INTRODUCTION
Gloire
et Louange à la Loi Divine (Dharma*) !
Hommage
à tous les éveillés (bouddhas*) et à
tous les saints (arhats* et boddhisattvas*) !
Salut
au divin qui est en tout être (namaste*) !
I / PROLOGUE : AINSI EN EST-IL
En ces temps où l’Humanité rencontre une crise existentielle majeure, apparait l’heure de répondre le plus objectivement possible à quelques questions fondamentales concernant l’Esprit et Sa Loi (Dharma*) ; la pérennité de la race humaine et son bien-être en dépendent, et, bien que portée par une petite voix, l’espérance profondément souhaitable est non seulement permise mais enfin réalisable tant individuellement que pour le plus grand nombre.
En ces temps où l’Humanité rencontre une crise existentielle majeure, apparait l’heure de répondre le plus objectivement possible à quelques questions fondamentales concernant l’Esprit et Sa Loi (Dharma*) ; la pérennité de la race humaine et son bien-être en dépendent, et, bien que portée par une petite voix, l’espérance profondément souhaitable est non seulement permise mais enfin réalisable tant individuellement que pour le plus grand nombre.
Eloigné
des considérations mondaines, avec cette contribution salvifique, l’auteur -
qui n’est autre que votre humble serviteur - entend se concentrer sur
l’essentiel de quelques textes sapientiaux séculiers particulièrement sélectionnés pour mettre d’abord en évidence
les liens réels, spirituels et historiques, qui unissent les leaders
charismatiques des grandes religions universelles, à commencer par le
bouddhisme et le christianisme !
Certes,
la « pensée unique dominante » se satisfait de l’opinion erronée selon laquelle
il n’y a pas de relations instructeur-élève entre les deux « guides spirituels » que sont Bouddha et Jésus Christ.
Ce genre d’opinion erronée s’est sécularisé au fil du temps pour devenir une quasi-certitude
aussi dogmatique qu’infondée, colportée par
une « intelligentsia » dominante, qui, probablement inconsciemment,
entretient néanmoins l’Ignorance au sujet de ce qui est.
Pourtant
à y regarder ne serait-ce qu’un peu moins superficiellement, on s’aperçoit rapidement
que ces deux « instructeurs spirituels » sont épris de sagesse, remplis de
vertus, qu’ils offrent le salut à tous, unis en un Esprit salvateur semblable.
Cependant, la conscience collective n’a pas encore saisi les relations entre les prophéties et leur
accomplissement, ni ce qui lie les paroles du Bouddha et celles du ministère de
Jésus Christ …
Une telle Ignorance n’a dorénavant plus
lieu de continuer à asservir l’Humanité.
Les
nouvelles générations sont en droit - et ont même le devoir - de (se) poser des
questions légitimes dans le cadre d’une recherche sincère de la vérité, puis de
s’emparer avec bienveillance et gratitude du pouvoir salvifique contenu dans la
vérité enfin restaurée.
Pascal
puis Kant, avec son « Sapere
aude » ainsi que d’autres imminents
penseurs invitaient aussi à avoir le
courage de se servir de son propre entendement au sujet de la vérité… au-delà
des passions!
Hé
bien les éveillés et prophètes du passé leur avaient déjà emboité le pas !
Tous
encourageaient leurs disciples à étudier et à méditer leurs enseignements !
Ainsi
le Bouddha invitait-il à un sain(t) effort :
« … qu'après ma disparition, on écoute et accepte ce Sutra, qu'on
interroge sur sa signification, voilà qui est difficile. » « Le Sûtra du
Lotus » chap. 11 Source
3 (correspondant à Source 1 p. 231) (étai 1)
Et
Jésus nous propose son aide en ce sens :
« Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez,
et l'on vous ouvrira. » Matthieu 7:7 (étai 2 A)
Car
expliquait-il :
«
il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive
être reconnu … » Matthieu 10,26 (étai 2 B)
Alors, au travail ! Avec la foi dans
le Dharma et/ou en Dieu, c’est bien plus facile !
Cette
quête de vérité impose de se poser de nombreuses questions, parmi lesquelles des questions
historico-sapientiales légitimes ! D’ailleurs, au nom de quelles censures de pensée ne
serions-nous pas en droit de réfléchir sur des questions telles que :
-
Au fait ! Pourquoi, cinq siècles après le départ physique du bouddha*
Çakyamuni, oui, pourquoi Jésus n’aurait-il pas été pas un de ses éminents
disciples ?
-
Après tout, Jésus Christ, n’a-t-il pas réellement incarné l’idéal d’un arhat*
et d’un boddhisattva*, voire au final celui d’un bouddha* exemplaire ?
-
Allant plus avant et sachant préalablement qu’un être humain d’exception a été
prophétisé, espéré et quasi vénéré par
le bouddha* Çakyamuni lui-même de son vivant, Jésus Christ ne correspond-il pas
à l’incarnation du boddhisattva* Avalokitesvara, puis à celle du bouddha* Amitabha en question?
-
Jésus Christ n’est-il pas l’être parfaitement accompli, attendu dans
l’espérance et la foi des authentiques disciples du sage des Çakyas ?
-
Jésus Christ n’est-il pas par excellence le Chakravartin*, cet être qui grâce à
sa pureté est propre à faire tourner la roue de la Loi ? Par là-même, n’est-ce
pas lui qui est destiné à sauver toute l’Humanité conformément aux paroles du Bouddha
et conformément à ses propres confirmations livrées dans l’Evangile ?
Alors Allons-y ! Répondons à ce
mystère qui n’en n’est plus un pour qui sait !
Mais
avant de répondre à de si profonds questionnements, il conviendrait sans doute préalablement
de « dépolluer » un minimum le mental de
quelques idées reçues, de ces « constructions attachantes » (opinions,
préjugés, vues subjectives, aversions, etc. …) qui conduisent aux vues erronées
trop souvent encore ancrées chez la plupart de nos concitoyens.
Allant
plus profondément dans la Connaissance de ce qui est, plusieurs autres voiles
vont pouvoir se lever en tout un chacun pour éclairer la (comp-)préhension
intellective correcte au sujet de ce qui nous concerne.
A
titre d’exemple, en nous appuyant sur les sources saintes de la propédeutique
eschatologique livrée par les instructeurs spirituels des religions, nous
répondrons point par point à quelques idées reçues mais pourtant si erronées
telles que :
-
Opinion erronée n° 1 : Il n’y a
ou il n’y aura qu’un seul bouddha* notoire ici-bas ! (sous-entendu : le
Bouddha Çakyamuni et puis c’est tout !
Circulez , il n’y a rien à approfondir !)
-
Opinion erronée n° 2 : Il n’est
pas possible de devenir un éveillé (un bouddha*) !
-
Opinion erronée n° 3 : Une
approche superficielle de la connaissance bouddhique peut laisser à penser
qu’il n’y a pas de commandements inscrits dans les enseignements du Bouddha, et
alors que tel est le cas, des égarés qui en ont connaissance prétendent qu’il
ne conviendrait pas de les suivre car le bouddhisme est avant tout une
philosophie selon eux !
-
Opinion erronée n° 4 : Il n’y a
pas de prophéties ni d’eschatologie dans l’enseignement du Bouddha !
Sachez
que ces opinions erronées (opinions 1 à
4, colportées sur la base de
l’Ignorance, et/ou de l’Incompréhension,
et/ou de l’aversion et/ou de la mauvaise foi) sont autant d’erreurs, d’aberrations
au regard des enseignements réels du Bouddha et du Soutra du Lotus en
particulier.
Aussi,
tout citoyen est invité à prendre connaissance par lui-même des preuves
exégétiques délivrées et à participer vaillamment au rétablissement de la vérité en devenant notamment
ainsi un témoin actif de la vérité au service de tous.
En
ce qui concerne la défense du point de vue qui s’oppose aux aberrations
colportées, vous pourrez trouver dans cet opuscule les argumentations qui
reposent sur les étais d’une solidité adamantine, car il s’agit pour
l’essentiel des paroles du Bouddha et des prophètes, paroles empreints de véracité. Ces étais vous sont livrés
au fur et à mesure et ensuite référencés en fin de livre dans une rubrique
spéciale renommée « étais »,
servant de première annexe. Il en est ainsi tout au long de ce livre pour la
plupart des explications fournies, pour la plupart des révélations délivrées.
Les ainsi-venus Çakyamuni et Jésus Christ étant parfaitement conformes à la Loi
Divine (Dharma*), ces esprits de sagesse sont donc bien entendu en parfaite conformité
avec la vérité et ses différents aspects (vérité factuelle, historique, métaphysique, etc … ) et s’expriment donc en « Esprit de vérité
», lequel est à intégrer et à suivre de son mieux par les fils de bonne foi et
les gens de bien.
Il
est à noter que si la compréhension décisive n’a pas encore eu lieu, c’est
qu’elle ne pouvait s’effectuer qu’après, d’une part, la rencontre d’un éveillé,
et d’autre part qu’avec et par la reconnaissance d’un tel éveillé. C’est ainsi !
C’est expliqué par le Bouddha (cf. étai 3).
En
l’occurrence, cette compréhension s’effectue précisément avec et par la
reconnaissance de l’accomplissement de l’être d’éveil ainsi que l’éveillé dits
« de la compassion », c’est-à-dire en Jésus Christ, ce qui est
maintenant le cas, grâce à son vécu et ses enseignements qui demeurent en unité
avec l’Esprit de vérité bouddhique !
Avant
d’aller plus loin, pour parvenir à l’objectif de la juste reconnaissance de ce
qui est, aborderons un minimum d’initiations basées sur la Connaissance des
Ecritures sacrées (svâdhyâya*), avec au programme :
-
La justification du choix des textes sélectionnés pour l’Etude des Lois
Divines.
-
Un rappel préalable de quelques prérequis généraux relatifs aux enseignements
du Bouddha.
-
Le principe de l’étude de la propédeutique eschatologique développée par le
Bouddha adaptée à la Reconnaissance de la réalité en temps opportuns.
-
Une approche et un développement de
quelques prérequis eschatologiques contenus dans les enseignements du Bouddha.
-
Une prise de connaissance de similitudes, de corrélations, de coïncidences,
etc.. qui existent entre prophéties
bouddhiques et leurs accomplissements temporels et atemporels en Jésus Christ.
-
Une mise en pratique pragmatique des enseignements sapientiaux par l’étude de
la reconnaissance de la manifestation de l’envoyé du Bouddha du début de notre
ère.
-
Une ébauche de mise en pratique pragmatique des enseignements sapientiaux par
l’étude de la reconnaissance de la
manifestation de l’envoyé du Bouddha à la fin des temps.
-
Un croisement de connaissances et une comparaison avec d’autres religions.
- L’établissement, le plus objectivement
possible, de la conclusion qui s’impose au respect, à la raison, au cœur, à
l’espérance, à la foi … véridiques au temps présent !
Remarque
: Dans le lexique situé à la fin du livre, vous pourrez retrouver une approche
ou une revisite de quelques points de vocabulaire provenant le plus souvent de
la culture bouddhiste ou hindouiste …
mais pas que ! Les termes concernés sont mis en astérisque (*) à titre
informatif pour une meilleure approche. Ce
vocabulaire ou ces mots étrangers sont valables aussi pour ceux qui aspirent à
une approche différente de l’éveil que l’approche qu’ils ont jusqu’à lors
expériementée, l’adhésion et la pratique vécues constituant l’essentiel d’une
telle quête. En effet, les éveillés insistent sur la pratique de la sagesse. Il
s’agit en fait d’une dynamique sans laquelle la progression sur la Voie est
quasi impossible.
II / JUSTIFICATION DU CHOIX DES
TEXTES POUR L’EXÉGÈSE DÉCISIVE
Concrètement,
cet opuscule permet dans un premier temps la présentation ou le rappel des
paroles et/ou des actes sanctifiés des deux très honorables guides spirituels
que sont le Sage des Çâkyas (le bouddha*
Çakyamuni) et Jésus Christ, puis dans un second temps, l’établissement
des liens primordiaux entre ces deux guides (gourous*) universels ainsi
qu’entre leurs deux enseignements (dharmas *). Les citations des paroles de
vérité édictées par les bouddhas* et/ou les prophètes correspondent à des étais
inébranlables, car pétris de vérité.
La double exégèse entrecroisée se concentrera
délibérément sur la base de passages sélectionnés principalement - mais non
exclusivement - dans les deux Saintes Ecritures que sont le Soutra du Lotus et
les Evangiles canoniques, conduisant ainsi si possible tout lecteur de bonne
volonté et de bonne foi jusqu’à
l’obtention de sa cessation complète de l’Ignorance.
N’ignorerons
plus ces moyens salvifiques et étudions de plus près ceux qui sont communs aux
éveillés, avec comme sujet central la reconnaissance de Jésus Christ tel qu’annoncé,
d’abord en Ainsi-Venu puis en esprit
ressuscité.
A
/ Principe du choix de l’Etude des Textes Sacrés
L’étude
approfondie (pariyatti*) et si possible fervente des Textes Sacrés est un
principe de réalité préconisé par les hommes saints, toutes religions
confondues, et par le Bouddha et Jésus eux-mêmes bien entendu. Dans
l’hindouisme, on parle de svädhyâya*. Une telle étude permet de s’instruire et
de bénéficier de la sagesse induite après réflexion (suta-mayā paññā /
cinta-mayâ paññā). Ce principe mis en œuvre (patipatti*) dans la dévotion avec
une foi sincère (Śrāddha ou Shraaddha*) augmente le discernement (vijnana*), et
permet de reconnaître ce qui est vrai (pativedha*).
Rq
: L’étude des textes sacrés doit toutefois s’effectuer dans le cadre d’un juste
équilibre conforme à la voie du milieu
(madhyamaka*), (cf. étais 4 A à D relatifs au
juste milieu et à son application sur l’étude dans le cadre de la mise
en pratique du Dharma).
Rappelons
que l’étude des Textes Sacrés accompagnée de leur mémorisation et/ou de
l’acceptation intime de leur prégnance permet de progresser en termes de (com-)préhension
de la réalité supérieure (paramattha ou paramartha*). Cela relève du vécu,
certes, mais cette expérience de vie nous est partageable par ceux qui ont
acquis ou acquièrent un niveau d’instruction
suffisante (Connaissance = jñāna*, vidya*, rigpa*) et qui ont paisiblement progressé et/ou continuent
de progresser (samatha*) dans l’intégration intuitive et intellective de ce qui
est (vissapana*). C’est ainsi qu’a procédé le Bouddha avec l’étude des
enseignements qui l’ont précédé. C’est ainsi que Jésus a procédé avec la
connaissance des textes sacrés hébraïques qu’il a maîtrisés, cités et
commentés, mais aussi avec la connaissance d’autres textes sacrés plus
subtilement évoqués comme nous allons le voir.
B
/ Choix plus spécifique du Soutra du
Lotus
Comme
vous le savez peut-être, les textes canoniques (soutras*) livrés par le Bouddha
se comptent par dizaines, et ses stances par milliers. Mon choix s’est focalisé
sur l’étude du Soutra du Lotus, mais il est cependant à noter que certains
thèmes d’autres textes canoniques, d’autres « écoles » (theravada, amidistes,
etc …) sont confirmés dans le Soutra du Lotus, et sont d’ailleurs cités en complément
d’information comme en annexe « étais » par mes soins, dans un état
d’esprit de non-exclusivisme; ceux qui sont ouverts aux complémentarités
apprécieront les recoupements portés par et dans un état d’esprit de
rassemblement et de communion en ce qu’il y a de commun, de convergent et
d’universel aux différents Textes Sacrés.
Rq
: Il faut le savoir : le bouddhisme est divisé en plusieurs courants
s’ignorant souvent les uns les autres, et ostracisant parfois même les textes
fondateurs des autres écoles, ignorant en conséquence l’unicité de leur origine
et de leur finalité ! Ceci fait que le mental de tels adeptes, imprégnés
d’habitudes, de sectarismes, etc. … sont restés dans l’ombre de la Connaissance
ultime et/ou se sont jusqu’à lors plus ou moins consciemment opposés à
l’acceptation de la vérité ultime, de l’ainsité, dans son aspect global (holistique, intemporelle, … Dharmique !).
1
/ Présentation du Soutra du Lotus
Le
titre sanskrit est « Saddharma pundarika
sutra », ce qui signifie texte canonique (soutra*) du « lotus
de la bonne Loi » ou du « lotus de la Loi correcte ».
Cette
œuvre est composée de 8 volumes incluant 27 ou 28 chapitres selon les
traductions. Elle est le plus souvent accompagnée par un texte canonique
d’introduction, le « Soutra aux Sens
Infinis » qui comprend trois chapitres et par un texte canonique de
conclusion, le « Soutra de la méditation
de l’être d’Eveil « Sage-Universel » ».
L’étude
exégétique ci- présente repose principalement sur deux traductions françaises
largement reconnues :
Source 1 : « Le
Sûtra du Lotus » Traduction à partir du chinois par Jean-Noël ROBERT
Editions Fayard mars 2017
Source 2 : « Le
lotus de la bonne Loi » Traduction à partir du sanskrit par Eugène
BURNOUF Editions Hachette / BNF Ed.1852
D’autres
liens électroniques peuvent cependant faciliter l’accès à ce soutra pour les francophones. Des citations du
présent opuscule proviennent parfois de ces liens.
Source 3 : « Le
Sûtra du Lotus » sur la base de la traduction de Jean-Noël ROBERT :
http://www.nichiren-etudes.net/lotus/lotus-menu.htm
Source 4 : « Le
lotus de la bonne Loi » sur la base de la traduction d’Eugène BURNOUF :
http://lotus.leforum.eu/t3-Le-soutra-du-lotus.htm
Une
pensée de gratitude est d’ailleurs ici adressée à tous ceux qui, de leur mieux,
ont sauvegardé, traduit et diffusé ce précieux savoir.
2
/ Un rapport intime à la vérité
Comme nous l’avons relevé précédemment, comme
dans l’ensemble des textes canoniques (soutras*), le Bouddha s’exprime en
l’Esprit de vérité. La vérité est le support indispensable et inébranlable pour
générer la confiance, la foi et l’espérance,
présente ou à venir …
Concernant
la fondation de la vérité (voir quelques aphorismes du Bouddha en étai 5 A), ce
principe apparait dès les plus anciens enseignements du Bouddha :
«
Sa
libération [la libération
d’un moine qui agit en Esprit de vérité N.D.L.R.], étant fondée sur la vérité [réalité], est inébranlable. Car ce qui
est trompeur est faux, et ce qui ne trompe pas est vrai [réel]:
Nibbāna. Un bhikkhou possédant [une telle vérité] possède la suprême fondation de
la vérité. Car ceci, bhikkhou, est la suprême noble vérité [réalité]: Nibbāna,
qui par nature ne trompe pas. » « sutta majjhima » mn 140 (étai 5 B)
Source
: http://www.buddha-vacana.org/fr/sutta/majjhima/mn140.html
Voici
ce principe repris et explicité dans le Soutra du Lotus :
« 19. Plein de confiance, ô Çâriputtra, tu as recherché le sens de ce que
dit le Sugata [Bouddha N.D.L.R.] ; il ne dit pas de mensonge le
Djina [*Vainqueur N.D.L.R.], le grand Richi, qui expose pendant
longtemps la vérité excellente. […] Ayez foi en moi, ô Çâriputtra; je dis ce qui
est, je dis la vérité, je ne dis pas le contraire de la vérité. […] Ayez
foi en moi, ô Çâriputtra, ayez confiance en moi, livrez-vous à la réflexion ;
car il n’y a pas de parole des Tathâgatas qui soit mensongère. Il n’y a qu’un seul
véhicule, ô Çâriputtra, qui est le véhicule des Buddhas. » « Le lotus de la bonne loi » chap. II
Source 2 p. 25 et 29 (étai 5 C)
Il
convient donc à ceux qui en sont réellement dignes, de rechercher puis de
demeurer en cet Esprit de vérité pour bénéficier des clefs de compréhension
correcte.
Les
deux meilleurs moyens à employer sont l’objectivité et la bonne foi !
3
/ Acceptation et prise de refuge / prise à témoin d’en bas, témoignage et
protection d’en haut
Si
l’étude porte principalement sur ce Soutra, ce n’est pas parce que ce texte canonique est de plus en plus considéré
comme « la Bible du bouddhisme » par de
nombreux bouddhistes. Ce n’est pas non plus parce qu’il y a un engouement
croissant pour ce texte canonique de par le monde, et en Asie plus
particulièrement. C’est encore moins pour cause d’appartenance à une école
quelconque (école Nichiren, mouvement Soka ou autre) puisque qu’étant libre,
n’y étant pas affilié.
Si
l’étude porte principalement sur ce texte canonique, c’est simplement parce
qu’en le lisant avec attention, on se rend compte et on prend conscience que le
Bouddha lui-même considérait ce texte canonique comme le plus important des
textes canoniques ! Et donc qui mieux placé que l’Ainsi-Venu lui-même pour en
juger ? Pour ceux qui croient respectueusement et profondément au Bouddha, il
devrait y avoir d’autant moins de doutes à ce sujet-là, qu’à de multiples reprises,
le Bouddha insiste sur l’importance de ce texte canonique. Lisons :
-
S’adressant à l’être d’Eveil « Roi des Remèdes » (Bhaishajyaraja), le Bouddha
affirme :
« je te le déclare maintenant : de tous les
textes canoniques que j'ai exposés, parmi tous ces livres, le Lotus de la Loi
est primordial. » « Le Sûtra du Lotus » chap. 10 Source 1 p. 215 (étai 6 A)
-
« … ce livre est primordial. Quiconque est
capable de le garder garde en conséquence le corps d’Eveillé. » « Le Sûtra
du Lotus » chap. 11 Source 1 p. 232 (cf.
étai 6 B)
-
S’adressant à Grand être d’éveil « Vertu Merveilleuse » (Manjushri) :
«
§{66} ce Sutra du Lotus du Dharma est la prédication suprême des Ainsi-Venus;
c'est la plus profonde des diverses prédications et il est donc donné en
dernier lieu, comme ce souverain puissant qui a longtemps gardé son joyau
limpide et en fait don à présent. Manjushri, ce Sutra du Lotus du Dharma est le
réceptacle des secrets des bouddhas Ainsi-Venus, le plus haut des sutras; au
cours de la longue nuit des siècles, ils l'ont sauvegardé sans l'exposer
inconsidérément. Aujourd'hui enfin il vous est dévoilé. » « Le Sûtra du
Lotus » chap. 14 Source 3 (étai6 C)
D’autres
nombreux passages sont relatifs à l’importance du Soutra du Lotus, comme ceux cités
en étais 7 A à E et étai 8.
Quant
aux bouddhistes qui sont conduits par la sottise ou l’incrédulité, libre à eux
d’avoir l’outrecuidance de remettre en question les paroles du Bouddha. C’est
qu’ils sont encore victimes de leur mental, lequel est imprégné de leur culture
restrictive, de leurs habitudes, etc. ... Ils sont cependant invités à se
convertir à ce qui est bien, bon et vrai, car leur joie ainsi retrouvée, nous
la partagerons dans une indicible félicité commune !
Par
ailleurs, comme nous approuvons le choix du Bouddha quand nous réalisons que ce
texte canonique subsume la totalité des autres enseignements (cf. étais 7 A à E)
et qu’il traite tant du « commencement » (cf. chapitre de la longévité de
l’Ainsi-Venu) que de la « fin » prise en considération dans le cadre des
prophéties qui y sont inscrites en vue du salut pour tous, comme nous allons
l’approfondir ensemble.
Ce
qui est important de noter aussi, c’est que, ne serait-ce qu’à travers
l’évocation fervente de quelques passages de ce Soutra, le Bouddha témoigne des
nobles vœux et intentions des serviteurs du Dharma. Ceci atteste de la
sincérité, de la foi et de l’adhésion des serviteurs du Dharma, et en
l’occurrence du serviteur ci-présent ! Nous reverrons plus avant la Loi de
rétribution qui comprend la Loi de réciprocité et la force des saints témoignages.
De
plus, le Bouddha précise que le texte canonique du Lotus de la Bonne Loi est
essentiel pour une compréhension « décisive » (vérité ultime ou dharmakaya*) de
la Loi (cf. étai 8). L’enseignement reste cependant un travail d’équipe
prodigué par étapes. Parmi ces étapes, une correspond à son témoignage par et
en Jésus Christ qui n’est autre que l’éveillé de la Vie Infinie? Une autre étape réside à leur témoignage par
et en nous qui sommes de notre mieux sincères et fidèles à la vérité descendue.
Veuillez
par ailleurs retrouver des citations relatives au témoignage du Bouddha et des
éveillés quant à l’importance des vœux intrinsèques et quant à nos actions
justes dans les étais 9.
C
/ Choix de l’Évangile
1
/ Présentation de l’Évangile
Comme
vous le savez sans doute, l’Evangile signifie « la Bonne nouvelle », sous-entendu : La Bonne Nouvelle du salut
livré aux hommes par l’entremise de Jésus Christ.
Il
est composé plus précisément des quatre Evangiles reconnus comme « canoniques »
par des institutions chrétiennes, constituant le Nouveau Testament inclus dans la Bible chrétienne. Les quatre
Evangiles consignent la vie et les enseignements de Jésus. Ils sont suivis de
l’enseignement des premiers apôtres avec l’Acte des Apôtres, les épitres de
Saint-Paul de Tarse, d’autres épitres, puis le Nouveau Testament se termine par
le livre prophétique de l’Apocalypse, terme qui signifie « la Révélation ».
Dans
le cadre de notre étude, nous nous concentrerons plus particulièrement sur les
paroles de Jésus lui-même (telles que rapportées jusqu’à nous) et sur les
indices laissés sur son parcours de vie tels que relatés dans les Evangiles
canoniques écrits par les 4 évangélistes (Saint Matthieu, Saint Marc, Saint Luc, Saint Jean). La principale
référence citée est la traduction à partir de l’hébreu et du grec par Louis
Segond, édition 1910, qui correspond à la Source
5; dans cet opuscule, la plupart des citations de paroles de Jésus en
est extraite, sauf exceptions, auquel cas les autres sources parfois apocryphes
sont précisées le cas échéant.
Rq
: Chaque Evangile constitue une sorte de « condensé de sagesse bouddhique »,
certes moins complète mais plus facile d’accès que l’œuvre développée par le
prolifique bouddha Çakyamuni. Chacun des quatre
Evangiles comprend de 16 à 28 chapitres,
représentant seulement quelques pages à lire, à méditer et à mettre en
pratique de son mieux…, alors qu’il y plusieurs centaines voire des milliers de
pages de textes canoniques développés qui demeurent cependant utiles voire
nécessaires pour affiner toute quête sincère de sagesse.
Les
deux œuvres sont donc complémentaires et même interdépendantes l’une de
l’autre.
2
/ Un rapport intime à la vérité
Comme
nous l’avons relevé précédemment, dans l’ensemble de ses propos et actes, Jésus
Christ s’exprime en l’Esprit de vérité, tel un méritant (arhat*), puis tel un
être d’éveil (boddhisattva*) et enfin tel un ainsi-venu, stades parfaitement
accomplis au sens du Bouddha.
Ainsi, Jésus a affirmé :
« Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la
vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. »
Jean 18.37 (étai 10 A)
« Je
suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14.6 (étai
10 B)
Comme
le Bouddha dans certaines stances, Jésus commence nombre de ses déclarations
publiques par « Je vous le dis en vérité … » ou par « En vérité, en vérité … » (cf. étai 10 C) et
l’ainsi-venu christique résume de la sorte son rapport intime à la vérité,
au moyen de l’adhésion à la vérité, tant
pour lui que pour ceux qui adhéreront à sa pensée. C’est parce que la vérité se comprend en Esprit de vérité, qu’il
convient donc d’être réellement dignes de rechercher puis de demeurer de son
mieux en cet Esprit de vérité, et ainsi, si Dieu le veut, de bénéficier de la clef de compréhension correcte
propice à nous ouvrir la porte du paradis tant terrestre que céleste.
Puisque
tout doit être reconnu (cf. étai 3), voici comment Jésus nous en donne les moyens
:
« Si vous demeurez dans ce que j’enseigne, vous êtes vraiment mes
disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous fera libres. »
Jean 8, 31 (étai 10 D)
3
/ Acceptation et prise de refuge / prise à témoin d’en bas, témoignage et
protection d’en haut C’est simplement parce que Jésus Christ lui-même
considérait ses paroles comme le fondement propice au salut pour tous que, pour
quiconque souhaite le meilleur aux autres comme à soi-même, il convient
d’approfondir cette connaissance-là.
Pour
ce faire, la présente étude exégétique s’appuie sur les Evangiles canoniques
qui sont incontournables mais non exclusifs. La Parole du Christ est la pierre
d’angle de la Connaissance aboutie, confiée par l’ensemble des éveillés et
prophètes. C’est ainsi !
Les
esprits rebelles n’acceptent pas cette réalité ! (sur la base de leur mental).
C’est ainsi !
Les
esprits dociles – sur la base de la communion en l’Esprit de vérité – acceptent
la réalité supérieure, acceptent l’interdépendance et la complicité des guides
spirituels, acceptent l’ainsité (le fait qu’il en soit ainsi) et obéissent !
Ils sont joyeusement résignés à cela !
Les
disciples éprouvés du Christ (directs et indirects) se retrouvent et se
retrouveront ainsi unis – au-delà des dogmes établis par les hommes et leurs
institutions familiales – en une sainte unité de pensée (comme « ressuscitée » en eux) ; voir les étais
11 et 12 et comprendre qu’ils sont repris et appliqués à la véracité christique
et à l’unité d’Esprit dans
lequel sont les êtres d’éveil, les éveillés, les prophètes et tous les
disciples véridiques (directs ou indirects) de Jésus Christ.
Ainsi,
la conduite à tenir est tracée et nous avons vocation à faire nôtre cet Esprit
de vérité pour évoluer vers la meilleure partie de notre destinée. C’est
écrit ! Lisons :
« 12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera
aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en
vais au Père ; […] 15 Si vous m'aimez, gardez mes
commandements. 16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre
consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, 17 l'Esprit de vérité,
que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît
point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en
vous. […] Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 26 Mais le
consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera
toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 27 Je vous laisse
la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que
votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. » Jean 14 (étai10 E)
De
plus, avec la permission de Dieu, Jésus s’engage à protéger les humbles de
cœur, les innocents et les justes qui prennent refuge dans la vérité auprès de
lui, et leur apporte son témoignage ! (Cf. étais 11 et se référer au paragraphe
concernant l’identification des éveillés à leur disciples.)
Ainsi,
c’est « en » Esprit de vérité que se
trouvent et se retrouve – à titre individuel et collectif - le « témoignage de
la Parole christique » et qu’advient le
« Consolateur » de tous nos maux, et tout particulièrement en ces temps de
crises majeures que traverse l’Humanité !
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