COMPARATIVE ENTRE PROPHÉTIES ET INCARNATION DU CHRIST 

Aparté : Membre du peuple et ne me considérant pas comme un « intellectuel » en comparaison avec l’intelligentsia, et celle qui a pignon sur rue en France notamment, il ne m’est pas toujours aisé de mettre des mots sur une compréhension intuitive, mais la motivation de pouvoir partager quelque chose qui se vit de l’intérieur m’a amené à étudier quelques théories souvent trouvées par sérendipité, dans la guidance par la foi. C’est un peu comme s’il était demandé à un internaute qui surfe allègrement sur la toile d’expliquer la mécanique d’un ordinateur et d’internet à un public donné, alors qu’il n’y connait pas grand-chose en composants, en softwares, en hardwares, en algorithmes, en programmation ou que sais-je encore. Il faudrait qu’il se mette à compulser des livres pour pouvoir partager sa connaissance pratique et intuitive sur la base de théories, de raisonnements d’ingénieurs. Je me suis donc instruit au sujet de divers concepts intellectifs rencontrés, lesquels peuvent compléter et affiner la compréhension des enseignements du Bouddha et de Jésus Christ que nous avons déjà abordés précédemment. Parmi ces outils complémentaires en vue de la reconnaissance correcte de ce qui est, nous allons aborder une approche historique, puis employer des moyens statistiques et probabilistes, et aussi  considérer plus avant dans des concepts tels l’idoénisme,  la « préhension » (intellective) qui méritent d’être évoqués, à mon humble avis, et notamment  pour celles et ceux d’entre vous qui n’auraient pas une cognition intuitive, qui n’auraient pas une certaine sensibilité ou une foi suffisante(s). J’espère que ces approches vont tous vous aider avantageusement pour la reconnaissance des synchronicités, des « signes », des miracles, … afin que le plus grand nombre puisse s’accomplir en la Circonstance ! Ces approches font appel à l’observation et à la capacité de conscientisation de ce qui est livré à l’inconscient individuel et collectif pour faire émerger la vérité supérieur au niveau des consciences et de la conscience collective. C’est en quelques sortes une façon plus cartésienne d’appréhender la vérité supérieure, la voie royale et un minimum indispensable étant cependant la foi correcte. Il y a dans ces moyens de mieux comprendre une sorte de trousse à instruments utiles en maïeutique, laquelle a pour vocation d’enfanter la vérité au moment où apparaissent les signes-diagnostics correspondants aux phases de l’enfantement,  signes symptomatiques,  voire pathognomoniques* conduisant en l’occurrence à une sain(t)e délivrance.  



I  / DE LA LOGIQUE CARTÉSIENNE A LA LOGIQUE MÉTAPHYSIQUE
Gaston Bachelard - philosophe épistémologue français (1884-1962) - disait dans « La Formation de l'esprit scientifique » que « l'esprit scientifique nous interdit d'avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des questions que nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout, il faut savoir poser des problèmes. Et quoi qu'on dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d'eux-mêmes. C'est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. », et Aristote, dans son œuvre « Métaphysique » posait ainsi le principe de l’étude de la vérité : Les axiomes sont universels et au plus haut point et principes de tout, et si ce n’est pas au philosophe d’en traiter, a qui d’autre reviendrait-il d’en traiter, a qui d’autre reviendra-t-il d’en étudier la vérité ou la fausseté ?

Voici donc un aspect de la problématique : Etant donné que du côté « pôle émetteur », les éveillés et les prophètes nous ont transmis - en provenance de l’Esprit-, en plus des enseignements sapientiaux, des images, des symboles, des descriptions de signes à venir pouvant dans une certaine mesure être pris en compte en fonction de nos connaissances et des occurrences rencontrées et reconnues, il convient donc pour nous de développer notre « pôle récepteur », puis de faire l’analyse la plus correcte possible des données pour parvenir à l’interprétation juste. Nous pouvons objectivement observer des phénomènes et déterminer s’il y a des corrélations suffisamment importantes pour voir s’il y a correspondance entre ce qui advient par rapport à ce qui devrait advenir selon les prophéties livrées pour notre bien-être et pour notre paix d’esprit.

Rq : Les incroyants et les athées percevront mieux le Tout Puissant, l’Omniscient, en intégrant qu’Il intègre en Lui une sorte de supra-conscience collective permanente, bienveillante envers nous tous et toute Sa création en général, tel le Père Aimant ressenti par Jésus. C’est parfois aussi grâce à des images d’œuvres littéraires, théâtrales ou cinématographiques qu’ils comprendront peut-être mieux la communion d’esprit des hommes avec la Puissance Divine. Tout ceci ne se substitue pas à la reconnaissance intuitive dans la foi contemplative mais de telles approches peuvent et devraient faciliter l’accès des profanes en cela, si Dieu le veut.



II CONCEPTS INTELLECTIFS AU SERVICE DE LA MAÏEUTIQUE MÉTAPHYSIQUE
A / L’idonéisme
L’idonéisme est la démarche philosophique favorable à l’idonéité, c’est-à-dire à la recherche de ce qui est idoine, en adéquation, à ce qui « coïncide » correctement et idéalement. Par là même, cette approche permet une meilleure reconnaissance des phénomènes temporels significatifs voire signifiants. Ce concept a été inventé par les philosophes des sciences tels que Gaston Bachelard et Ferdinand Gonseth dont voici quelques citations clefs pouvant aider à intégrer ce concept.
« Un axiome n'est plus une vérité en soi qui serait évidente pour un esprit suffisamment éclairé : ce n'est pas non plus une Hypothèse ou bien une convention adoptée librement. C'est plutôt un compromis entre une objectivité absolue irréalisable et une impossible liberté totale. Si ce compromis aboutit, alors l'axiome est juste. » Ferdinand. Gonseth
« La convenance d'un schéma est alors le seul gage qu'on possède de l'authenticité de la connaissance qu'il exprime. » Ferdinand. Gonseth
« Une doctrine préalable ne se justifie pas d'elle-même au préalable. Elle se révèle idoine par ses incidences et par ses conséquences. » Ferdinand. Gonseth
« Chacune de nos facultés doit trouver sa place et son rôle dans une synthèse, qui d'un certain point de vue sera une théorie de la connaissance et d'un autre une méthodologie de la connaissance.»  Ferdinand. Gonseth
« L'essentiel de l'acte compréhensif réside maintenant dans une certaine identification qui doit être établie entre certaines parties, certains détails et certaines propriétés du modèle, et les réalités correspondantes » Ferdinand. Gonseth
Source des citations : https://fr.wikipedia.org/wiki/Idon%C3%A9isme

Concrètement, en matière métaphysique, présentement, l’idoénisme revient à observer l’adéquation entre les promesses livrées par les prophètes-éveillés et leurs accomplissements temporels, puis d’en tirer des enseignements et s’en servir à bon escient pour le salut de tous.


B / La préhension
A propos de liaisons et de liens entre les différentes Ecritures, sachez que certains auteurs  développent l'idée que nos perceptions sensibles non cognitives utilisent un langage parfois différent que le langage totalement rationnel, comme des associations d’idées, des images, des paraboles, des analogies, ou la prise en considération de synchronicités signifiantes, etc …, lesquelles perceptions peuvent permettre de se rejoindre avec la cognition, l’entendement, la conscientisation, en passant par des amplificateurs d’adhésion (foi, intuition, supra-sensibilité, ouverture d’esprit nouvelle, etc … …) pour expliquer la saisie des paroles différentes telles que celles des éveillés, des prophètes. C’est le philosophe britannique Alfred North Whitehead (1861-1947) qui développe le concept de «préhension » (intellective/métaphysique). C’est sans doute là qu’intervient la part d’ontologie individuelle, de foi  vraie ou à contrario d’Incrédulité avérée, aboutissant en définitif au jugement divin pour lequel nous avons tous été au moins avertis par les enseignements sapientiaux prophétiques livrés à toutes les Nations.

Néanmoins, ce concept peut aussi aider à saisir ce qui s’applique ici et maintenant à ce qui était caché dans l’expression des lumières du passé. Ainsi, pour Alfred North Whitehead explique qu’il  « il est urgent de voir le monde comme un réseau de processus interdépendants dont nous sommes partie intégrante, et que tous nos choix et nos actions ont des conséquences sur le monde qui nous entoure ». Il dit aussi que  « La réalité s'attache aux connexions, et seulement relativement aux choses liées. (A) est réel pour (B) et (B) est réel pour (A), mais [ils ne sont] pas absolument réellement indépendants les uns des autres. » 

Ces deux citations de ce philosophe ont attiré mon attention car elles peuvent correspondre à une approche de ce qui nous est enseigné dans les Ecritures en matière de Lien sacré (suprasensible).
Ne rejoignons-nous pas là ce qui faisait dire ceci à Jésus ? :
« Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » Matthieu 18.18 (étai 174) 

Rq : Il semblerait que ce concept procède d’un continuum de logique lié à l’ « Ingenium*» tel que défini par Giambattista Vico, philosophe du début du XVIII ème siècle. S’agit-t-il d’une sorte de constructivisme épistémologique réaliste ? Aux intellectuels de voir. En tout cas, il conviendrait de réfléchir sur l’aspect collectif et historique des êtres d’éveil et des éveillés qui œuvraient  à partir d’intentions pures et qui avaient pour fondements le bien, le bon, le beau, le vrai, et donc le Divin (ou Dharma) en eux.

Pour en revenir à ce lien métaphysique qui nous concerne particulièrement dans cet ouvrage, il correspond notamment aux liens d’interdépendance et historiques (puisque ici-bas le chronomètre tourne) existants (mais oubliés ou méconnus), enfin rétablis en Esprit de vérité grâce à Dieu, et grâce à Jésus Christ au plus près de Dieu (cf. étai 175).  Ce lien est précisément celui qui a été mis en place dans l’espérance par les éveillés et entretenu par les êtres d’éveil, et dont  Jésus est la pierre d’angle. C’est lui qui nous apprend à mettre ce lien en évidence tant pour le temps passé que pour le temps présent, présent  capital en ce qui concerne son retour en esprit et pour l’avenir durant au moins dix siècles en demeurant tous dans un éternel présent. 

Ce lien mis en évidence à l’heure de la fin des temps (de l’Ignorance) met ainsi en exergue l’histoire universelle de la spiritualité, de la relation entre Dieu et les Hommes, entre les Hommes et Dieu. En effet, bientôt vous réaliserez par exemple que s’il n’y avait pas eu les prophètes juifs ou le Bouddha avant Jésus, il n’y aurait pas eu le Christ ni d’éveillés après lui ; Jésus n’aurait pas pu accomplir parfaitement sa mission salvatrice sans leurs lumières, ni bénéficier de transcendance pour accomplir ses miracles comme celui de son retour en esprit, et nous n’aurions pas pu faire le lien avec sa Messianité salvatrice non plus.


III APPROCHES MULTIPLES EN VUE DE LA PRÉHENSION CORRECTE DE L’IDONÉITE CHRISTIQUE
A / Approche historique
1/  Saint Josaphat
Il est à noter que certains attribuent le nom de Josaphat au Bouddha suite à la version christianisée de la « Vie du Bodhisattva ». Ce récit légendaire est évoqué dans plusieurs écrits du premier millénaire entre l’Inde et la Perse. Le Bouddha correspondrait à Saint Josaphat, puisque, comme similitudes avec le Bouddha entre autres, cet homme a aussi pris conscience du poids de la souffrance dans la vie humaine, a aussi quitté le palais de son père  et s’est aussi engagé sur le chemin de l'éveil …
Sans trop de connaissances sur le sujet, je me contente d’évoquer simplement cette curiosité, voire cette coïncidence ...

2 / La période cachée de la vie de Jésus
Intéressons-nous dès lors davantage à un autre fait : Les Evangiles font l’impasse sur la vie de Jésus depuis sa jeunesse jusqu’à son retour dans son pays d’origine qui est situé vers ses 30 ans, âge où il commença son ministère (cf. Luc 3.23). Nous savons qu’après avoir quitté l’Egypte la sainte famille était à Jérusalem et qu’à ses 12 ans Jésus avait déjà conscience de sa prédestination et de sa mission pour l’Humanité (Luc 42.2).
Pour se parfaire ses connaissances et accomplir parfaitement ses missions, qu’a donc pu faire ce jeune homme prédestiné, précocement mûr et doué pour la gnose et  l’ésotérisme, maîtrisant des Ecritures hébraïques très tôt (cf. Luc 22) et naturellement avide de connaissances sapientiales ? Selon vous ?

N’étant pas historien non plus et ne détenant pas en ma possession de preuves archéologiques et/ou scripturaires irréfutables, je ne saurais trancher sur la réalité historique des déplacements de Jésus durant cette période de vie dite « occulte ».  Voici cependant deux approches historiques intéressantes qui peuvent apporter chacune d’elles des explications concernant l’historicité d’un ensemble de faits qui se constatent : La réalité de la recherche et de la prise directe de connaissance des enseignements du Bouddha par Jésus ainsi que la mise en pratique de ses enseignements et leur diffusion - une fois ceux-ci « digérés » puis « repris et transformés » - dans ses paroles et dans son  exemplarité de sainteté pragmatique confrontée à la réalité du monde ici-bas (ahimsa*).

a / Thèse du voyage de Jésus jusqu’en Asie pour s’instruire sur le dharma* du Bouddha
Nicolas Notovitch un journaliste russe (1858 – 1941) est qui a enquêté sur les traces de Jésus parti au-delà du Tigre.  En 1887, Notovitch a vraisemblablement pris connaissance et consulté certains manuscrits apocryphes tibétains provenant de l’Inde et du Népal. Selon ces manuscrits, Issa (Jésus en persan), qui y est mentionné, serait arrivé en Inde vers  l’âge de 14 ans pour suivre l’enseignement de brahmanes et de bouddhistes. Nicolas Notovitch publia sa traduction des manuscrits qu’il inclut dans son livre « La vie de Saint Issa » en 1894. 

D’autres témoins ont confirmé l’existence de ces manuscrits !
Il s’agit d’abord d’un dénommé  Swani Abhedananda, religieux hindou (1866 – 1939), qui affirme avoir lu des manuscrits traitant de Issa au monastère de Hémis lors d’un  voyage dans l’Himalaya  en 1922. Il en a incorporé des traductions dans un livre « Journey Swami Abhedananda au Cachemire et au Tibet » publié par le Ramakrishna Vedanta Math vers 1922.
Peu après, un philosophe et peintre russe dénommé Nicolas Roerich (1874 – 1947) s’est  également rendu au monastère en question et lui aussi a confirmé la présence du manuscrit évoqué par Notovitch.

Ensuite, il y eut Elisabeth Caspari (1899 - 2002), femme suisse qui a  appris en Inde une méthode pédagogique intéressante auprès de Mme Maria Montessori, puis qui a enseigné avec, en Inde puis aux Etats Unis d’Amérique.  C’est en voyageant à Hémis qu’elle  a rencontré un moine bouddhiste qui leur a montré un ancien rouleau en leur disant : « Ce rouleau dit que votre Jésus était ici », ou du moins, dans le monastère où ces manuscrits avaient été écrits.

Ultérieurement, il semblerait que ces manuscrits aient disparu …
Il faut dire que de tous temps, il y a des vérités qui dérange(ai)ent dans l’ancien monde.
De tous temps des opposants à la vérité et à son avènement exist(ai)ent dans l’ancien monde. Les plus attachés à leur docte ignorance persécutaient les prophètes et allaient jusqu’à les tuer.

Il s’avère que les Eglises, notamment l’Eglise catholique, étaient partisanes d’une sévère censure sur tout ce qui concernait la vie de Jésus, et plus particulièrement de ce qui concerne Jésus en tant qu’homme. 
 Y a-t-il relation de cause à effet au sujet de la disparition de ces manuscrits ? Aux journalistes ou aux historiens d’y répondre.

b  / Les enseignements du Bouddha présents au Moyen-Orient à l’époque de Jésus
Dans son livre (cf. Source 10), Raphaël Liogier, émet l’hypothèse selon laquelle ce sont les enseignements du Bouddha qui seraient parvenus à Jésus au Moyen-Orient. Et cet auteur qui s’oppose à la première thèse, de dire : « Quelques-uns de nos contemporains imaginèrent un Christ initié sous l’ombre impérieuse de quelque monastère asiatique. Son éducation ne nous sera sans doute jamais dévoilée. Une enfance oubliée. ». Source 10

Cet enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris et chercheur à l'Observatoire du religieux de l'Université d'Aix-Marseille III, dans son livre « Jésus, Bouddha d'Occident », observe une convergence des enseignements qui selon lui ne serait pas à attribuer au hasard ; l’auteur y verrait même plutôt une sorte de filiation. Il écrit aussi : « Tel l’Avalokitésvara bouddhiste, le Christ se penche vers le bas, enveloppe de compassion le corps dolent des pécheurs. » Ibidem, p. 95 et évoque l’« Aspect intérieur et social de la personne du boddhisattva. » Ibidem p. 97 

Raphaël Liogier nous rappelle que l’empereur Ashoka (né v. 304 av. J.-C. mort en 232 av. J.-C.), -  sage monarque et fervent bouddhiste pacifiste -, avait créé de nombreuses missions pour promouvoir le bouddhisme tant à l’est, jusqu’en Chine, qu’à l’ouest jusqu’en Egypte et en Grèce tout en couvrant le Moyen Orient ;  cet auteur écrit ceci, dans un chapitre intitulé « L’Asie au chevet de Jésus » :
« Victoire par le Dharma
Aśoka se ventera d’avoir enseigné la sagesse de Śākyamuni aux peuples de l’occident. Que Jésus fût un avatar méditerranéen de sa gigantesque entreprise prosélyte, et que les saints héros du christianisme eussent ensuite redécouvert ces exotiques racines ne saurait plus nous surprendre. Le bouddhisme fut, pendant au moins un siècle avant Jésus Christ, la plus importante religion du monde, le culte le plus répandu sur la surface du globe.
Vaincre par le Dharma, la bonne loi du Bienheureux, était le slogan du plus grand roi bouddhiste. Ses vraies victoires seront évangélistes et non plus militaires. Il s’enorgueillissait de nombreux succès spirituels sur des peuples hellénistiques, de l’Egypte à la Syrie. Voilà au moins ce que nous apprennent les multiples inscriptions gravées plus de deux siècles avant Jésus Christ. » Ibidem p. 189
Raphaël Liogier nous apprend que l’idiome de Jésus, l’araméen, « … était déjà, sous la domination chaldéenne puis achéménide, usité dans tout l’empire perse, de l’Afghanistan aux frontières de l’Inde, et de la Judée à celles de l’Egypte. … et qu’un « système de routes et de relais innombrables quadrillait les possessions perses. » Ibidem p. 121-122. Donc, l’araméen était semble-t-il parlé jusqu’en Asie, laquelle possédait des voies d’accès depuis le Moyen-Orient. 

Ce sont des thèses respectables qui expliqueraient aussi l’accès indéniable aux enseignements du Bouddha par ce jeune nazaréen qui cherchait  à se mettre en conformité avec sa destinée afin de l’accomplir au mieux en pleine conscience.


B / Approche statistique et probabiliste
Entamons une approche probabiliste du phénomène Jésus Christ eu égard aux descriptions des enseignements et  prophéties du Bouddha sur quelques points d’identification précis.
Voici le principe de calcul :
- Sachant d’une part que selon certains chercheurs le nombre de visiteurs humains sur cette planète depuis les débuts de l'humanité, il y a trois millions d'années est  évalué à 80 milliards. Source : https://www.herodote.net/Croissance_demographique-synthese-2064.php
Même si le nombre d’humains nés sur terre depuis le décès du Bouddha est inférieur à 80 milliards, tenons nous en au chiffre de référence de 80 000 000 000 (soit 80 x 1010) pour les prochains calculs.
- Sachant d’autre part que qu’il y a peut-être plusieurs dizaines d’êtres humains qui ont plus ou moins affirmé être le Messie, mais qu’il y a un nombre bien moins important d’hommes qui, ce faisant, ont repris le symbolisme bouddhique de  « la porte  » (sous-entendu du Salut pour tous).
Admettons pour l’estimation qu’ils soient une huitaine d’êtres humains à avoir affirmé plus ou moins sérieusement être à la fois « le Messie » et être « la porte ». 

Sur toute l’humanité, il y a donc une probabilité de 8 / 80 000 000 000 soit 10-10 chances d’avoir  une personne à avoir sérieusement affirmé être « l’Oint de Dieu » et  « être la porte » (du salut).
Il y a donc 1- 10-10 chances que Jésus soit le Christ et soit effectivement la  Porte du Salut correspondant à l’être d’éveil puis à l’éveillé de la Vie Infinie !

- Sachant d’autre part que peu de saints se sont servis du « principe d’identification » avec leurs disciples, et qu’encore moins de saints se sont présentés en même temps comme capables d’être un envoyé/ainsi-venu et d’« envoyer » à leur tour un saint sur terre ou bien de permettre (la descente) de l’esprit de sainteté sur un ou plusieurs de leurs disciples.

Rq : Ce privilège de faire descendre l’esprit saint appartient à Dieu seul, et nous connaissons déjà deux êtres humains - Bouddha et Jésus Christ qui  sont « en dedans de la Loi Divine »  (unis en Dieu) - à avoir bénéficié de ce pouvoir. Admettons pour l’estimation, qu’ils soient une huitaine d’humains à avoir pu bénéficier d’une telle double permission divine.

Sur toute l’Humanité, il y a donc une probabilité de 8 / 80 000 000 000 soit 10-10 chances d’avoir un être humain bénéficiant d’une telle double permission divine. Il y a donc là aussi 1- 10-10 chances que Jésus Christ soit à la fois un envoyé/ainsi-venu et ait eu la permission et la capacité « d’envoyer » l’esprit de vérité qui le caractérise sur ses disciples !

En terme de probabilités, quand il y a une première probabilité (P1), puis une seconde (P2), puis une troisième (P3), etc. …,  indépendantes les unes des autres, si l’on souhaite connaître la probabilité qu’un phénomène remplisse la condition 1 et la condition 2 et la condition 3 etc …, les probabilités P1,  P2, P3… Pn  doivent se multiplier.

Si donc, on souhaite connaître la probabilité P pour que l’on ait un être humain capable de bénéficier des deux caractéristiques précédemment sélectionnées, nous calculons donc la probabilité P = P1 x P2 , soit une probabilité de 1 x 10-10 x 10 -10  = 10-20  
A quelques choses près, parce que je ne suis pas statisticien non plus, cela revient à dire, qu’il y a 1- 10-20  chances que Jésus soit le bon « candidat » selon ces critères de messianité là.
Conclusion objective et  logique de l’approche statistique et probabiliste : Si nous multiplions les critères incontestables de messianité tels que repris et égrainés dans cet opuscule, nous tomberions sur une probabilité quasi égale à 100 % de chances que Jésus soit le seul « candidat » valable à la messianité pour le salut de nos âmes selon les indices bouddhiques livrés pour nous, soit la quasi-certitude que ce soit bien lui à la fois le boddhisattva Avalokiteshvara et le bouddha Amitabha . Cette reconnaissance de messianité est par ailleurs conforme à ses propres paroles qui relèvent tout simplement de la vérité, rappelons-le. 

Nous nous trouvons donc devant un faisceau d'indices concordants statistiquement probatoires.
Nous pourrions faire appel à des logiques combinatoires ou à d’autres logiques adaptées, ou même à l’intelligence artificielle pour résoudre un éventuel doute sur la reconnaissance de Jésus en tant que Messie selon les critères de l’Ancien Testament et, je dis bien « et », selon les critères des Ecritures bouddhiques.  De tels calculs relèveraient d’abord du ressort de mathématiciens ou d’ingénieurs qualifiés, mais il est surtout à craindre que les résultats - qui seront forcément conformes aux propos que je vous expose - soient particulièrement accablants mais à la fois révélateurs pour les personnes de mauvaise volonté, pour les outrecuidants, pour les Incrédules, ect …  qu’ils se reconnaissent ou qu’ils s’ignorent comme ils ignore(raie)nt la vérité.

En effet, si le doute sépare les rives entre ce qui est et la perception que l’on en a, le « saut de l’ange » réduit à des parts de doutes aussi mathématiquement insignifiants transforment ce « saut de l’ange » en « saut de puce ». A l’inverse, le risque de tomber dans l’abime de l’orgueil, de la mauvaise foi, de l’incrédulité, etc …   devient immense voire abyssal pour ces frères-là. 

N’oublions pas qu’il y a aussi une Logique de cohérence en matière de foi authentique. Alors attention à tous ! En effet, s’il vous apparait soudainement logique que Jésus soit le Christ « Sauveur » universel, et qu’il ne s’exprime qu’en Esprit de Vérité, la cohérence de la foi vraie impose d’obéir de son mieux aux commandements qu’il nous a livrés, lesquels sont cohérents avec ceux du Bouddha.
Pour en revenir à l’approche statistique et probabiliste, des études littéraires ont été menées depuis longue date pour établir des comparaisons entre l’Ancien Testament (sur la base de critères prophétiques) et l’Evangile au sujet des accomplissements correspondants. Ils permettent de relever plusieurs dizaines de similitudes significatives qui lient les signes hébraïques prophétisés aux signes d’accomplissement accompagnant Jésus Christ.  Là aussi, l’aide des  probabilités  qui seraient prises en compte rendrait affligeant la mauvaise foi, l’incrédulité ou  l’orgueilleuse outrecuidance des détracteurs du Messie universel qu’est Jésus Christ. Et attention à ces malheureux. Combien pire ce sera(it) quand ils seront face à Toute Vérité, devant rendre compte de leur vie prêtée, de leurs vaines paroles et vaines pensées s’ils ne se convertissent pas au bien, au bon, au vrai et à ce qui est juste avant leur mort ; car à ce moment-là, leur mental menteur (qui s’oppose au Christ et à sa reconnaissance) ne leur sera d’aucun secours face à la pleine vérité ; au contraire même, cette remémoration (de ce mental éphémère là et de ses arguments illusoires) témoignera contre leur âme !
A titre d’exemples statistique et probabiliste centrés sur la naissance du Christ, nous avons de nombreuses pistes quant au choix des corrélations signifiantes prophéties/accomplissements ; exemples   :
- La prophétie qui annonce une naissance miraculeuse par une jeune femme vierge  (cf. Isaïe 7.14) est à mettre en lien avec l’accomplissement d’une naissance conformément  à la prophétie messianique judaïque (cf. Matthieu 1.18-23 ; Luc 1.30-35) (repris plus loin dans les étais 181)
- La prophétie qui annonce une naissance du « Sauveur » à Bethléem (cf. Michée 5.1) est à mettre en lien avec sa Naissance à Bethléem  conforme à la prophétie messianique judaïque (cf. Matthieu 2.3-6 et Luc 2.4-7)
- La prophétie qui annonce son entrée triomphale du « roi » dans Jérusalem monté sur un ânon (Zacharie 9.9) est à mettre en lien l’arrivée triomphale de Jésus dans Jérusalem porté par un ânon, descendant du mont des Oliviers avec la foule qui lui fait honneur (Matthieu 21,1-11; Marc 11,1-11; Luc 19,28-44 ; Jean 12,12-19).
- Les prophéties qui annoncent que la maltraitance, le procès inique et la crucifixion du  sauveur (Michée 4.14 ; Psaumes 22 et 69.21-22) …
Etc, etc … 

Peut-être y a-t-il des mésinterprétations tenaces qui empêchent la reconnaissance correcte de ce qui est, parfois liées à de nombreuses allégories, certes. A titre d’exemple, si circonstances atténuantes il y a à chercher, il y a ceux qui n’ont pas encore compris que l’heure de gloire du Christ a déjà pris place en son cœur intime et au niveau nouménal. En effet la plus belle des victoires n’était pas la victoire sur soi ? Et ne se  traduit-elle pas  par la victoire de l’amour liée à celle de la justice divine en soi dès ici-bas ! ?

D’autres peut-être n’ont pas avoir encore compris que l’heure de gloire du Christ devait se produire par étapes au niveau phénoménal, ici-bas, avec la fin des temps pour étape principale et décisive et non comme ils pourraient se l’imaginer autrement.

Il serait donc déjà préférable pour toutes ces personnes-là de reconnaître l’excellence de l’adéquation entre ce dont ils ont déjà connaissance entre les parties accomplies et les Prophéties judaïques, et reconnaitre donc convenablement le Messie sur ces bases-là, pour commencer. A défaut, et selon toute logique, à y réfléchir bien honnêtement, ils verraient qu’ils n’y a aucun autre personne ayant habité la terre qui corresponde parfaitement au Messie judaïque parfaitement incarné en Jésus. S’ils le pensent encore, c’est regrettable pour eux. En effet, c’est qu’ils ne réalisent pas qu’il serait quasi impossible qu’un autre homme soit né ou naisse à Bethléem d’une  jeune femme vierge, qu’il soit non violent, capable de miracles, soit disciple des prophètes juifs, du Bouddha, ait étudié les textes sacrés dans une ascèse du plus haut niveau, bref, remplisse toutes les conditions quand ces malheureux ne sont pas capables de réaliser que Jésus les a remplies, etc., etc.  … ! 


C /  Approche pathognomonique
Prenons de suite connaissance de la signification de l’adjectif  « pathognomonique ».
Dans le Larousse en ligne, nous trouvons ceci : « Se dit d'un symptôme ou d'un signe spécifique d'une maladie. »
Source : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/pathognomonique/58643
Dans la base du CNRTL en ligne, nous trouvons : « PATHOL. [En parlant d'un signe, d'un symptôme] Qui caractérise spécifiquement une maladie, qui permet le diagnostic certain d'une maladie. » Source : http://www.cnrtl.fr/definition/pathognomonique

Dans WIKIPEDIA, nous trouvons ceci : « On dit d'un signe clinique ou d'un symptôme qu'il est pathognomonique lorsqu'il caractérise spécifiquement une maladie unique et permet donc, à lui seul, d'en établir le diagnostic certain lorsqu’il est présent. Cependant, pathognomonique ne veut pas dire systématique : l'absence d'un signe pathognomonique n'exclut pas la maladie.
L'adjectif pathognomonique vient du grec πάθος (páthos), maladie, souffrance et γνώμη (gnốmê), esprit, jugement, certitude, tandis que γνώμων (gnômôn), signal indicateur, a donné le terme gnomon1. 

Les signes pathognomoniques sont très rares, ce qui fait toute la difficulté du diagnostic médical. Le plus connu est le signe de Köplik, qui consiste en la présence de petites taches blanchâtres sur la muqueuse buccale en regard des molaires, qui surviennent quelques jours avant l'éruption de la rougeole. » Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pathognomonique

Sorti du contexte médical, il s’agit donc d’un « signe » qui caractérise à lui seul un phénomène.  

Reprenons quelques signes déjà abordés précédemment en nous concentrant sur les pouvoirs surnaturels dont peuvent bénéficier les éveillés. Peut-être avez-vous gardé en tête quelques points évoqués précédemment, au moins le fait de pouvoir marcher sur l’eau sans tricher ni mentir, pureté spirituelle obligeant. Notons bien que de tels pouvoirs sont déjà évoqués dans les anciens soutras du Tripitaka. Ce sont donc des signes qui permettent de reconnaître assurément tout éveillé qui en fait un usage nécessaire. Et, Jésus n’a pas employé qu’un seul de ces signes en guise de signes de reconnaissance pour les véritables disciples du Bouddha qui sont vigilants ! 

Rq : Il est à noter ici  que les bouddhistes qui n’ont pas la culture du grand véhicule auraient mauvaise grâce, sous prétexte d’ignorer les écritures du grand véhicule (mais sans analyser utilement cette part d’Ignorance en eux),  à rejeter un élément qui devrait faire autorité chez l’ensemble des disciples du Bouddha. A l’heure du rassemblement  et du partage de la vision des éveillés, il ne convient plus de stagner dans cette double Ignorance (celle de la Connaissance des Ecritures et l’Ignorance métaphysique), mais d’évoluer dans la communion du partage salvateur sanctifié, au-delà des voiles que leur imposeraient leur mental.


D / Conclusion objective et logique des approches métaphysiques présentées
A lui seul, un des signes surnaturels réalisables par un éveillé (décrit par le Bouddha tant dans les anciens enseignements que dans le Soutra du Lotus par exemple) suffit à déterminer sans coup férir l’existence d’un éveillé qui en fait bon usage. Or, nous avons déjà évoqués trois de ces signes pathognomoniques concernant Jésus ! …

D’où viendrait donc la non-reconnaissance de la bouddhéité du Christ ? Elle ne viendrait en tout cas pas de l’absence de tels signes chez Jésus Christ ! Peut-être viendrait-elle de la Méconnaissance de tels signes pathognomoniques pour certains ? Cette Ignorance-là est maintenant levée ! Peut-être subsisterait-elle d’un manque de réflexion pour d’autres ! ? L’éclairage est en cours ! Dès lors, d’où persisterait donc la non-reconnaissance de la bouddhéité christique  si ce n’est sans doute, de la part des bouddhistes concernés,  d’un manque de foi et de soumission aux commandements d’espérance et de veille bouddhiques ? 

L’introspection est individuelle et appartient à chaque âme, mais il est conseillé de se corriger de son vivant, comme inscrit dans l’ensemble des Ecritures. C’est une chose plus aisée à comprendre quand on a réalisé que l’Esprit Divin est bienveillant envers nous tous, rempli de compassion, de Justice et de Miséricorde en vue de la paix infinie de notre âme. 

Il y des agents facilitateurs intrinsèques qui aident à décharger le mental pour permettre une adhésion plus intuitive à la Loi et aux phénomènes engendrés …



II / LOGIQUE MÉTAPHYSIQUE OU MÉTALOGIQUE
A / Jésus Christ est aussi appelé le « Logos »
Qu’est-ce que cela signifie ? Regardons de plus près la définition du mot « logos » qui provient du grec ancien, terme qui correspond à la parole, au discours oral ou écrit, à la raison, aux relations, voire à la révélation ; mais cela peut aussi signifier rapport,  raison, raisonnement, explication, argumentation. En tapant ce mot dans la base de données du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (C.N.R.T.L.), nous trouvons dans la rubrique philosophie ceci : « [Chez Platon, les stoïciens, Hegel, etc.] Raison divine; sort, raison organisatrice, explicatrice de l'univers. Logos, terme que Pythagore, Platon et les premiers philosophes chinois ont également employé pour exprimer la manifestation de l'être ou de la raison suprême (MAINE DE BIRAN, Journal, 1823, p. 381) » Source : http://www.cnrtl.fr/definition/logos 

Le logos « sagesse » et/ou « lien » invite aussi conséquemment à la réflexion, à la raison, aux vrais syllogismes, à l’analogie au besoin, etc …  pour faire reconnaître et accepter la réalité à ceux qui ne seraient pas assez vigilants dans la foi (cf. étais 176), pour les conduire aussi au discernement de ce qui est, pour séparer le vrai du faux, le bon du mauvais en toutes choses ... 

En fait, comme Aristote et d’autres métaphysiciens depuis l’antiquité, Jésus, le verbe de Dieu, nous révèle et nous explique intellectivement aussi, les relations métaphysiques liées aux Lois de l’Esprit, à l’interdépendance et /ou à la complémentarité des choses, des sagesses, etc. …, à l’impermanence y compris de certaines approches, entrainements ou rituels dans le cadre d’un Plan Divin plus vaste dont Jésus a saisi l’intelligence supérieure, l’omniscience et la bienveillance universelle. Initié et éveillé lui-même à ces Lois Divines (Dharma), il nous a particulièrement sensibilisés à la saisie occurrentielle des synchronicités liées aux prophéties et nous transmets ce savoir de différentes manières, la voie royale étant la foi en lui, et à travers lui, en Dieu, puisque le Christ demeure en Dieu, et Dieu en Christ. 

Nous avions déjà abordé le sujet; voici donc un complément d’éclairage. 

Il est à noter qu’il n’est même pas important d’appartenir à une religion pour adhérer à cette approche-là, et que parfois même, les religions peuvent constituer un emprisonnement psychologique néfaste vis-à-vis de la reconnaissance de la réalité, de l’acceptation de l’ainsité, de ce qui est, alors qu’en toute choses et  au sommet de tout, Dieu est. 

A titre d’exemple, n’est-il pas à constater que le roi Hérode a pris peur de l’accomplissement de la prophétie messianique du prophète  Michée (étais 177) au point que ce malheureux souhaita s’y opposer.  C’est donc qu’il prenait cette prophétie partiellement au sérieux, mais au lieu de faire confiance à Dieu, là où tant de croyants auraient dû se réjouir et  prendre part à un tel avènement, c’était pour se méfier de l’arrivée du « roi » voulu par Dieu. C’est là que les religieux juifs et le Sanhédrin en particulier auraient dû être plus alertes, plus éveillés à l’accomplissement de la prophétie salvatrice, à sa reconnaissance et conséquemment au soutien inconditionnel à apporter à Jésus, car n’étaient-ils pas ceux qui étaient censés diriger les croyants selon la foi correcte pour Israël ? Comment dès lors se sont-ils livrés à la méfiance vis-à-vis du Plan Divin,  dans l’ignorance de ce qui est ainsi venu plutôt qu’à la confiance dans le discernement et donc dans la reconnaissance, la gratitude et la participation exaltée à ce qui leur était providentiellement offert ? Ce refus de providence évidente ne constitue-il pas un reniement plus ou moins inconscient de la foi dans les Ecritures, et donc une forme d’apostasie ? 

Si Saint Matthieu rapporte ce que nous retrouvons en étai 177 A, c’est aussi pour nous sensibiliser, comme Jésus, à la corrélation synchronistique entre des points donnés de la prophétie messianique  et les points correspondants de son accomplissement. Le Christ est l’Herméneute par excellence de la Loi Divine et tient à nous communiquer sa lumière en nous encourageant à faire de même (cf. étais 178), unis en lui, rayonnant par lui, avec lui et en lui, lui qui est en Dieu et au plus près de Dieu. 

Pour Jésus, l’exposé des rappels des Ecritures et des corrélations avec leur accomplissement a notamment consisté à permettre à ses contemporains et à la postérité de reconnaître de nombreux signes synchronistiques d’accomplissement, à savoir saisir, avoir conscience des adéquations  Prophéties/Accomplissements et  correctement « préhender » les manifestations du divin ici-bas, du témoignage de l’intemporel dans le monde saha*. Jésus fait bien de la pédagogie et de la propédeutique  au sujet des liens métaphysiques qui le concernent en relation et concordance avec les Saintes Ecritures du passé qu’il connaissait par cœur et citait à bon escient pour éclairer sa démonstration sur la base de son étape corporelle en témoignage. 

Ici, dans le passage qui suit, par exemple, il rappelle à ses contemporains le principe fondamental des prophéties et de leur accomplissement, en insistant sur les éléments objectifs qui entouraient sa présence afin de leur ouvrir les yeux (de la bonne foi) :
« 25 Alors Jésus leur dit: O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes ! 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire ? 27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures [hébraïques N.D.L.R.] ce qui le concernait. » Luc 24 (étai 179)
Jésus s’adressa aussi à des Incrédules incapables de le « reconnaître » en tant que Messie annoncé par les Prophéties, ne croyant même pas en celles de Moïse leur prophète et héros historique, en qui ils disent pourtant avoir confiance, en qui ils  prétendent avoir foi, mais qui de fait refusent l’autorité du témoignage des Ecritures ; Jésus leur dit :
« Vous scrutez les Ecritures, dans lesquelles vous pensez avoir la vie éternelle ; or ce sont elles qui me rendent témoignage ; et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !  […] 46  si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi. 47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? » Jean 5.39-47 (étai 180)

Ainsi, au lieu de rentrer en l’Esprit de vérité dans la reconnaissance de ce qui est, certains contemporains de Jésus ont rompu en eux l’alliance, le continuum de confiance et  d’intelligence collective bienfaisant que même des athées reconnaîtraient sans doute en étant munis de bonne volonté.

Pourtant la méthode de reconnaissance développée par le « Logos » de Dieu, la propédeutique en vue de la fin des temps consistait à permettre à minima de reconnaître les signes des temps en vue d’aiguiser la reconnaissance sur la véracité de sa Messianité, par la présence de l’Esprit de vérité qui s’exprimait à travers lui, comme à travers des autres éveillés, des autres prophètes de Dieu. Car là était la responsabilité des croyants et des gens de bien, et c’est cette responsabilité intrinsèque que ceux-là ont fui au lieu de l’assumer pour leur propre âme et pour leur propre communauté, et au-delà même vis-à-vis des êtres et des choses. Tel est l’un des sens de l’évocation du prophète Jonas (cf. étai 181).  

Le Logos, Jésus, montre la voie dans l’exemplarité. Pour la fin des temps, ce n’est pas Jésus en personne qui vient vous expliquer ses paroles et les liens qu’ils recèlent, mais c’est en esprit (Dharmakaya) que s’opère son retour et qu’il convient de l’accepter et de l’accueillir ainsi, en entrant en communion en cet Esprit de vérité qui témoigne de lui. Au cœur de cette Communion est sa Communauté, sa véritable Eglise réactualisée au temps présent de la révélation intellective des Lois de l’Esprit pour le salut de tous et pour la glorification de Notre Père adoré.

Il y a ainsi une trentaine de corrélations prophéties / accomplissements révélées dans les Evangiles pour conduire à la saisie indubitable de la réalité messianique de Jésus, sans parler des autres synchronicités que constituent les nombreux miracles et la sagesse du Christ qui sont suffisamment probatoires pour les véridiques. Vous pouvez retrouver quelques exemples de ces corrélations Prophétie/Accomplissement dans les étais 182, que vous pouvez en retrouver de plus nombreuses sur des sources papier ou en ligne. 

Non seulement Jésus fait observer ce qui est, ce qui le concerne - par rapport à ce qui est écrit - mais de plus il cite et rappelle des passages des Ecritures correspondants, y compris au moment d’extrême douleur qui annonçait sa libération définitive, passage souvent mésinterprété, notamment par de nombreux bouddhistes, mais qui correspond en fait à l’évocation d’une prière du Roi David que Jésus devait psalmodier dans ses derniers instants de vie terrestre (cf annexe F).

Ainsi Jésus est bien le « Logos » d’une métalogique divine où l’amour est au cœur de tout.
Solidaire et altruiste, Jésus partage ainsi sa Connaissance, son Savoir avec nous, lui qui se met à notre service pour notre salut, comme il nous l’explique lui-même clairement :
« 45 Car le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour une multitude ». Marc 10 (étai 183 A)
Il en est, et doit en être de même pour nous tous qui sommes les héritiers du Christ et des prophètes, quelle que soit notre confession d’origine !
Il vous est ainsi rappelé ici-même ce qui concerne le Christ dans l’ensemble des Saintes Ecritures, à commencer par le Soutra du Lotus …, et c’est en Esprit de vérité que l’on parvient à saisir en soi l’entéléchie christique (au sens aristotélicien du terme, ce qui n’est pas sans rejoindre le concept de Kundalini*).
Rq : A l’heure où les signes des temps sont présents, j’espère que vous conviendrez qu’il serait dès lors regrettable de rejeter les enseignements christiques, de rester dans l’Ignorance et dans l’Incapacité de reconnaitre de tels signes. Les reconnaissances de synchronicités du passé doivent nous permettre de reconnaître celles du temps présent, en entrant en pleine conscience christique. Etre vivant, au sens spirituel du terme, c’est agir au présent et en conscience, et en l’occurrence, c’est reconnaître ce qui est,  discriminer en esprit de vérité. 

Telle est la moisson correcte pour tous ceux qui sont en unité avec l’Esprit de vérité. 

Souvenez-vous que la récompense des cueilleurs de bons fruits fait la joie des semeurs d’amour divin :
 « Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. » Jean 4:36 (étai 183 B).
Être présent, c’est s’abstraire de diverses illusions qui pourraient apparaître, tels des prétextes qu’utilise le mental trompeur, lequel cherche à nous dissuader d’observer objectivement les signes, de réfléchir, d’écouter sa foi, d’être dans espérance et la charité.
La procrastination ou l’attente passive perpétuelle de toujours plus de signes peuvent faire partie des ruses du mental pour éviter de s’engager dans la Logique Divine sur la base des signes suffisamment évidents.

A l’inverse, l’attente active est positive.
Aussi, maintenant, intéressons-nous à la reconnaissance des signes présents ...


B /  De la pédagogie du Logos à la propédeutique christique en vue de la fin des temps
1 / Enseignements et transfert de connaissance
Le Bouddha l’a bien précisé :
« C’est une condition qui échappe à l’intelligence [au mental, à l’intellectualisme borné (parfois trop matérialiste), N.D.L.R.], une condition utile au monde, que celle des êtres établis dans la science des connaissances surnaturelles, qui, doués d’une vue infinie, manifestent ici-bas leur puissance magique pour réjouir toutes les créatures. » « Le lotus de la bonne loi » chap. 20 Source 2 p. 236 (lire les compléments en étai 183 C)

Les connaissances transmises par les Ecritures et par le Christ constituent des éléments décisifs qui caractérisent particulièrement le Logos (christique) afin que nous en fassions bon usage le temps venu. Cet interprète de la Loi, en ayant acquis, gardé, « digéré » puis condensé et réduit en un volume (l’Evangile) les enseignements du Bouddha – moyen  évoqué par le Bouddha dans le Soutra du Lotus (rappel en étai 184) -  revient en esprit, et c’est donc en esprit qu’il nous faut honorer ce fidèle au Bouddha historique.

La propédeutique métaphysique bouddhique et christique ont été développées communément, et, telles des graines, ces enseignements ont été semées avec l’ensemble des  éveillés et les prophètes du passé. Pour nous préparer à quoi ? En temps dit « normal », c’est pour nous préparer à la mort, pour nous y conduire dans l’espérance de la justice divine. Mais en temps opportun, c’est pour nous préparer à la fin des temps et notamment à sa dernière étape, cette période étant une période cruciale pour tous. En effet, il s’agit de l’épreuve de vérité (voir le 6ème  chapitre du présent opuscule) pour avoir accès au meilleur, à titre individuel et collectif, ici-bas comme dans l’au-delà. Ensuite, après cette étape de reconnaissance collective,  une autre fidèle participation sera sollicitée pour « enterrer » l’ancien monde et pour construire un Monde Nouveau, cette Cité Idéale, tantôt nommée Nouvelle Jérusalem, tantôt la Jérusalem Céleste (cf. Apocalypse 21.10 et suivants), tantôt la Bénarès Céleste, tantôt la Cité de la Paix (Mecque), etc …, Cité  tant espérée qui ne peut pas être autre que christique (conforme au Dharma, conforme au meilleur de notre destinée commune).

La fin des temps était déjà plus ou moins inscrite dans les premières mythologies, puis dans les protoreligions bien que parfois éloignées de l’Unité divines pour se perdre dans des panthéons illusoires. Des prémices de « recadrage » vers l’Unité et l’Unicité Divine ont été opérées grâce à ce que l’on peut considérer comme des proreligions méditatives, qui ont permis d’ imprégner plus avant l’inconscience collective en vue du savoir commun. Ce sont surtout les Ecritures Saintes monothéistes qui nous permettent de conscientiser l’arrivée de cet avènement, de nous mettre en veille vigilante dans le cadre d’un esprit ouvert et élargi, confiant dans quelque chose de nouveau qui relève du niveau métaphysique mais qui comporte néanmoins des signes phénoménaux observables ici-bas, tels des indices laissés à notre disposition pour la sagacité de ceux qui n’ont pas perdu, oublié ou délaissé la promesse divine.

Au cours du temps a émergé dans la conscience collective le rôle éminent d’un « Saint Vainqueur », d’un « Saint Sauveur » de l’Humanité, et le Bouddha et les prophètes monothéistes ont parachevé la connaissance décisive en termes d’éléments de reconnaissance des différentes étapes d’accomplissement de la Prophétie.

Carl Jung relève que dans ce cadre-là, le rôle préhensif des archétypes est mis en exergue, lesquels, tels des engrammes à réactiver, nous permettent de nous accomplir dans et par le meilleur de nous-mêmes (ce qui correspond à l’individuation chez Jung), dans l’unité spirituelle du Divin. C’est ainsi  que le Bouddha et le Christ insistent sur le fait de « garder » leurs enseignements, et le Coran demande à ses disciples de le réciter, et de remémorer la bienveillance, la bonté,  la miséricorde, et tant d’autres attributs divins  du Tout Puissant en vue du jour dernier.

Il se peut qu’il y ait plusieurs saints issus des religions qui s’approchent ou se soient approchés du stéréotype du saint pour telle ou telle branche de religion, mais, ayez-en bien conscience, celui qui est attendu, l’est en fait, pour l’ensemble des croyants des différentes religions. Comme nous l’avons vu précédemment, peu d’hommes ont incarné l’archétype de la compassion qui soit à la fois commun à la religion bouddhique, juive, chrétienne et mohamadienne notamment. C’est parce qu’en quelque sorte, le Christ en est le dénominateur décisif, placé par la Puissance Divine au sommet de la pyramide des différentes facettes des religions (non pas parce que tel ou tel homme l’a décidé ainsi, mais parce qu’il est présenté comme seul Messie commun des Ecritures des religions en question). C’est donc bien lui qui a incarné et demeure l’archétype du Sauveur, incarnant puis endossant les attributs des archanges et des êtres d‘éveil idéaux qui l’accompagnent (Saint Mickaël, Saint Gabriel, Saint Raphaël, Manjushri, etc …).  Quant à l’autre archétype, celui qui est présenté comme un homme porté par l’Esprit de vérité à la fin des temps, c’est qu’il s’agit aussi d’un homme commun à ces religions, prédestiné en cela à être simultanément le sincère disciple des instructeurs des religions du Grand Véhicule ayant en commun Jésus Christ le Rassembleur pour Messie. Il est à considérer en quelques sortes comme l’archétype de la foi juste et correcte en Dieu, et croit aux différents envoyés, conformément à la foi correcte multi-prescrite. 

Dans Son immense Bonté, en plus de nous avoir entraînés à la reconnaissance correcte de ce qui est, le Seigneur de l’Univers nous a livré des signes majeurs, puis des indices secondaires pour accroître notre vigilance à ce qui vient, à ce qui est.
Il est un autre élément à prendre en considération quant à l’émergence de l’Esprit de vérité, même si celui-ci est certainement un des éléments le moins attendu, et difficile à concevoir : C’est que l’accomplissement de la fin des temps se décompose en différentes étapes temporelles échelonnées depuis le dernier prophète destiné à la dernière  Nation avertie (Mohamad pbsl), étapes jonchée de signes de reconnaissances divers. 

Il convient donc de se concentrer sur les signes des temps présents sans perdre de vue aussi que plusieurs des signes annoncés peuvent revêtir du plus haut degré de symbolisme dans le cadre de leur accomplissement. 

J’aimerais maintenant revenir avec vous sur le lien entre un vocable métaphysique déjà employé et explicité par Aristote, puis largement repris, approfondi et démocratisé par Carl Gustav Jung: Il s’agit du mot « synchonicité ».

Il y a un livre très instructif écrit par David RICHO (Source 11) avec lequel nous nous rendons  compte qu’en définitif les éveillés et prophètes du passé étaient initiés à la reconnaissance des synchronicités signifiantes parfois pour eux, et souvent dans le cadre des missions qui leur ont été confiées pour leur communauté et au-delà. Ces synchronicités constituent des manifestations et des signes divins qu’ils avaient capacité à reconnaitre et à interpréter convenablement car il y a là une guidance de la part du Seigneur de l’Univers mise à leur disposition, d’autant plus grande que ces hommes avaient l’intelligence de la foi, partageaient la vision des éveillés, y étaient sensibles et les acceptaient avec attention. 

Quant au mot « synchrone », il  signifie que deux évènements se produisent en même temps, qu’ils coïncident. Retenons donc pour faire court qu’une synchronicité correspond à une sorte de coïncidence dont la significativité est personnelle, soit individuelle, soit collective. La cause sous-jacente est le plus souvent subtile,  peu perçue quand elle n’est pas rejetée par le mental rationnel voire matérialiste, du moins au premier abord. C’est certainement une autre partie du cerveau davantage liés à l’intuition, à l’ouverture d’esprit vis-à-vis de la spiritualité et aux Lois de l’Esprit,  à la guidance que le Seigneur  met en œuvre pour nous aider dans le cadre d’une co-créativité permanente. Etait-ce ce qui a fait dire à Jung : « Finalement, les seuls évènements de la vie qui méritent d’être racontés sont ceux où le monde impérissable a fait irruption dans ce monde transitoire. » ?  C’est probable !  Nous sommes passants, et Jung en avait conscience. Ce qui est sûr pour l’Humanité, c’est que  les manifestations du Divin dans le monde impermanent d’ici-bas sont autant de signes qui méritent notre plus vif intérêt et une infinie gratitude. 

C’est précisément ce à quoi nous ont préparés les Saintes Ecritures en vue de l’émergence de la conscience collective (depuis l’inconscience collective) grâce à ces merveilleux pionniers que sont les éveillés, les prophètes et les saints. Et qui mieux que les êtres d’éveil et les éveillés déjà en alerte et « éveillés » en cela, pour instruire au sujet de tels signes, pour nous livrer les bonnes clefs d’interprétation ?

Alors hommage aux éveillés, aux prophètes, à Jésus Christ !
Honneur à leur résurrection !


2 / Progressivité de la révélation, accomplissements par étapes
Afin de nous ouvrir à la reconnaissance de ce qui est, le Seigneur de l’Univers nous conduit dans Son Royaume ainsi progressivement et par étapes, d’abord intrinsèques puis extrinsèque le plus souvent, guidés dans la Loi et la voie du milieu, au plus près nos idéaux mais parfois avec pragmatisme, dans la mesure du possible. 

Quelles sont donc les  perspectives du Monde Nouveau tant espéré pour ici-bas ?

Nous avons vu que, par l’approche statistique ou l’approche pathognomonique, le Messie prophétisé tant par les prophéties judaïques que par les prophéties bouddhiques correspond à 99,99 …% à Jésus Christ ! Pourtant, même en cet an de grâce 2019, nombreux encore sont ceux qui n’ont pas reconnu en Jésus Christ le Messie ! 

Ce qui permet de Franchir l'Espace (Gap) entre la démonstration intellective d’un accomplissement prophétique (précédemment évaluée à 99, 99…%) et son Acceptation en tant que Certitude s'appelle la Foi (dans les Ecritures et donc en Dieu) !

Ce qui empêche de Franchir l'Espace (Gap) entre  la démonstration intellective d’un accomplissement prophétique (précédemment évaluée à 99, 99…%) et son Acceptation en tant que Certitude s'appelle l’Incrédulité (dans les Ecritures et donc en Dieu) !

L’Acceptation d’une confirmation (sorte de hiérophanie) par un envoyé ou un saint homme s’appelle aussi la Foi (selon les Ecritures) ! 

Rq : Ces étapes et confirmations livrées par les envoyés ont pour dénominateurs communs (en plus ou moins explicite) la reconnaissance de l’Unicité Divine, de l’Esprit Saint, du Messie, de la Fin des Temps, d’un disciple commun des envoyés lié au retour du Christ en esprit (Parousie).
La non- Acceptation d’une confirmation par un envoyé et/ou un saint homme s’appelle aussi l’Incrédulité (selon les Ecritures) !

Ainsi, Jésus a dit : « Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. » Matthieu 10:41 (étai 185).

Il en est de même pour la fin des temps, car ces paroles (citées) sont et seront toujours vraies.
Même si les approches statistiques ou  pathognomoniques réactualisées et adaptées aux phénomènes apocalyptiques et au retour de l’Esprit de vérité  ne permettent peut-être pas d’atteindre un pourcentage aussi élevé (que 99,99 %), - suite à différents artéfacts ou des connaissances partielles, etc. …- , la reconnaissance, l’acception et l’accueil de la résurrection de l’Esprit Christique sont ontologiquement liées à la Foi des vainqueurs, ou à l’Incrédulité des perdants (Incrédulité vis-à-vis des Ecritures et donc vis-à-vis de Dieu) !

Malheureux seront ceux qui n’auront pas entretenu correctement leur flamme !
Puissent-ils être le moins nombreux possible !

Rq : Chacun pourra établir une grille d’aide à la décision s’il estime en avoir le besoin, aide à la réflexion issue d’observations et de compréhension utiles à la reconnaissance des signes du temps présent (au moment de la divulgation de ce livre) pour gagner en discernement par la logique qui réduit l’espace (gap) tel un pont rapprochant les deux rives, le « grand saut » ne pouvant s’opérer que sur les bases de la foi, de l’espérance et de la charité correctes. Les éveillés du passé et votre présent serviteur pouvons contribuer à animer ou raviver la flamme de la foi intrinsèque en Dieu, peuvent réduire par la réflexion le gap fatidique, mais ne se substituent pas au libre arbitre de chacun.
Nous continuerons à approfondir le discernement correct au sujet des signes et de la reconnaissance correcte tout u cours de ce présent opuscule.









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.